La rencontre de Marcilly

Le jeudi 30 septembre 1954 à 16:30, à Nouatre (Indre-et-Loire)/Marcilly-sur-Vienne dans une région rurale assez à l'écart, témoin (contremaître responsable d'une équipe de 8 maçons) n1ancien résistant pendant la 2de guerre mondiale, blessé au Luxembourg, se sépare de ses ouvriers. Il se sent envahi d'une certaine torpeur et se demande soudain où il va. Puis, tout à coup, il se trouve en face de la plus étrange apparition : séparé de lui de moins de 10 m environ, un peu au-dessus de lui, sur le talus, se trouve 1 homme dont la tête est couverte d'un casque fait d'un verre opaque, et muni d'une visière qui descend jusque sur sa poitrine. Il porte une combinaison grise et des petites bottes. Il tient à la main un objet alongé qu'on aurait pu prendre pour un revolver ou peut-être une barre métallique. Sur sa poitrine se trouve un projecteur. Cet homme étrange est debout devant un grand dôme brillant, qui "flotte" à peu près à 90 cm au-dessus du sol. Sur la coupole de la machine se trouvent des objets en forme d'ailes ou de lames qui tournent. Puis :

Soudain l'homme étrange disparut, je ne m'explique pas comment, car je ne l'ai pas vu se déplacer alors que je ne l'avais pas quitté des yeux ; il s'est évanoui comme une image qu'on efface d'un seul trait. J'entendis alors une sorte de sifflement, si fort qu'il couvrait le bruit de nos excavateurs ; la soucoupe s'éleva par bonds successifs, verticalement, puis, elle aussi, s'effaça dans une sorte de brume bleue, comme par miracle.

Gatay tente de s'enfuir mais est comme cloué au sol. Il est "paralysé" pendant toute la scène. Ses ouvriers le sont aussi. Aucun d'eux ne croyait auparavant à la réalité des "soucoupes". Dès qu'il peut de nouveau bouger, Gatay se précipite vers ses ouvriers en criant : Avez-vous vu quelque chose ? M. Beurrois lui répond : Oui, une soucoupe volante ! Et l'homme qui conduisait l'excavateur, M. Lubanovic, ajoute : Il y avait un homme habillé comme un plongeur. 4 autres ouvriers : MM. Sechet, Villeneuve, Rougier et Amiraut, un conducteur de camion, confirmeront tous les détails de la scène.

Après l'incident, Gatay souffrira d'insomnies, de forts maux de tête et perdra l'appétit pendant une semaine. Les 8 hommes ne seront cependant pas convaincus que les soucoupes volantes viennent d'un autre monde. Ils sont sûrs au contraire qu'elles font partie d'expériences secrètes d'une nation bien terrestre, probablement la France.

L'affaire sera reprise par la presse s1France-Soir, 3 octobre 1954 s2Ici-Paris, 11 octobre 1954.