2001

Manuel Borraz: Anomalia, jeudi 15 avril 2010

Passionné par la recherche d'explications banales aux observations d'ovnis, Manuel Borraz, soupçonnait depuis un certain temps que l'observation de la Martinique du lundi 20 septembre 1965 devait être liée à un lancement de fusée ou de missile et entreprend de trouver des indices dans ce sens.

Il se rend compte que la fameuse base de Kourou (Guyane française) n'est pas entrée en fonctionnement avant 1968. D'autre part, les jours du samedi 18, mardi 21, vendredi 24 et lundi 27 ont été lancées des fusées-dondes depuis Coronie (Guyane néerlandaise, l'actuel Surinam), mais sans horaire concordant n1Les heures des 4 lancements de fusées-sondes "Nike-Apache" depuis Coronie en lundi 27 sont indiquées à la fois à www.astronautix.com/sites/coronie.htm comme le site de Jonathan McDowell, en précisant que l'altitude maximum atteinte était de 205 km et que les expériences consistaient en la liberation de sodium en haute atmosphère : le samedi 18 22:02 ; le mardi 21 22 h ; le vendredi 24 08:52 ; le lundi 27 08:54. Ces données confirment définitivement que les lancements depuis Coronie n'étaient pas liés aux observations depuis la Martinique (ni même ceux du 21 et du 23).. Enfin, étant aussi donné la possibilité d'un missile balistique lancé depuis un sous-marin (SBLM), supposément un "Polaris" nord-américain, mais sans trouver de confirmation... n2Comme le fit observer Matías Morey, le "Polaris A3" est devenu opérationnel le lundi 28 septembre 1964 et en septembre 1965, précisément, a commencé un programme d'essais opérationnels, comme mentionné sur www.fas.org/nuke/guide/usa/slbm/a-3.htm.

Dans tous les cas, des détails ne collent pas.

Comment interpréter la répétition du phénomène en sens inverse plus tard, comme le relate Figuet ? Pourrait-il s'agir d'un 2ᵉ lancement ?

Comment expliquer la descente décrite quand, prétendumment, la trajectoire était ascendante ? Un effet de perspective ?

Et surtout : comment pourrait-il y avoir une trace lumineuse à 21:05 si à cette heure-là la traînée d'une fusée ou d'un missile ne serait pas éclairée par les rayons solaires ? Une raison de plus pour écarter les fusées de Coronie ou les SBLM n3L'estimation de l'altitude minimum pour qu'une traînée située au sud ou au sud-est des observateurs de Fort-de-France soit touchée par les rayons solaires est autour de 2.450 km dans le cas de l'observation de 21:05. Cette altitude est de l'ordre du double de la plus grande altitude qu'atteignent les missiles intercontinentaux, ce qui rend peu probable l'hypothèse d'un SBLM. Pour leur part, les fusées-sondes lancées depuis Coronie ne dépassaient pas 300 km d'altitude. .

8 ans 1/2 plus tard, on se demande comment on peut être aussi incompétent pour ignorer les lancements du projet HARP depuis l'île des Barbades. Depuis l'île d'"à côté", comme ils disent.