Hill-Norton naît le . À 13 ans, il entre comme cadet au collège naval royal de Dartmouth, puis de Greenwich, puis à l'École Navale Technique en tant que Maître Marin. Il sert sur le convoi Arctique durant la 2de guerre mondiale. Commandant d'un destroyer durant la crise de Suez. Commandant du porte-avion HMS Ark Royal.
Amiral de la flotte et chef d'état-major du ministère de la Défense de en .
À partir de sa retraite en , Hill-Norton déclare :
Le fait que des objets observés dans notre atmosphère, ou même sur la terre ferme, ne puisse être assimilés à des objets construits par l'homme ou à un quelconque phénomène physique connu de nos scientifiques, semble évident... Un très grand nombre d'observations a été rapporté par des personnes dont le sérieux me paraît indiscutable. On sait maintenant que nombre d'entre d'eux ont été des observateurs aguerris, tels que des officiers de police ou des pilotes civils et militaires. Leurs observations ont bien souvent... été confirmées par des dispositifs techniques tels le radar ou, de manière encore plus crédible, des interférences avec telle ou telle sorte d'appareillage électrique...
Par la suite Hill-Norton est président du conseil militaire de l'OTAN de en .
Hill-Norton a vent de l'affaire Rendlesham par l'entremise des ufologues Jenny Randles et Timothy Good. Devenu Lord, il dirige le groupe d'enquête sur les ovnis au sein de la chambre des Lords, groupe qui a été formé en par le comte de Clancarty. Lord Hill-Norton parvient à la conclusion que les autorités ont tenté d'étouffer l'affaire.
en , il met en demeure Lord Trefgarne, alors ministre délégué à la Défense, de se prononcer sur les observations d'ovnis. Ou bien les officiers supérieurs de l'USAF sont devenus fous ou bien ils ont bel et bien vu un ovni. Trefgarne se contente de répondre que cette affaire n'intéresse pas la défense du pays :
Vu la petite taille des objets, il est peu probable qu'ils aient été pilotés. De plus, aucune personne violant l'espace aérien britannique ne se signalerait par de tels jeux de lumières. Nous pouvons donc en conclure que l'incident est sans conséquence pour la sécurité nationale.
Ce à quoi Hill-Norton répond :
Je n'ai aucun doute : quelque chose s'est posé à côté de cette base de l'USAF, et tout le monde a pris panique. Le ministère de la Défense, pour s'abriter, a affiché son attitude d'indifférente habituelle, en déclarant qu'il n'y avait aucun danger pour la sécurité nationale. Ainsi, soit tous ces gens, y compris les officiers supérieurs, ont été victimes d'hallucinations - symptôme inquiétant chez des hommes dirigeant une base nucléaire -, soit ils ont effectivement observé un appareil. Dans un cas comme dans l'autre, la sécurité nationale du Royaume-Uni était en cause.
Hill-Norton permettra à Good et Robert Oechsler d'avoir une conversation téléphonique très révélatrice avec l'amiral Robert Ray Inman.
Hill-Norton meurt le dimanche le .
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