Le vendredi 18 juillet 1952 à 18:10, témoin, ingénieur géologue, se promène à pied près du lac Chauvet (Puy-de-Dôme). Il fait très beau temps, le ciel est bleu azur avec un fort vent d'ouest.
En regardant vers le sud, il remarque dans le ciel un objet de forme discoïdale, venant de l'ouest, se déplaçant silencieusement à et vitesse constante vers l'est. Le témoin se saisit alors de l'appareil photo qu'il porte sur lui, un 24x36 Zeiss Ikonta équipé d'un objectif de 45 mm. Il prend 4 clichés, pendant mardi 25.
Lorsque l'engin est trop loin pour le photographier correctement, Le témoin prend ses jumelles pour suivre l'objet qui s'éloigne et le voit disparaître, quasi instantanément, comme s'il s'évanouissait sur place. Au total, l'observation a duré moins de .
Le témoin aurait cependant toujours refusé de croire en la réalité des ovnis, et pour ce qui est de l'objet qu'il a photographié, pense qu'il peut s'agir d'une maquette volante, ou - plus étonnamment pour un témoin direct - de poussière cosmiques agglomérées (sic).
En 1954, les 4 photos sont publiées pour la première fois dans le livre d'Aimé Michel, Lueur sur les soucoupes volantes.
En 1972, Pierre Guérin, qui s'intéresse au phénomène et obtient les
négatifs originaux, se livre à des calculs et examens approfondis des négatifs, dans différentes revues
ufologiques, concluant "mathématiquement" (par triangulation) à la réalité d'un disque volant. Il écarte
définitivement toute falsification (retouche) ou artefacts photographiques (tâches de développement).
En 1992, Guérin procède à de nouvelles analyses des clichés : celles-ci
révèlent de nouveaux éléments qui confortent le témoignage. Ce travail sera publié en
l'année suivante à l'année suivante 1Guérin, P.: "A Scientific Analysis of Four Photographs of a Flying Disk Near Lac
Chauvet", JSE,
vol. 8 (1994), n° 4, pp. 447-469, ainsi que dans son dernier livre 2Guérin, P.: "Un cas apparemment parfait : les photos du Lac Chauvet", in OVNI
- Les mécanismes d'une désinformation, Albin Michel 2000, ISBN 2-226-12022-X, pp. 119-124.
Hélas, les négatifs de ces 4 clichés seront perdus dans l'intervalle. Guérin évalue
le diamètre du disque à 15 m environ, se déplaçant à 170 km/h à 590 m d'altitude 3VSD 2007 H.
En avril 2016, l'équipe d'IPACO produit un nouveau rapport d'analyse qui conclut à l'utilisation
probable d'un pigeon d'argile 4Antoine Cousyn, François Louange
et Geoff Quick
avec la contribution de Gilles Munsch, Francine Cordier, Patrice Seray et Raymond Piccoli
en partenariat avec la Commission 3AF / Sigma2: "Les photos du Lac Chauvet", IPACO, 2016.