Le , André Frégnale, ingénieur géologue, se promène à pied près du lac Chauvet (Puy-de-Dôme). Il fait très beau temps, le ciel est bleu azur avec un fort vent d'ouest.
En regardant vers le sud, il remarque dans le ciel un objet de forme discoïdale, venant de l'ouest, se déplaçant silencieusement à et vitesse constante vers l'est. Le témoin se saisit alors de l'appareil photo qu'il porte sur lui, un 24x36 Zeiss Ikonta équipé d'un objectif de 45 mm. Il prend 4 clichés, pendant .
Lorsque l'engin est trop loin pour le photographier correctement, Le témoin prend ses jumelles pour suivre l'objet qui s'éloigne et le voit disparaître, quasi instantanément, comme s'il s'évanouissait sur place. Au total, l'observation a duré moins de .
Le témoin aurait cependant toujours refusé de croire en la réalité des ovnis, et pour ce qui est de l'objet qu'il a photographié, pense qu'il peut s'agir d'une maquette volante, ou - plus étonnamment pour un témoin direct - de poussières cosmiques agglomérées (sic).
En , les 4 photos sont publiées pour la première fois dans le livre d'Aimé Michel,
Lueur sur les soucoupes volantes.
En , Pierre Guérin, qui s'intéresse au phénomène et obtient les
négatifs originaux, se livre à des calculs et examens approfondis des négatifs, dans différentes revues
ufologiques, concluant "mathématiquement" (par triangulation) à la réalité d'un disque volant. Il écarte
définitivement toute falsification (retouche) ou artefacts photographiques (tâches de développement).
En , Guérin procède à de nouvelles analyses des clichés : celles-ci révèlent de nouveaux éléments qui confortent le témoignage. Ce travail sera publié en à , ainsi que dans son dernier livre .
Hélas, les négatifs de ces 4 clichés seront perdus dans l'intervalle. Guérin évalue le diamètre du disque à 15 m environ, se déplaçant à 170 km/h à 590 m d'altitude .
En , l'équipe d'IPACO produit un nouveau rapport d'analyse qui conclut à l'utilisation probable d'un pigeon d'argile .