Déclaration du Dr. J. A. Harder

Déclaration du Dr. J. A. Harder ‑ Symposium sur les Objets Volants Non Identifiés

  1. Biographie
  2. Déclaration orale
  3. Déclaration préparée

(La biographie du docteur Harder suit :)

Dr. J. A. Harder

Né : Fullerton, Calif., 1926.

B.S. California Institute of Technology, 1948; Ph.D. (mécanique des fluides), 1957 ;

Professeur adjoint d'Ingéniérie Civile, Université de Californie, Berkeley, 1962 à aujourd'hui; Professeur adjoint, Ingéniérie Hydraulique, 1967-62; Ingénieur résident, 1952-57;

Ingénieur Design, service de conservation des sols, Département de l'Agriculture U.S., 1948-50;

Marine U.S., 1944-45.

Sociétés scientifiques: Membre de l'American Association for the Advancement of Science, Society of Civil Engineering.

Specialté : Sciences de l'Ingéniérie

Centres d'intérêt : Analyse des systèmes hydrauliques; hydrologie de la surface de l'eau; simulation analogique.

Déclaration du Dr. James A. Harder, professeur adjoint d'ingéniérie civile, Université de Calif.

Dr. Harder. Merci, Mr. le Président.

Votre comité m'a demandé de commenter le problème de propulsion levé par certain rapports, et tous les bénéfices potentiels qu'il pourrait y avoir pour les programmes aérospatiaux d'un examen intense du phénomène ovni.

Je suis ravi de cette opportunité de présenter à votre comité certaines de mes visions des problèmes des objets volants non identifiés et d'indiquer certaines zones dans lesquelles je pense qu'une enquête plus poussée de ce problème pourrait nous fournir des indices scientifiques qui pourraient nous donner une impulsion importante à la recherche basique et appliquée aux Etats-Unis.

Comme l'a dit le Dr. Hall Robert L., de forts sentiments ont été réveillés autour des ovnis, en particulier au sujet de leur origine extraterrestre. C'est tout à fait compréhensible, au regard de l'hisstoire de l'homme se considérant comme la figure centrale dans la scène de la nature ; l'hypothèse extraterrestre tend inévitablement à miner l'égo collectif de la race humaine. Ces sentiments n'ont pas de place dans l'évaluation scientifique des faits, mais je confesse qu'ils m'ont affecté par moments.

Au cours 20 dernières années une grande quantité d'éléments ont été accumulés en faveur de l'existence des ovnis. La plupart est peu connue du grand public ou de la plupart des scientifiques. Mais sur la base des données et de règles de bon sens ordinaire, telles que cela serait appliqué dans des cours civiles ou criminelles, la réalité physique des ovnis a été prouvée au-delà d'un doute raisonnable. Avec un certain effort, on peut accepter sur le plan intellectuel, mais on peut trouver une difficulté à l'accepter sur le plan émotionnel, d'une façon à ce que les faits donnent un sentiment de réalité. A cet égard, on pourrait se souvenir de l'attitude que nombre d'entre nous avons face à nos propres morts : nous acceptons les faits intellectuellement, mais nous trouvons difficile de l'accepter émotionnellement.

En effet, il existe des cultistes des soucoupes volantes qui sont aussi enthousiastes que naifs au sujet des ovnis ? qui voient en eux certains symboles messianiques ? ils ont leur équivalents dans ces personnes qui montrent une préoccupation morbide de la mort. La plupart du reste d'entre nous n'aiment n'y penser ni en entendre parler. Ceci, me semble-t-il, reflète précisément nombre de nos attitudes face à la réalité des ovnis ? naturelles, et parfois saines, mais pas scientifiques.

Dans mes déclarations qui suivent vous noterez que j'ai tacitement admis la réalité des ovnis en tant qu'hypothèse soutenant mon évaluation de l'importance de ce sujet pour une étude scientifique.

1. Le problème de la propulsion ovni

En introduisant le problème de la propulsion des ovnis, je vais examiner une observation près de la ville de Corning, en Californie du Nord, au cours de la nuit du le , par 2 patrouilleurs de l'autoroute de Californie. Durant cette nuit, et plusieurs autres nuits successives, il y eut de nombreux rapports d'ovnis au-dessus de la Californie du Nord, mais cet événement particulier est important non seulement en raison du fait qu'il a été bien authentifié mais aussi de par le temps relativement long et la nature rapprochée des observations. Ma description condensée qui suit est issue du rapport officiel émis le jour suivant par les 2 officiers (voir annexes 1 et 2) à partir d'une interview enregistrée d'une demi-heure menée 3 jours plus tard par moi-même et le docteur Carl Johannessen, de l'Université de l'Oregon ; à partir d'une lettre écrite par l'officier Charles A. Carson à Walter N. Webb, du planétarium Charles Hayden, Boston (Mass.), datée du le ; ainsi qu'à partir d'une interview par téléphone menée par le docteur James McDonald avec M. Carson le .

Annexe 1 - Témoins supplémentaires des événements du 13 Août 1960

Lorsque l'officier Scott a appelé par radio le Bureau du Sheriff du Comté de Tehama, deux députés, Fry et Montgomery, sont partis à Los Molinos, vers le Nord-Est de la 1ʳᵉ observation, point d'où ils avaient observé l'ovni simultanément, à une grande distance, avec Scott et Carson. Le gardien de prison de nuit, d'un point plus au Nord, le vit, fit sortir ses quelques prisonniers dehors sur le toi de la prison, et chacun d'entre eux le vit. Par la suite, de par la publicité dans les journaux, Carson reçut nombre de lettres de motards qui avaient vu l'objet, voyageant sur l'autoroute 99E. Après Scott et Carson retournèrent au bureau du Sheriff, ils appelèrent la base radar à nouveau, et parlèrent à l'opérateur tandis que tous écoutaient sur diverses extensions. Il leur décrit certains des mouvements de l'object qu'il avait observé sur l'écran radar ; ceux-ci correspondaient aux mouvements qu'ils avaient observé.

Quelques mois plus tard, dans une interview personnelle menée le , le capitaine Blohl, commandant de la zone de Red Bluff, déclara que Scott et Carson avaient travaillé pour lui pendant 3 ou 4 ans, et qu'il avait la plus haute estime pour leur honnêteté et sens du devoir. Ils n'étaient pas du genre à rechercher la publicité, dit-il. Sur Scott, il fit remarquer : Scotty préfèrerait enlever un couteau ou un revolver à un homme que de faire un speech. Dans la publicité involontaire qu'ils reçurent, Blohl déclara que leur histoire était restée intacte ? il n'y avait eu aucunes babioles [sic] lors les périodes de questions.

Annexe 2 ? Rapport des officiers Carson et Scott au commandant de la patrouille de zone autoroutière de l'Etat

le .
A: Commandant de zone, Red Bluff.
From: C. A. Carson, No. 2358, S. B. Scott, No. 1851.
Sujet: Objet Volant Non Identifié.

Monsieur : L'Officier Scott et moi-même étions du côté Est de Hoag Road, à l'Est de Corning recherchant une moto roulant vite lorsque nous avons vu ce qui est d'abord apparu comme un énorme avion tombant du ciel. L'objet était très bas et juste face à nous. Nous nous sommes arrêtés et avons sauté de notre véhicule de patrouille afin de prendre une position de laquelle nous étions sûrs qu'il allait s'agir du crash d'avion. De notre position à l'extérieur de la voiture la première chose que nous avons remarqué fut un silence absolu. Supposant toujours qu'il s'agissait d'un avion sans puissance nous avons continué à regarder jusqu'à ce que l'objet soit probablement entre 100' et 200' du sol lorsqu'il s'inversa soudainement complètement, à grande vitesse et remonta jusqu'à environ 500' d'altitude. Là l'objet s'arrêta. A ce moment il était clairement visible de nous 2, et à l'évidence pas un appareil d'une conception qui nous était familière. Il était entouré d'une lueur rendant l'objet rond ou oblong visible. A chaque extrémité, ou chaque côté de l'objet, se trouvaient des lumières rouges bien définies. A certains moment près de 5 lumières blanches étaient visibles entre les lumières rouges. Alors que nous regardions, l'objet se déplaça à nouveau et fit des prouesses aériennes qui étaient en fait incroyables. A ce moment nous avons appelé par radio le Bureau du Sheriff du Comté de Tehama demandant qu'ils contactent la base radar locale. La base radar confirma l'O.V.N.I. ? complètement non identifié.

L'Officier Scott et moi-même, après notre vérification, avons continué à regarder l'objet. En 2 occasions l'objet est arrivé directement vers le véhicule de patrouille. Chaque fois qu'il s'est approché l'objet a tourné, et balayé la zone avec une énorme lumière rouge. L'Officier Scott tourna la lumière rouge du véhicule de patrouille en direction de l'objet et il partit immédiatement loin de nous. Nous observâmes l'objet utiliser le rayon rouge environ 6 ou 7 fois, balayant le ciel et des zones au sol. L'objet commença à se déplacer lentement en direction de l'Est et nous le suivirent. Nous le firent jusqu'au Poste Incendie de Vina Plains où nous purent localiser l'objet à nouveau. Alors que nous le regardions, il fut approché par un objet semblable depuis le sud. Il se déplaça près du 1er objet et tous deux s'immobilisèrent, restant à cette position un moment, émettant le rayon rouge de temps en temps. Finalement les deux objets disparûrent nous l'horizon est. Nous retournâmes au Bureau du Sheriff et rencontrèrent les députés Fry et Montgomery, qui étaient allés à Los Molinos après avoir contacté la base radar. Tous deux avaient vu l'O.V.N.I. nettement et nous décrivirent ce qu'ils avaient vu. Le gardien de prison de nuit fut également capable de voir l'objet un court moment, chacun décrivant l'objet et ses manœuvres exactement comme nous le fîmes. Nous vîment l'objet pour la première fois à 2350 et l'observèrent prendant approx. 2 heures et 15 minutes. Chaque fois que l'objet était près de nous, nous constatâmes des interférences radio.

Monsieur, nous soumettons ce rapport à votre confiance, pour votre information, nous étions calmes après notre choc initial et décidèrent d'observer et noter tout ce que nous pûmes.

Charles A. Carson, No. 2358.
S. B. Scott, No. 1851.

Les officiers Scott et Carson recherchaient un motocycliste roulant vite le long de Hoag Road, à l'Est de Corning, Calif., entre l'autoroute U.S. Highway No. 99O et 99E lorsqu'ils virent ce qui apparût d'abord être un énorme avion tombant du ciel. C'était à 23 h 50. Ils s'arrêtèrent et bondirent de leur voiture de patrouille pour prendre une position de laquelle ils pouvaient s'assurer que que c'était un crash d'avion. De leur position en dehors de la voiture la 1ʳᵉ chose qu'ils remarquèrent fut un silence absolu. Considérant toujousr un avion en manque de puisssance, ils continuèrent à regarder jusqu'à ce que l'objet soit entre 100 et 200 pieds du sol, endroit d'où il inversa complètement sa course, remontant à grande vitesse selon une trajectoire à 45 °, et gagnant près de 500 pieds d'altitude.

L'observation fut depuis une distance de 1/2 mile à 1 mile. Ils indiquèrent qu'il était de la taille d'un DC-6 sans les ailes ; l'officier Carson fit plus tard un dessin qui montre un objet elliptique de 150 pieds de long et 40 pieds de haut.

C'était une nuit très claire, sans nuages, et alors que l'objet restait immobile pendant près d'une minute ils l'observèrent. Ce n'était à l'évidence pas un appareil d'une conception qui leur était familière, déclarèrent-ils. Il était enveloppé d'une lueur blanche, rendant l'objet visible. A chaque extrêmité se trouvaient des lumières rouges définies, et par moments 5 lumières blanches étaient visibles entre les 2 lumières rouges. Ils appelèrent le bureau de dispatching au bureau du sheriff du comté et demandèrent que d'autres voitures soient envoyées, et que toutes les voitures dans la zone soient alertées. Ils demandèrent également que la base radar soit prévenue.

L'objet dériva alors en direction l'ouest vers eux, perdant de l'altitude, et arriva à moins de 150 yards d'eux, une portée facile au pistolet, avant de dériver à nouveau vers l'est. Durant ce moment, il réalisa des exploits aériens semblant incroyables. Il était capable de se déplacer dans toute direction -- vers le haut, le bas, en arrière et en avant. Par moments le mouvement était très lent, et par moments complètement immobile. Il pouvait se déplacer à des vitesses extrêmement élevées, et plusieurs fois, ils le virent changer de direction ou s'inverser alors qu'il se déplaçait à des vitesses incroyables.

Alors que l'objet s'éloignait d'eux vers l'est, ils suivirent à une distance judicieuse, encouragés par le fait qu'ils s'attendaient à être rejoints par d'autres officiers. A ce moment ils appelèrent aussi par radio le Bureau du Sheriff du Comté de Tehama, demandant qu'ils contactent la base radar locale. Par téléphone l'opérateur radar confirma l'ovni et indiqua qu'il était non identifié.

Les 2 officiers se rendirent en voiture le jour suivant à la base radar locale, où on leur refusa la permission de parler à l'opérateur radar qui avait été en poste, et reçurent ce que Carson décrivit comme un traitement glacé de la part de l'officier commandant.

Ici suivent de nombreux détails intéressants de leur jeu de cache-cache avec l'objet durant les 2 h qui suivirent le long des routes [back] de la Californie du nord, tentant de s'approcher suffisamment de cette chose pour avoir une meilleure observation. Il sembla toujours savoir qu'ils étaient là et se maintint toujours à 1/2 mile environ de distance.

Cependant, lorsque nous restreignons notre attention sur le problème de la propulsion, les faits significatifs sont :

  1. il n'y avait pas de bruit observable
  2. l'ovni pouvait rester immobile (semblait flotter comme s'il était dans l'eau) et se déplaçait dans toute direction sans modifier son orientation
  3. il pouvait maintenir de très grandes accélérations et se déplacer très rapidement
  4. il pouvait rester immobile ou se déplacer relativement lentement pendant au moins 2 h dans des circonstances qui excluaient une suspension par des forces de soulevement aérodynamique.

Que nous pouvons apprendre sur la propulsion des ovnis d'après les informations fournies par les observations de ces 2 officiers de police ? Principalement, il s'agit d'informations négatives. D'après le silence il semble impossible qu'elle puisse avoir été soutenue par un réacteur ou une fusée. Ils existe d'autres considérations plus avancées impliquant une impulsion spécifique, l'énergie, et cetera, dans lesquelles nous n'avons pas besoin de rentrer, fournissant des arguments contraignants à l'encontre de tout moyen conventionnel de contrecarrer le champ gravitationnel de la Terre. Il reste ici une mince possibilité de développer une force réactive suffisante en expulsant des neutrinos relativistes, qui n'auraient pas été interceptés par la Terre sous un ovni et n'auraient pas été remarqués.

Expulser des neutrons aurait eut ce même avantage, mais dans les quantités requises ils auraient induits bien plus radioactivité qu'il n'en a jamais été mesuré sur des sites où des ovnis ont été proches du sol ou que l'on aurait vu atterrir.

Heureusement, il y a eu au moins 1 observation tendant à fournir un peu d'information positive. M. Wells Allen Webb, un chimiste appliqué avec une maîtrise en sciences de l'Université de Californie, se trouvait à 1 mile au nord de Spain Flying Field, à 7 miles à l'est de Yuma (Arizona), juste au larfe de la Nationale U.S. n° 80, lorsque son attention fut portée sur le ciel au nord par un appareil à réaction volant bas. Il remarqua alors un petit objet blanc semblable à un nuage dans un ciel sans autre nuages.

Il regarda pendant 5 mn environ alors qu'il se déplaçait vers l'est ; alors qu'il atteignait un point au nord-nord-est de cet endroit, il changea brusquement d'une forme qui était oblongue et sous-tendant environ la moitié de l'angle de la pleine Lune ? 15 mn d'arc environ ? pour une forme circulaire sous-tendant près de 5 mn d'arc. Webb portait des lunettes polaroid et remarqua qu'il apparaissait autour de l'objet une série d'anneaux sombres, le plus externe d'entre eux faisant 6 fois le diamètre de l'objet central blanc ou argenté, ou à peu près le diamètre de la pleine Lune. L'objet ou nuage diminua alors son diamètre apparent, comme s'il s'éloignait de lui, et disparut en quelques autres mn. Durant ce moment Webb enleva et remit plusieurs fois ses lunettes, remarquant à chaque fois que les anneaux n'apparaissaient que lorsqu'ils portait les lunettes. Il ne savait pas quoi faire de l'observation, mais prit des notes, y compris le fait qu'il était environ 10 h du matin. La date était le 5 mai 1953.

Une des 1ères choses à noter sur la situation telle que décrite dans le récit est que les anneaux sombres étaient observés avec des lunettes polaroid, mais pas sans elles. La 2nde chose est que, d'après l'orientation de l'observateur relativement à la position du Soleil à ce moment de la journée, la lumière bleue dispersée depuis la partie du ciel qui formait le fond derrière l'objet était polarisée.

A cette heureuse circonstance nous devons ajouter le fait que M. Webb fut curieux des nuages, de l'effet de les observer avec une lumière polarisée, et prit des notes de ce qu'il avait observé. Il ne réalisa pas, cependant, qu'il observait la rotation du plan de polarization de la lumière bleue au voisinage de l'objet. Ceci fut l'interpretation que je fis quelques 8 ans plus tard en lisant son récit.

M. Wydler. Comment définiriez-vous les ovnis tels que vous les utilisez dans cet article devant nous.

Dr. Harder. Je ne sais pas comment je pourrais le définir sans être circulaire.

M. Wydler. C'est la conclusion à laquelle je suis parvenu.

Vous déclarez sur la toute première page ou vous dites plus ou moins que vous allez tacitement admettre la réalité des ovnis, simplement un "objet volant non identifié." Je pense que nous pouvons admettre leur réalité sans nous en préoccuper plus que cela. C'est seulement s'ils ont quelque signification interplanétaire particulière que cela puisse devenir un vrai problème, de la manière dont nous le considérons, n'est-ce pas ? Nous sommes tous d'accord qu'il s'agit d'objets volants non identifiés.

Je pense que vous les définissez comme interplanétaires. Je ne vous vois pas vraiment sortir et dire cela, mais je pense que vous le laissez entendre.

Dr. Harder. Eh bien, si mon interprétation de ces anneaux est correcte, ce n'est certainement pas quelque chose que nous avons été capable de réaliser sur Terre.

M. Wydler. Dites-vous, lorsque vous utilisez ce terme, dans le cadre de votre déclaration, dans votre témoignage, que vous considérez qu'ils sont de nature interplanétaire ?

Dr. Harder. Oui, c'est exact.

M. Wydler. Très bien.

Dr. Harder. Dans ma déclaration, qui est accessible au transcripteur, I have gone through a little bit of argument suggesting why the outer of the three rings represents light that had been rotated through 90 degrees, so it would not pass through the polarizer, if it is polarized glasses. The next ring represented light that had been rotated 90 plus 180 degrees. If you have polaroid glasses and look at the right part of the blue sky, any afternoon, you can seen that the light is polarized, and as you rotate your polaroid glasses there is an alternate darkening-lightening, as you go through 180 degrees.

We can assume, to begin with, that the plane of the polarizer in his glasses was parallel to the plane of the undisturbed polarized light from the general direction of the object. If then something affected the light so as to turn its plane of polarization through 90 degrees, the portion that had been originally polarized would not pass through the glasses. Likewise, for light that had had its plane of polarization turned through 90 plus 180 degrees, 90 plus 360 degrees, and so on, there would be a partial extinction of light.

On this basis, the outer dark ring was due to the rejection by the polarizing filter of the glasses of light which had had its plane of polarization turned through 90 degrees, the next outermost band by light that had been turned through 270 degrees, et cetera.

This interpretation is strengthened by Webb's observation that the dark rings were narrower than the brighter areas between them; this is what should be expected on the basis of the above explanation.

What hypotheses can be constructed that might account for this unusual observation? There are at least two that have interesting implications for the propulsion problem. First by the Faraday effect, a magnetic field parallel to the path of the light could so rotate the plane of polarization. A quick calculation using the properties of the atmosphere shows that a field of 200000 gauss, operating over a distance of 130 feet ? 40 meters ? could turn the plane 90 degrees; this is indeed a very intense and extensive magnetic field and, of course, would only account for one ring. Three rings would require a million gauss over the same distance.

We have been able to achieve these field strengths in the laboratory for only fractions of seconds over very small distances. However, the principal argument against this hypothesis is the conclusion that were such a field brought at all close to the surface of the earth its effect would be to induce very strong remnant magnetism in nearly every piece of iron within several hundred yards. This has not been found.

We have been able to achieve that kind of field strength for fractions of seconds only over short distances on earth, or at least we, on earth. [sic] [NCAS Editor's note: apparent severe garble in the transcription]

However, there has been a suggestion made earlier that a very strong magnetic field might so saturate certain iron cores of electrical machinery as to explain some of the observed phenomena of electrical malfunctioning.

Despite the above-described observation, there is little reason to believe that magnetic fields, of themselves could be of much use in propelling a spacecraft, although there has been much uninformed speculation about this in popular UFO publications. The simple reason is that we cannot produce a north pole without at the same time producing a south pole. Tills is a consequence of fundamental theory. Such a dipole cannot exert a force in conjunction with a uniform magnetic field, such as the earth may be assumed to have in a given locality, though it can produce a force in a nonuniform field.

To go beyond the above discussion would be rather speculative, but it is just here that we find a stimulus and challenge to scientific theory. It is almost circular to say that when we find a phenomenon we understand but vaguely we have also found a means of advancing our understanding; this has been particularly true in astronomy.

Concerning the propulsion of UFO's, a tentative hypothesis would be that it is connected with an application of gravitational fields that we do not understand.

Gravitation remains one of the enigmas of modern science, although there have been some advances in its understanding, beyond general relativity, in the past decade. There are theoretical grounds for believing there must exist a second gravitational field, corresponding to the magnetic field in electromagnetic theory, and that the interaction between these two fields must be similar to that between the electric and magnetic fields.

This interaction and its exploitation forms the basis for our modern electrical generators and motors. Without the interaction, we would be back to the days of electrostatic attraction and of permanent magnets -- two phenomena that can produce only very weak forces when operating individually. Some day perhaps we will learn enough to apply gravitational forces in the same way we have learned to apply electromagnetic forces. This will depend upon advances in many fields of science. Some of the things required will be enormously increased sources of power from atomic fusion; very intense magnetic fields and current densities, perhaps from superconducting sources; and extremely strong materials to contain mechanical forces. Some of these advances are approaching, or are on the horizon. Others we have yet to see clearly.

May I close this part of our discussion by recalling the statement that the most important secret of the atomic bomb was that it worked. This gave the crucial impetus to other nations in their own efforts to duplicate the research of the United States. In the UFO phenomena we have demonstrations of scientific secrets we do not know ourselves. It would be a mistake, it seems to me, to ignore their existence.

I have further comments on UFO's and high-strength materials, but perhaps the committee would rather interrupt at this point before I go on to that second subject?

M. Roush. Des questions?

Je pense que vous devriez continuer, Dr. Harder, parce que si nous commençons les questions il devient impossible d'arrêter ces personnes.

M. Boone. M. le président, puis-je poser une question ?

M. Roush. Allez-y, M. Boone.

M. Boone. Have you concluded that what you have just told us is true, we should not ignore their existence?

Dr. Harder. Je n'ai pas de doute quant à la véracité de l'observateur qui a vu cette chose dans le ciel ; je le connais personnellement.

M. Boone. Je ne parle pas de l'observateur, je parle de votre remarque, et des intéractions magnétiques, si vous le voulez, électromagnétiques, etc., lorsque vous dites que nous devons sans l'ombre d'un doute admettre l'existence de ces -- je suis désolé je ne peux vous citer exactement. Mais votre dernière phrase ici est ce à quoi je réfère.

It does seem like an obvious conclusion resulting from all the previous remarks you said about some supernatural, if you will --

Dr. Harder. Oh, heavens, I never suggested that, I hope.

Mr. Boone. Well, let me say, science fiction propulsion system, then.

Dr. Harder. Well, sir, what we have been discussing this morning, and this afternoon, is perhaps closer to science fiction than anything. I hope it is more science than fiction, however.

Mr. Roush:. Poursuivez, docteur Harder.

Dr. Harder. Les fois où des fragments physiques d'ovnis ont été trouvés sont malheureusement rares. A ma connaissance, il n'y a qu'une seule découverte bien authentifiée, et ce fut au Brésil, en en . L'histoire de sa découverte est contenue dans le chapitre 9 de The Great Flying Saucer Hoax, écrit par le docteur Olavo T. Fontès.

En bref, plusieurs petits fragments métalliques furent récupérés par des pécheurs près de la ville côtière d'Ubatuba, Sao Paulo, après avoir vu ce qu'ils décrivirent comme l'explosion brillante d'un disque volant. Certains des fragments flamboyants furent éteints dans l'eau près de la côte, d'où ils furent récupérés.

Fontès se procura 3 des fragments pesant moins de 1/10ème de 1 once chacun, et fit analyser l'un d'entre eux au Laboratoire de Production Minérale dans le Ministère de l'Agriculture brésilien. Le résultats de la 1ʳᵉ analyse furent que la substance était du magnesium d'un degré de pureté inhabituellement élévé, et qu'il y avait une absence de tout autre élément métallique.

Sur la base du 1er examen un 2nd test spectrographique fut réalisé, utilisant la plus grande précaution et les instruments les plus modernes. Le 2nd rapport fut à nouveau marqué par des références à l'"extrême pureté" de l'échantillon. Même des impuretés parfois détectées en raison de la contamination par la tige de carbone utilisée comme électrode furent absentes. Un test supplémentaire, utilisant la diffraction des rayons X, ne parvint pas à dégager aucun autre composant métallique.

Un des morceaux fut envoyé par avion en Californie et fut analysé. J'ai le rapport ici. Ils utilisèrent l'analyse par activation des neutrons et découvrirent un total de 1/10ème de 1 % d'éléments métalliques autres que le magnesium, 500 parts par million de zinc, qui incluaient zinc, ce qui est intéressant, et de petites quantités de barium et de strontium.

Il est certain que ce métal est d'une pureté extraordinaire, certainement bien plus que sont capables d'en produire des pécheurs à Ubatuba.

Quel pourrait être l'usage de tel magnesium de haute pureté dans le contexte d'une vaisseau spatial ? Un indice réside dans sa structure crystalline. Il s'agit d'une structure en paquets hexagonaux rapprochés, qui est a ce regard semblable aux métaux de haute résistance que sont me beryllium et le titanium. Les crystaux hexagonaux have but one slip plane, and this tends to make them brittle but strong.

One of the reasons for slip along crystal planes is that local imperfections in the crystal, or foreign atoms, create lines of stress concentration that move rapidly through the crystal, producing deformation.

If these imperfections, or dislocations, could be eliminated, the theoretical strength of the crystal lattice itself might be approached. This strength is on the order of millions of pounds per square inch for any materials. Carefully prepared 1/4-inch diameter glass rods, etched to remove microscopic surface cracks and then lacquered, have withstood stress of 250000 psi for i hour. Fused silica fibers have been stressed to 2 million psi.

Thus, foreign atoms within a crystal lattice are focal points for dislocations -- points of stress concentration where the crystal lattice itself tears and slips. We can imagine that a high-purity crystal, free of surface and internal imperfections, would achieve fantastic strengths. Indeed, with the advent of iron whiskers, and boron fiber reinforced composites, we are already approaching some of these strengths, but only for extremely small diameter fibers.

Should, by any good fortune, further samples of UFO material be found, there may be further clues that would spur on research into high-strength materials, and perhaps give us hints of how to achieve superstrength in materials that are larger than the tiny fibers we have produced so far.

Needless to say, if we persist in denying the reality of UFO s we will not be looking for such samples, and may indeed reject them as having no importance when they are brought to our attention.

That is the conclusion of my prepared statement. I would like to comment on some of the suggestions as asked by Congressman Rumsfeld earlier.

I conclude in some of my colleagues' recommendations that a multiple-faceted exploration be made of this subject, preferably at several institutions simultaneously.

I have some suggestions as to how we could acquire additional scientific data even at the present time.

This is a three-point program which involves first the establishment of an early warning network, which the Colorado project began last February. Then to take advantage of one of the characteristics of UFO sightings: that they, in many instances, are seen on one or two successive nights.

We could have prearranged instrument packages which are arranged for instant transportation to locations where UFO's have been sighted. If the budget for such a program were low, you might be able to borrow such things and have them ready at various universities where the instruments were otherwise occupied for research.

That would be the second point of this investigation.

The third point would be the cooperation of the Air Force for logistics and high-speed transport to crucial areas on a 24-hour basis.

Now, that three-point program may well bring to us physical data that so far has appeared only in anecdotal, still from essential amateurs who happened just accidentally to be at the right place. It was truly a fortunate accident when Mr. Webb was there to make the observation I described earlier.

Mr. Roush. Cela conclut-il votre déclaration ?

Dr. Harder. Cela conclut ma déclaration.

Déclaration préparée du Dr. James A. Harder

Je suis particulièrement ravi de cette opportunité de présenter à votre Commité certaines de mes points de vue sur le problème des Objets Volants Non Identifiés et d'indiquer certains des domaines dans lesquel je pense qu'une enquête plus poussée de ce problème pourrait nous fournir des indices scientifiques qui apporteraient an important impetus to basic and applied research in the United States.

There have been strong feelings aroused about UFO's, particularly about the extra-terrestrial hypothesis for their origin. This is entirely understandable, in view of man's historic record of considering himself the central figure in the natural scene; the extra-terrestrial hypothesis tends inevitably to undermine the collective ego of the human race. These feelings have no place in the scientific assessment of facts, but I confess that they have at times affected me.

Over the past twenty years a vast amount of evidence has been accumulating that bears on the existence of UFO's. Most of this is little known to the general public or to most scientists. But on the basis of the data and ordinary rules of evidence, as would be applied in civil or criminal courts, the physical reality of UFO's has been proved beyond a reasonable doubt. With some effort, we can accept this on an intellectual level but find a difficulty in accepting it on an emotional level, in such a way that the facts give a feeling of reality. In this respect, we might recall the attitude many of us have towards our own deaths: We accept the facts intellectually, but find it difficult to accept them emotionally.

Indeed, there are flying saucer cultists who are as enthusiastic as they are naive about UFO's -- who see in them some Messianic symbols -- they have a counterpart in those individuals who exhibit a morbid preoccupation with death. Most of the rest of us don't like to think or hear about it. This, it seems to me, accurately reflects many of our attitudes towards the reality of UFO's -- natural, and somewhat healthy, but not scientific.

In my remaining statements, you will note that I have tacitly assumed the reality of UFO's as a hypothesis underlying my assessment of the importance of this subject for scientific study.

1. Le problème de la propulsion ovni

By way of introducing the propulsion problem of UFO's, I will review a sighting near the City of Corning in northern California during the night of August 13, 1960, by two California. Highway patrolmen. During that night and several succeeding nights there were many reports of UFO's over northern California, but this particular event is important not only because of the fact that it has been well authenticated (see Appendix I p. 114) but because of the relatively long time and close nature of the observations. My condensed description that follows is from the official report filed the next day by the two officers (see Appendix II p. 114); from a half-hour taped interview conducted three days later by myself and Dr. Carl Johannessen of the University of Oregon; from a letter written by Officer Charles A. Carson to Walter N. Webb (Charles Hayden Planetarium, Boston, Massachusetts) dated November 14, 1960; and from a telephoned interview conducted by Dr. James McDonald with Mr. Carson on October 27, 1966.

Les officiers Scott (Stanley E. Scott) et Carson (Charles A. Carson) were searching for a speeding motorcyclist along Hoag Road, east of Corning, California, between U.S. Highway 99O and 99E, when they saw what at first appeared to be a huge airliner dropping from the sky. Il était 23 h 50. They stopped and leaped from the patrol car in order to get a position on what they were sure was going to be an airplane crash. From their position outside the car the first thing they noticed was an absolute silence. Still assuming it to be an aircraft with power off, they continued to watch until the object was probably within one hundred to two hundred feet off the ground, whereupon it suddenly reversed completely, traveling at high speed back up the 45 degree glide path it had been taking, and gaining about 500 feet altitude. This observation was from a distance of one-half to one mile. They said it was about the size of a DC-6 without wings; Officer Carson later made a sketch which shows an elliptical object 150 feet long and 40 feet high. It was a very clear night, with no clouds, and as the object hovered for about a minute they got a good look at it. It was obviously not an aircraft of any design familiar to them, they said. It was surrounded by a white glow, making the object visible. At each end there were definite red lights, and at times five white lights were visible between the two red lights. They called the night dispatching office at the County Sheriff's Office and asked that other cars be sent, and that all other cars in the area be alerted.

The object then drifted westward towards them, losing altitude, and got within some 150 yards of them ("easy pistol range") before drifting eastward again. During this time it performed "aerial feats" that seemed unbelievable: It was capable of moving in any direction -- up, down, back and forth. At times the movement was very slow, and at times completely motionless. It could move at extremely high speeds, and several times they watched it change directions or reverse itself while moving at unbelievable speeds.

As the object moved away from them towards the east, they followed at a judicial [sic] distance, encouraged by the expectation that they were to be joined by other officers. At that time they also radioed the Tehama County Sheriffs Office requesting that they contact the local radar base. By telephone the radar operator confirmed the UFO and stated that it was unidentified. (Note: The two officers drove the next day to the local radar base, were refused permission to talk to the radar operator that had been on duty, and were given what Carson described as the "ice water treatment" by the commanding officer.)

There follow many interesting details of their hide-and-seek chase with the object over the next two hours. However, when we restrict our attention to the propulsion problem, the significant facts are:

  1. il n'y avait pas de bruit observable
  2. l'ovni pouvait rester immobile (semblait flotter comme s'il était dans l'eau) et se déplaçait dans toute direction sans modifier son orientation
  3. il pouvait maintenir de très grandes accélérations et se déplacer très rapidement
  4. il pouvait rester immobile ou se déplacer relativement lentement pendant au moins 2 h dans des circonstances qui precluded suspension by aerodynamic lift forces.

What can we learn about the propulsion of UFO's from the information provided by the observations of these two police officers? Mainly, it is negative information: From the silence it seems impossible that it could have been supported by a jet or rocket reaction. There are further considerations involving specific impulse, energy, etc., that we need not go into here, that provide compelling arguments against any conventional way of counteracting the earth's gravitational field. There remains a slight possibility of developing sufficient reactive force by expelling relativistic neutrinos, for they would not be intercepted by the earth under a UFO and would not be noticed. Expelling neutrons would have this same advantage, but in the quantities required they would induce far more radioactivity than has ever been measured at sites where UFO's have come close to the ground or have been reported to have landed.

Fortunately, there has been at least one observation that tends to provide a bit of positive information. Mr. Wells Allen Webb, an applied chemist with a master of science degree from the University of California, was one mile north of Spain Flying Field, seven miles east of Yuma, Arizona, just off U.S. Highway 80, when his attention was drawn to the sky to the north by some low-flying jet aircraft. Then he noticed a small white cloud-like object in an otherwise cloudless sky. He watched for about five minutes as it traveled eastward; as it reached a spot north northeast of his location, it abruptly altered shape from being oblong and subtending about half the angle of the full moon (about 15 minutes of arc) to being circular and subtending about 5 minutes of arc. Webb was wearing polaroid glasses, and noted that there appeared around the object a series of dark rings, the outermost of which was about six times the diameter of the central white or silvery object, or about the diameter of the full moon. The object or cloud then decreased in apparent diameter, as if it were traveling away from him, and disappeared in another few minutes. During this time Webb repeatedly took off his glasses and then put them back on, noting each time that the rings appeared only when he was wearing the glasses. He did not know what to make of the sighting, but took notes, including the fact that it was about 10 in the morning. The date: 5 May 1953.

One of the first things to note about the situation as described in the account is that the dark rings were observed with polaroid glasses, but not without them. The second thing is that from the orientation of the observer relative to the position of the sun at that time of day, the blue scattered light from the part of the sky that formed the background for the object was polarized. To this fortunate circumstance we must add the fact that Mr. Webb was curious about clouds, the effect of viewing them with polarized light, and took notes of what he observed. He did not, however, realize that he was observing the rotation of the plane of polarization of the blue light in the vicinity of the object. This was the interpretation I made some ten years later upon reading his account.

We can assume, to begin with, that the plane of the polarizer in his glasses was parallel to the plane of the undisturbed polarized light from the general direction of the object. If then something affected the light so as to turn its plane of polarization through 90 degrés, the portion that had been originally polarized would not pass through the glasses. Likewise, for light that had had its plane of polarization turned through 90 plus 180 degrés, 90 plus 360 degrés, and so on, there would be a partial extinction of light. On this basis, the outer dark ring was due to the rejection, by the polarizing filter of the glasses, of light which had had its plane of polarization turned through 90 degrés, the next outermost band by light that had been turned through 270 degrés, etc.

This interpretation is strengthened by Webb's observation that the dark rings were narrower than the brighter areas between them; this is what should be expected on the basis of the above explanation.

What hypotheses can be constructed that might account for this unusual observation? There are at least two that have interesting implications for the propulsion problem. First, by the Faraday effect, a magnetic field parallel to the path of the light could so rotate the plane of polarization. A quick calculation using the properties of the atmosphere shows that a field of 200000 gauss, operating over a distance of 130 feet (40 meters) could turn the plane 90 degrees; this is indeed a very intense and extensive magnetic field, and of course, would only account for one ring. Three rings would require a million gauss over the same distance. We have been able to achieve these field strengths in the laboratory for only fractions of seconds over very small distances. However, the principal argument against this hypothesis is the conclusion that were such a field be brought at all close to the surface of the earth its effect would be to induce very strong remnant magnetism in nearly every piece of iron within several hundred yards. This has not been found.

Despite the above-described observation, there is little reason to believe that magnetic fields, of themselves, could be of much use in propelling a spacecraft, although there has been much uninformed speculation about this in popular UFO publications. The simple reason is that we cannot produce a north pole without at the same time producing a south pole. This is a consequence of fundamental theory. Such a dipole cannot exert a force in conjunction with a uniform magnetic field, such as the earth may be assumed to have in a given locality, though it can produce a force in a nonuniform field.

To go beyond the above discussion would be rather speculative, but it is just here that we find a stimulus and challenge to scientific theory. It is almost circular to say that when we find a phenomena we understand but vaguely we have also found a means of advancing our understanding; this has been particularly true in astronomy. Concerning the propulsion of UFO's, a tentative hypothesis would be that it is connected with an application of gravitational fields that we do not understand.

Gravitation remains one of the enigmas of modern science, although there have been some advances in its understanding (beyond general relativity) in the past decade. There are theoretical grounds based on general relativity for believing there must exist a second gravitational field, corresponding to the magnetic field in electromagnetic theory, and that the interaction between these two fields must be similar to that between the electric and magnetic fields. This kind of interaction and its exploitation forms the basis for our modern electrical generators and motors. Without the interaction, we would be back to the days of electrostatic attraction and of permanent magnets -- two phenomena that can produce only very weak forces when operating individually. Someday perhaps, we will learn enough to apply gravitational forces in the same way we have learned to apply electromagnetic forces. This will depend upon advances in many fields of science: Some of the things required will be enormously increased sources of power from atomic fusion; very intense magnetic fields and current densities, perhaps from superconducting sources; and extremely strong materials to contain mechanical forces. Some of these advances are approaching, or are on the horizon. Others we have yet to see clearly.

May I close this part of our discussion by recalling the statement that the most important secret of the atomic bomb was that it worked. This gave the crucial impetus to other nations in their own efforts to duplicate the research of the United States. In the UFO phenomena we have demonstrations of scientific secrets we do not know ourselves. It would be a mistake, it seems to me, to ignore their existence.

2. Les ovnis et les UFO's AND HIGH-STRENGTH MATERIALS

The instances in which physical fragments of UFO's have been found are disappointingly few. To my knowledge, there is only one well-authenticated finding, and that was in Brazil in 1957. The story of its discovery is contained in Chapter 9 of The Great Flying Saucer Hoax (Coral B. Lorenzen, The Willeam-Frederick Press, New York, 1962) written by Dr. Olavo T. Fontes.

Briefly, several small metallic fragments were recovered by some fishermen near the coastal town of Ubatuba, Sao Paulo, after they saw what they described as a brilliant explosion of a flying disc. Some of the fiery fragments were extinguished in the water near the shore, where they were recovered. Fontes acquired three of the fragments that weighed less than a tenth of an ounce each, and had one of them analyzed at the Mineral Production Laboratory in the Brazilian Agricultural Ministry. The results of the first analysis was that the substance was magnesium of an unusually high degree of purity, and that there was an absence of any other metallic element (Lorenzen, ibid, p. 99). On the basis of the first examination a second spectrographic test was conducted, using the utmost care and the most modern instruments. The report was again marked by references to the "extreme purity" of the sample. Even impurities that are sometimes detected due to contamination from the carbon rod used as an electrode were absent. A further test, using X-ray diffraction, failed to turn up any other metallic component.

What could be the use of such high-purity magnesium in the context of a spacecraft? One clue lies in its crystalline structure: It is close packed hexagonal, and is in this regard similar to the high-strength metals beryllium and titanium. Hexagonal crystals have but one slip plane, and this tends to make them brittle but strong. One of the reasons for slip along crystal planes is that local imperfections in the crystal, or foreign atoms, create lines of stress concentration that move rapidly through the crystal, producing deformation. If these imperfections, or dislocations, could be eliminated, the theoretical strength of the crystal lattice itself might be approached. This strength is on the order of millions of pounds per square inch for many materials. Carefully prepared 1/4 inch diameter glass rods, etched to remove microscopic surface cracks and then lacquered, have withstood stresses of 250000 psi for one hour (C. J. Phillips, American Scientist, v. 53, no. 1, p. 32). Fused silica fibers have been stressed to 2000000 psi.

Thus, foreign atoms within a crystal lattice are focal points for dislocations -- points of stress concentration where the crystal lattice itself tears and slips. We can imagine that a high-purity crystal, free of surface and internal imperfections, would achieve fantastic strengths. Indeed, with the advent of iron whiskers, and boron fiber reinforced composites, we are already approaching some of these strengths, but only for extremely small diameter fibers.

Should, by any good fortune, further samples of UFO material be found, there may be further clues that would spur our research into high-strength materials, and perhaps give us hints of how to achieve super-strength in materials that are larger than the tiny fibers we have produced so far. Needless to say, if we persist in denying the reality of UFO's, we will not be looking for such samples, and may indeed reject them as having no importance when they are brought to our attention.

M. Roush. Il y a-t-il des questions ?

Bien, si non, passons à notre participant suivant. Notre prochain participant est le docteur Robert M. L. Baker, Jr.

Dr. Baker, encore une fois nous reconnaissons votre éminence dans votre domaine, et nous sommes très heureux de vous avoir ici comme participant à ce symposium. Vous pouvez commencer.