Des visiteurs du Cosmos

Zaitsev, ZaitsevVyacheslav K.: Spoutnik n° 1, juin 1967
Le dessin représentant ce "cosmonaute" a été découvert sur des rochers aux environs de la ville de Ferhana (République Soviétique d'Ouzbékistan)    n1RR0 : Un erratum du n° 2 de spoutnik indiquera que cette légende s'appliquait en fait à une illustration de la page 110.
Le dessin représentant ce "cosmonaute" a été découvert sur des rochers aux environs de la ville de Ferhana (République Soviétique d'Ouzbékistan) n1RR0 : Un erratum du n° 2 de spoutnik indiquera que cette légende s'appliquait en fait à une illustration de la page 110.

Des descendants des martiens vivent à nos côtés

Le Christ était un cosmonaute.

Il y a douze mille ans les Péruviens ont vu des vaisseaux spatiaux.

En étudiant la Bible, les mythes et les textes apocryphes, un jeune chercheur soviétique est amené à émettre une extraordinaire hypothèse.

Viatcheslav K. Zaïtsev, licencié en philosophie, spécialiste en littérature yougoslave, exerce les fonctions de maître-assistant de recherches à l'Institut des Littératures de l'Académie des Sciences de l'U.R.S.S.

C'est en lisant les comptes-rendus des travaux des savants russes Constantin Tsiolkovski et Nicolas Rinine, que Zaitsev eut l'idée de que notre planète se trouvait, depuis des temps immémoriaux, dans un circuit de contacts intragalactiques.

Pendant 30 ans, Zaïtsev a rassemblé des documents, susceptibles d'appuyer sa théorie. En 1959, il a publié 2 ouvrages : "Réminiscences cosmiques dans les inscriptions monumentales antiques", et "L'évolution de l'Univers et la raison". Il y avance l'hypothèse selon laquelle la Terre aurait été visitée à plusieurs reprises par des représentants de civilisations différentes.

A mesure que se développe notre connaissance du monde, le nombre des questions s'accroît plus vite que celui des réponses ou des découvertes. Pour chaque mystère percé à jour, l'humanité paie son tribut en doutes et en tourments nouveaux. Mais n'est pas là le caractère le plus fascinant de la connaissance ?

premières pages 108 et 109 de l'article d'origine
premières pages 108 et 109 de l'article d'origine

Au cours de l'année 1965, la revue allemande Das Vegetarische Universum a publié une information à propos de la découverte d'un archéologue chinois. Voici ce qu'elle dit :

On trouve, à la frontière de la Chine et du Tibet, une région montagneuse riche en cavernes que l'on nomme Baïan-Kara-Oula. Depuis un quart de siècle déjà les archéologues découvrent dans cette région d'étranges disques de pierre recouverts de signes incompréhensibles, dessins et hiéroglyphes. Il y a plusieurs millénaires, à l'aide d'instruments de travail inconnus, les habitants des cavernes avaient réussi à façonner la roche pour en faire ces disques dont on a découvert jusqu'à présent 716 exemplaires.

Tous ces disques, à la manière des disques phonographiques, présentent un orifice central d'où part un double sillon en forme de spirale qui va s'achever à la bordure extérieure. La revue allemande note à propos de ces sillons : Bien entendu, il ne s'agit pas d'un sillon d'enregistrement sonore, mais d'une forme d'écriture, la plus étrange que l'on ait jamais découverte en Chine, ou même dans le monde entier.

Durant 20 ans, les archéologues et les spécialistes du déchiffrement des inscriptions antiques, ont multiplié les efforts pour tenter de percer le mystère de ces spirales. Or, la solution s'est révélée, en fin de compte, à tel point stupéfiante que l'Académie de Préhistoire de Pékin a tout d'abord refusé à son auteur, le professeur Tsoum-Oum-Nui, l'autorisation de faire une communication écrite sur ses résultats. Lorsque, enfin, cette autorisation lui a été accordée, l'archéologue chinois, en collaboration avec 4 de ses collègues, a publié ses travaux sous le titre mystérieux de : Inscriptions spiraloïdes narrant l'arrivée de vaisseaux spatiaux qui, selon le texte gravé sur les disques, aurait eu lieu voici 12000 ans.

Dans les cavernes de haute montagne de Baïan-Kara-Oula, vivent les tribus "Dropa" et "Ham". Les membres de ces tribus sont de forts petite taille et de corpulence grêle. Leur taille oscille autour de 1,30 m. Jusqu'à présent, les savants n'ont réussi à les rattacher à aucun groupe ethnique précis. Les informations concernant ces tribus sont d'ailleurs très peu nombreuses.

Après avoir déchiffré les inscriptions gravées sur les disques, Tsoum-Oum-Nui et ses collègues, ont découvert dans le texte des allusions aux tribus Dropa et Ham : Les Dropa sont descendus des nuages dans leurs planeurs aériens. Et 10 fois, jusqu'au lever du Soleil, hommes, femmes et enfants se cachèrent dans les cavernes. Mais à la fin ils comprirent les signes et virent que cette fois-là les Dropa étaient venus dans des intentions pacifiques...

Les pages 110 et 111 de l'article d'origine
Les pages 110 et 111 de l'article d'origine

A ce sujet, l'auteur de l'article allemand ironise : Apparemment, on peut supposer qu'un membre de la tribu des Ham, expert en l'art d'écrire, s'est permis une allusion spirituelle aux vaisseaux aériens n2Jeu de mots intraduisible : l'expression vaisseaux aériens désignant ce que nous appelons "vaisseaux fantômes". À moins que cela ne soit à mettre au compte de la superstition. Cependant, lui-même rejette telles suppositions. Ne trouve-t-on pas , en effet, d'autres inscriptions de la tribu des Ham, dans lesquelles on exprime le regret de la perte de vaisseaux aériens n3Jeu de mots intraduisible : l'expression vaisseaux aériens désignant ce que nous appelons "vaisseaux fantômes" appartenant à leur propre tribu, perte survenue à la suite d'un atterrissage dans des montagnes inaccessibles, regret aussi de n'avoir pu réussir à construire de nouveaux vaisseaux !

Selon l'opinion des archéologues chinois, les inscriptions de Baïan-Kara-Oula sont à tel point mystérieuses que la plus grande prudence s'impose dans leur interprétation et leur utilisation à des fins scientifiques.

Afin d'obtenir des informations complémentaires sur les disques, de petits fragments en ont été détachés et ont été envoyés aux fins d'analyse. Celle-ci a permis de faire une découverte étonnante. Les disques contenaient une proportion très considérable de cobalt et d'un autre métal. D'autres expériences ont mis en évidence un rythme de vibrations inhabituel, comme si les disques avaient été chargés ou avaient fait jadis partie d'un circuit électrique.

Aujourd'hui encore, les disques de Baïan-Kara-Oula restent une énigme irrésolue, en rapport avec d'étranges événements survenus voici quelque 12000 ans.

Les vieilles légendes chinoises parlent de tout petits hommes, maigres, aux visages jaunes, qui seraient descendus du ciel. Ces êtres étaient monstrueux : leurs têtes, d'une grosse anormale, étaient supportées par des corps incroyablement grêles et malingres. Leur apparence éveillait chez les humains un vif sentiment de dégoût, aussi, chacun les fuyait, tandis que de mystérieux personnages montés sur des chevaux rapides s'attachaient à les exterminer.

Telles sont les légendes. Or la réalité confirme ces légendes : les archéologues ont découvert, dans les cavernes de Baïan-Kara-Oula, les restes des tombes et de squelettes datant de 12000 ans. Ces restes proviennent d'êtres pourvus de crânes énormes et de membres atrophiés. Les premières expéditions archéologiques chinoises, qui mirent à jour ces sépultures, parlèrent dans leur compte rendus d'une espèce disparue de singes. Mais nul n'a encore jamais trouvé de tombes, ni de disques recouverts de signes graphiques qui soient l'œuvre de singes préhistoriques.

Dans tout cela, sans doute, il y a pas mal d'absurdité. Et le mystère s'épaissit encore du fait que les parois intérieures des cavernes sont, en plusieurs endroits, recouvertes de dessins représentant le Soleil levant, la Lune et les étoiles au milieu desquels sont figurées une quantité de petites taches (ou d'objets ?) de la taille d'un pois qui semblent s'approcher des montagnes et de la surface de la Terre.

Il existe, chez les peuples péruviens, une énigmatique légende qui raconte qu'en un temps fort reculé, sur le territoire qu'ils habitent, des hommes naissaient d'œufs de bronze, d'or ou d'argent tombant du ciel. Dans son livre célèbre "La Terre et les Hommes", Jean Elysée Reclus a attiré l'attention sur cette légende, mais sans lui donner d'explication.

Les siècles ont révélé que cette même légende a pris naissance également à des milliers de km de là. Cette fois, elle n'appartient plus au domaine de la recherche, mais à celui de... la peinture. Dans les fameuses fresques du Tassili, nous trouvons des sujets à "œufs". Ces fresques ont été découvertes au centre du Sahara par le lieutenant français Brenan. Une expédition, spécialement envoyée de France, a suivi ces traces, avec, à sa tête, Henri Lhote qui publia par la suite un livre À la recherche des fresques du Tassili. Le savant français découvrit que, sur les fresques, à côté de figures animales et de scènes de chasse, se trouvaient d'étranges personnages revêtus d'habits du type scaphandre et portant sur la tête des casques sphériques. On distingue très nettement sur les fresques les points d'attache réunissant casques et scaphandres. Or ces scaphandres ne présentent aucune analogie ni avec des costumes rituels, ni avec des costumes de chasse.

Les 2 premières pages 112 et 113 de l'article d'origine
Les 2 premières pages 112 et 113 de l'article d'origine

Il est encore plus difficile d'invoquer d'hypothétiques chasseurs qui se seraient servis de coquilles d'œufs d'autruche, en guise de casques, supposition que formulent cependant certains chercheurs. En effet, le diamètre maximum de l'œuf d'autruche n'est guère supérieur à 15 cm. Quant à Henri Lhote, il a donné à ces énigmatiques personnages l'appellation conventionnelle de "martiens".

Le savant français, décrivant les étranges compositions qui couvrent les parois des grottes de Tassili, attire particulièrement l'attention sur l'un des dessins. Ce dessin représente un homme, sortant d'un objet de forme ovoïde et recouvert de cercles concentriques évoquant un œuf, soit, moins vraisemblablement, un escargot.

N'existe-t-il pas un rapport entre la légende péruvienne et les fresques du Tassili ?

Mais là ne s'arrête pas le parallèle. Plus tard, le même sujet trouve une expression dans la sculpture grecque antique. Les Dioscures, Castor et Pollux, ainsi d'ailleurs qu'Hélène et Némésis sont représentés par certains sculpteurs avec sur la tête des fragments de coquilles d'œuf. Selon certains mythes grecs, ces personnages seraient nés d'œufs d'origine céleste.

Comment a donc pu se former l'idée si extravagante de faire naître un homme dans un œuf ? Quiconque a-t-il jamais été en mesure d'observer dans la réalité un phénomène semblable ? Mais, dira-t-on, peut-être est-ce par analogie avec la naissance des oiseaux ou des poissons ? Mais pourquoi alors faire intervenir le ciel d'où les œufs sont censés tomber ?

L'une des variantes de la légende sud-américaine fait état d'œufs descendant du ciel sur des fleurs de pissenlit ? Comment interpréter une telle affirmation ?...

En fait, il n'existe aucune explication de ces croyances. Alors pourquoi ne pas suggérer une hypothèse, même si elle doit paraître fantastique premier abord ?

Le thème des œufs célestes, comme n'importe quel mythe ou légende, a pu surgir de l'observation de certains phénomènes réels, apparemment en rapport avec l'espace céleste. Il est permis de supposer que l'antique observateur a effectivement assisté à l'atterrissage d'un... conteneur dans lequel se trouvait un homme vivant. On imagine sans difficulté que, devant un spectacle semblable, il a pu se dire : voilà un homme qui naît d'un œuf tombé du ciel.

Au cours des fouilles menées à différentes époques dans les districts de Aomori et Ivate, les archéologues (...).