Mirage de reflets du soleil miroités depuis des lacs en Bretagne

Dans une variation sur le thême précédent, nous avons recherché d'autres sources de reflet brillant du soleil et trouvé une paire de lacs adjacents dans la région de collines des Monts d'Arrée le long de l'épine de Bretagne, le Lac Drennec et le Lac Brennilis, à 155 m (500 pieds) et 225 m (740 pieds) respectivement. Le dernier semblait être divisé par un promontoire à une position qui pourrait même aider à expliquer une "bande sombre". Le lac le plus grand, de 3,9 km de long, sous-tendrait quelque chose approchant 1,0 ° d'arc depuis la distance de 225 km (123 miles nautiques) d'ORTAC, dans le bon intervalle pour la taille angulaire du PAN n° 1.

Figure 28 - Axes de vision vers les lacs Drennec et Brenillis, en Bretagne, candidats possibles pour des reflets glint du soleil miragé s1image Google Earth
Figure 28 - Axes de vision vers les lacs Drennec et Brenillis, en Bretagne, candidats possibles pour des reflets    glint du soleil miragé s1image Google Earth

Les problèmes ici commençent avec le fait qu'un reflet spéculaire de surfaces de vague favorablement orientées serait encore une fois requis (l'orientation du Lac Brennilis depuis le Trislander, 220°, serait jusqu'à ~7° éloigné de l'azimut du soleil). Des gonflements significatifs de l'océan ne sont à l'évidence pas un facteur dans ce cas, et la friction locale du vent est donc le seul générateur disponible de pentes de vagues. En interpolant entre les mesures en altitude les plus proches de la radiosonde de Brest (ascension de ), les vents étaient à 222 °, de 12 noeuds. La direction est favorable. Comme ce fut le cas avec le scénario de la baie de mer de Plougasnou nous ne sommes pas sûrs qu'une brise de ~10 noeuds est suffisante pour générer suffisamment de 20° de pentes de vaguelettes capillaires. S'agissant d'un petit lac il n'y a pas d'orientation adverse de gonflement d'océan, mais au même moment le wind fetch est très short et le lac est abrité par des collines du côté windward.

Un problème plus sérieux est que le terrain devant les lacs est élevé lui aussi. Le Lac Brennilis à 225 m possède une crête de terrain s'élevant à > 300 m dans les 3 miles nautiques sur l'axe de vision, et son petit frère, le Lac Drennec, à 155 m, a 200 m de terrain dans les 2-3 miles nautiques. Pour le Lac Brennilis plus intéressant cela représente dans les 0,8 ° d'obstruction, et même en supposant une Terre platel'angle d'élévation par rapport au Trislander à ORTAC (3460 pieds au-dessus du datum) ne serait que de 0,25 ° environ. La courbure de rayon nécessaire pour refracter la lumière de la surface du lac au-dessus du terrain sembla extrême, et la situation serait pire lorsque l'avion est bas dans les 2000 pieds vers la fin de l'observation.

Nous avons exploré cela en traçant les angles d'élévation au-dessus d'un modèle numérique d'élévation de la topographie des Monts d'Arrée. Nous avons trouvé que des reflets de Brenillis sous 0,6 ° - 0,8 ° seraient en fait masqués par les collines et que la situation a été même pire pour le lac Drennec, qui aurait été entièrement masqué sous 1,1 °. Avec de tels angles raides de reflets, les rayons réfléchis atteindraient la côte à 60 km de distance à plus de 3000' ASL dans une atmosphère standard, et pourtant les observateurs descendant à 2000 pieds à 135 km (74 miles nautiques) plus loin furent capable de voir les PANs. Ce qui est nécessaire est un conduit optique très fort et profond s'élevant à peut-être 600 m (~2000 pieds) ou plus, contribuant un courbure de rayon plusieurs fois the earth-radius trapping value de 33"/km sur une courte distance, afin que les rayons soient réfractés vers la terre avant d'être released par le conduit à un point toujours suffisamment loin du Trislander pour être observé (as variously described; annexe B) devant la mer, venant de la mer, devant la mer et la terre [Guernesey] ou à un angle de dépression approchant 2 degrés sous l'horizontale n1 Email à Martin Shough from Andrew Young, San Diego U., 01.09.07: The local elevation of the ray as it exits the duct can be no more than a few minutes of arc. In order for this ray to reach the observer at a depression angle of 2°, the observer's astronomical horizon must make an angle of about 2° with the horizon at the point where the ray leaves the duct. In other words the observer has to be nearly 2° of a great circle on Earth away from the end of the duct, or about 120nmi. The total distance from the initial sighting point NNE of ORTAC to the lake is about 132nmi, which would allow only ~12nmi (22km) path length both for coupling into the duct and for propagation within the duct. A refraction of 2° in this distance implies ray bending >10 times as severe as an optical trap and a temperature gradient proportionately steep.
Cependant la situation est pire que cela, parce que l'angle d'élévation estimé par rapport aux PANs (appearing nearby and co-altitudinal with the Trislander"s FL40) was initially near 0° and the depression angle only increased towards the estimated 2° ("against the sea and the land", Capt Bowyer) just before descent, when the aircraft was within ~113nmi of the lake. (Immediately after the start of descent Kate Russell confirmed the impression that UAP#1 appeared to be "coming from the sea). Clearly there is now no distance (actually, a negative distance) available for propagation within the duct.
Nous pouvons essayer de résoudre cela en réduisant l'angle de dépression requis. Si nous halve the angle to 1° below the horizon we still have only 53nmi (97km) available for coupling into, and for propagation within, the duct. An 11.6°C/100m trapping gradient produces about 53arcmin refraction in that total distance. But we only get the benefit of that refraction if light rays near 0° elevation are available from the source in the first place. In this case most of the first 53arcmin of refraction is cancelled out because the minimum angle of reflection for masked rays coming from the lake is already greater than about +40arcmin. So in practice we have only in the order of -10arcmin depression in the first 53nmi (6"/km) for a trapping gradient, which means that even a visual depression angle as small as ~0.5 degree (¼ of that estimated) requires about twice the refractivity due to a 33"/km duct and thus well over 20°C/100m of temperature inversion, which is completely unsupportable.
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L'hypothèse du lac nécessite donc un gradient de température de plusieurs fois le +11,6 °C/100 m optical trapping gradient. Mais les éléments météorologiques, y compris la simulation numérique de Meteo France du profil de température au-dessus de la côte bretonne, ne montrent aucun signe de quelconque inversion élevée, et il semble n'y avoir aucun mécanisme qui puisse produire une telle couche de trapping extrêmement forte (Section 5). La seule inversion pour laquelle il existe des éléments météorologiques est une marginally-ducting surface layer capped at 200 m au-dessus de la mer, dont la limite est à 100 m sous le niveau des collines masquant le Lac Brenillis depuis les observateurs, et en fait sous le niveau du lac lui-même. Aucun rayon lumineux depuis la surface du lac could even couple into this duct.

Pour résumer des problèmes de cette théorie : des gradients de température très peu réalistes sont requis, pour lesquels il n'y a aucun indice ; les slopes capillaires favorable à un reflet spéculaire sur le lac sont loin d'être certaines ; aucun mécanisme n'existe pour la duplication d'images latéralement séparées avec le même détail interne ; aucune explication n'existe sur la rotation latérale des 2 AVs l'un par rapport à l'autre ; le changement de taille angulaire du lac éloigné pendant l'observation serait fractionnel et ne pourrait pas approcher le facteur observé de 2,6 ; et l'objet observé depuis le Jetstream sur une ligne de visée quasi-réciproque serait une coïncidence inexpliquée.

Plausibilité (0-5) : 1

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