Ailleris est fasciné et intéressé par les ovnis dès son adolescence. Au fil des années, ses intérêts s'étendent à l'astronomie, l'exploration spatiale et l'exobiologie ; cependant son intérêt pour les PANs persiste et l'amène à travailler dans l'industrie spatiale où, contrôleur de gestion à l'ESA au sein de son établissement Technique aux Pays-Bas, il est resté ces 20 dernières années.
Alors que ses recherches et études dans le domaine des PANs est menée purement en tant qu'amateur et non liée à ses implications professionnelles, son implication dans le secteur de l'espace le maintien au courant de l'industrie spatiale et lui a permis d'être en contact avec les scientifiques et les ingénieurs de nombreuses disciplines. En menant sa propre recherche, il a étendu sa liste de contacts et ainsi sa base de connaissance et d'informations.
Malgré la controverse entourant le sujet, il pense qu'il est possible d'approche le domaine des PANs sous un angle professionnel, rationnel et scientifique sans aucun a priori. Il considère que les études sur les PANs pourraient augmenter la compréhension scientifique de phénomènes naturels aujourd'hui mal compris, et finit même par voir le potentiel pour la science de découvrir de nouveaux phénomènes inconnus, rendant ainsi d'une telle étude inestimable. Sa recherche se concentre donc sur des tentatives de soulever l'intérêt de la communauté scientifique et d'établir des ponts entre divers domaines afin de mettre en place ce qu'il pense être l'approche multidisciplinaire nécessaire à l'étude de ces phénomènes.
Tirant avantage de l'augmentation des observations des cieux apportée par les programmes de l'Année Internationale d'Astronomie 2009, il a développé le UAP Reporting Scheme dans le cadre de l'IYA. Ses objectifs sont de fournir aux astronomes amateurs un accès où rapporter, tout comme une ressource pour la communauté astronomique de rediriger les demandes du grand public et d'aider à engager avec le public des discussions sur la science derrière ce qui est vu dans le ciel.