Le crash de l'homme tomate

Détail de la photo 1 montrant des éléments bien terrestres, comme la monture métallique de lunettes ou un câble électrique
Détail de la photo 1 montrant des éléments bien terrestres, comme la monture métallique de lunettes ou un    câble électrique

En 1979, Willard McIntyre, membre du MARCEN (Mutual Anomaly Research Center and Evaluation Network), contacte l'OUFOIL pour lui faire part d'une correspondance avec un homme du Tennessee depuis décembre 1978.

Cet homme, qui n'est pas nommé, lui a envoyé un tirage 8x10 sur papier glacé des restes carbonisés d'une tête et d'un torse, qu'il affirme être extraterrestres. McIntyre lui répond penser qu'il s'agit plutôt d'un pilote brûlé dans un avion léger et, en janvier 1979, le correspondant répond en lui racontant une histoire relativement semblable à celle de Robert Willingham.

Alors jeune photographe de la Marine basé à White Sands (Nouveau-Mexique), notre homme aurait été affecté à documenter divers sites d'essais atomiques et photographier les effets secondaires des explosions.

Le mercredi 7 juillet 1948, on lui aurait fait prendre l'avion pour le Mexique, pour se rendre au sud de Laredo (Texas), prendre des photographies d'un crash de soucoupe volante de 90 pieds de diamètre et de son occupant décédé. Selon lui, le corps n'avait pas d'apparence humaine, et on lui avait imposé le secret l'affaire (donc rompu au moins en 1978).

En novembre, il envoie le négatif d'origine à McIntyre. Un autre négatif est envoyé en mai montrant un corps brûlé étendu dans la végétation sur le flanc d'une colline.

L'homme se disant préoccupé de poursuites possibles par le gouvernement, un accord est conclut pour conserver son anonymat.

Contre-enquête

Analyse virtuelle

Détail de la photo 2 montrant le corps étendu dans la végétation et un uniforme ressemblant à ceux de 1957
Détail de la photo 2 montrant le corps étendu dans la végétation et un uniforme ressemblant à ceux de        1957

McIntyre déclare néanmoins avoir vérifié l'exactitude de son passé militaire, et envoyé les négatifs d'origine à Eastman Kodak pour analyse :

La conclusion de Eastman Kodak, que nous avons initialement considéré douteuse en raison de la méthodologie utilisée, tend vers un négatif traité il y a au moins 30 ans. Les traces au micro densitometer du négatif nous ont montré qu'aucune tricherie délibérée n'a été faite, du moins photographiquement, dans la production du négatif.

Ron Schaffner, alors directeur de l'OUFOIL, entreprend de vérifier ce point. Il écrit à Kodak, joignant les photos, en demandant des informations sur la qualité des tirages, la période et les noms et titre de la personne qui aurait effectué l'analyse. Kodak répond ne pas être au courant d'un quelconque travail effectué sur les clichés fournis, ajoutant que Kodak ne ferait de toute façon aucun des tests d'authenticité désirés s1Lettre de Kodak à Sahffner, 26 janvier 1981.

Diagnostic

Par la suite l'OUFOIL interroge le directeur de l'équipe de l'Institut Burns (Hospital Shriners pour les Enfants Estropiés, à Cincinnati, Ohio, connu pour son travail sur les patients brûlés) au sujet des photographies. Celui-ci répond qu'il s'agit du corps incinéré d'un homme. Pour lui, le gonflement de la tête a été provoqué par un flash de chaleur extrême.

Du moins photographiquement. Les négatifs sont également envoyés à William Spaulding du GSW, qui va spéculer que les images montrent les restes d'un singe mort utilisé dans les expérimentations de fusées V-2 dans les années 1940s et 1950s.

En fait l'examen des photos montre qu'il s'agit bien d'un corps humain, les "antennes" étant des câbles et des lunettes pouvant être apperçues sur la photo. Il semble que l'histoire du secret soit vraie, mais due au fait que l'appareil, américain, avait été abattu par erreur par d'autres américains.