En , par suite de l'augmentation du trafic aérien français et parce que la circulation opérationnelle militaire et la circulation aérienne générale civile utilisent le même espace aérien, on procède à une division du territoire en ZAD adaptées aux régions et reliées au Commandement Opérationnel de la Défense Aérienne, basé à Taverny.
Le , le CODA détecte une piste radar (primaire) non identifiée
correspondant à l'observation du commandant Jean-Charles Duboc
et son équipage.
Le a lieu l'observation de Jean-Charles
Duboc et, en application de la procédure existante, Reims informe le CODA de Taverny de
l'observation faite par l'équipage et demande à d'appliquer dès l'atterrissage la procédure Airmiss. Le CODA
a effectivement enregistré au même moment une piste radar initiée par le centre de contrôle de Cinq-Mars-La-Pile
correspondant en lieu et en heure au phénomène observé. Cette piste radar, qui a été enregistrée pendant
, croise bien la trajectoire du vol AF 3532 et ne correspond à aucun plan de vol déposé. Il faut
noter que le phénomène disparaît au même instant à la vue de l'équipage et des scopes radars. Les investigations
menées par le CODA permettent à la fois d'exclure l'hypothèse du ballon-sonde et de connaître la distance précise de
croisement des 2 trajectoires et donc ramener à 250 m de long la taille approximative de l'engin. Cependant, cette
information ne sera portée à la connaissance du SEPRA qu'en .
Le , le CODA devient le CCOA.