Affaire du Carlton de Lille

En octobre 2011, Dominique Strauss-Khan est cité dans l'affaire du Carlton de Lille, comme se faisant "livrer" des prostituées à Washington.

Instruction

En mars 2012, Dominique Strauss-Khan est mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée, une qualification criminelle passible des assises.

En juillet 2013, après avoir instruit pendant plus de 2 ans les magistrats Stéphanie Ausbart et Mathieu Vignau abandonnent la qualification criminelle pour ne retenir qu'un délit de proxénétisme aggravé en réunion, s'orientant ainsi vers un procès en correctionnelle s1"Le procès de l'affaire du Carlton en 6 questions", Le Monde, 2015-01-31.

En tout 14 personnes (12 hommes et 2 femmes) sont poursuivies devant le tribunal correctionnel de Lille :

En juillet 2013, Kojfer est brièvement écroué pour violation de son contrôle judiciaire.

Procès

En février 2015, après 3ᵉ semaines de procès, 2 avocats de parties civiles annoncent qu'ils abandonnent les poursuites engagées à l'encontre de Dominique Strauss-Khan, car leur conviction ne suffit pas. Le lendemain, Frédéric Fèvre (procureur de Lille) requiert sa relaxe pure et simple, arguant que En mettant dans la balance tous les éléments à charge et à décharge, je considère que ni l’information judiciaire, ni l’audience n’ont permis d’établir la preuve de la culpabilité de M. Strauss-Kahn. Il ajoute que La notoriété ne doit être en aucun cas une présomption de culpabilité.

Le jeudi 11 juin 2015, Fèvre rend son réquisitoire définitif dans lequel il demande un non-lieu pour Dominique Strauss-Khan. Le le lendemain, ce dernier est effectivement relaxé, le tribunal correctionnel de Lille ayant estimé que celui-ci avait eu un comportement de client non répréhensible par la loi pénale et n’ayant fait que bénéficier des modalités d’une prestation sexuelle de groupe.

Tous les prevenus seront relaxés, à l'exception de Kojfer, condamné à un 1 an de sursis.