La question de l'apparence

Swords, Michael D.Swords, Michael D.: Journal of UFO Studies, New Series 1, 1989, pp. 67-102, 1989

Comme nous l'avons vu, les commentateurs informés sur l'ufologie n'objectent pas à l'hypothèse extraterrestre sur la base qu'il n'y a pas d'extraterrestres. Certains commentateurs apparemment instruits objectent que tous extraterrestres nous visitant ne nous ressemblerons pas du tout, et que la similarité anthropomorphique of the described look at all like us, et que la similarité anthropomorphique des "ufonautes" décrits suffit à elle seule à disqualifier ces reports comme de la fantasie s1Simpson, George Gaylord: This View of Life, N. Y.: Harcourt, Brace, and World, 1964 s2Dobzhansky, Theodosius: "Darwinian Evolution and the Problem of Extraterrestrial Life", Perspectives in Biology and Medecine, vol. 15 (2), 1972, pp. 157-175. Mais, alors qu'une identité précise avec l'Homo sapiens dans les signalements d'ovni serait très difficile à expliquer dans n'importe quel scénario d'évolution indépendante, une similarité des schémas de structure de base pourrait être bien plus probable qu'on ne le reconnait généralement.

Les commentateurs sur la vie extraterrestre avancée peuvent s'accorder sur plusieurs concepts fondateurs. Cette vie sera basée sur le même mélange élémental primaire, le même solvant, la même chimie de base, et les polymères d'acides aminés et d'acides nucléiques, et les systèmes d'énergie utilisant les molécule de phosphate. Les formes de vie se développeront dans des environnements physiques relativement semblables, comprenant rayonnement solaire, contenus d'atmosphère, masses planétaires comparables, similarités de température.

En regardant la séquence apparemment nécessaire d'événements évolutifs, on doit ajouter à ces similarités la multicellularité, l'utilisation d'oxygène, la reproduction sexuelle, une grande taille, la mobilité et, si utilisateur manipulateur d'outil, le fait d'évoluer depuis une forme animale installée sur terre. La grande taille (nécessaire à toute créature intelligente évoluée) demande plusieurs autres caractéristiques cruciales. La créature doit être un grand tube avec une extrêmité d'entrée et une extrêmité de sortie, une "tête" et une "queue". L'apport nutritionnel, son traitement, son absorption et son rejet se réalise plus efficacement sur la base d'une chaîne d'assemblage linéaire. Une simple osmose ou d'autres mécanismes plus passifs ne peuvent traiter avec une situation de grande installation sur terre. Pour la même raison il doit y avoir un système circulatoire tubal à branchements alimenté par une pompe pour atteindre toutes les cellules. Le système de transport de gaz doit utiliser les mêmes tubes pour éviter la redondance. La grande masse nécessitera un squelette, qui doit être interne pour permettre mobilité et souplesse. Un tel animal sera bilatéralement symétrique le long de la ligne du tube. L'extrêmité de la tête concentrera le système nerveux central et les principaux sens de collecte d'information, en particulier la vision et le son. Le cerveau doit être sérieusement protégé par une enceinte, et être directement attaché non loin des principaux organes sensoriels.

Ces traits sont reconnus comme nécessaires ou déterminés par la simple logique et les lois physiques. Ils sont aussi reconnus comme étant tout à fait dominants chez tous les grands être vivant sur terre ferme et chez la plupart des ceux vivant dans l'eau sur Terre. Ce n'est en aucune façon un accident spécifique à notre planète, mais le résultat d'ensembles limités de formes possibles, testées et retestées dans les feux de la physique, la chimie et les relations prédateur-proie universelles. Nous commençons à découvrir ces limitations alors que les biologistes commençent à appliquer les principes physiques aux structures et systèmes biologiques. Nous commençons à réaliser la puissance de certaines structures ou assemblages de cararactéristiques en en apprenant plus sur l'évolution et sa production parallèle ou convergente de traits similaires. Comme c'est maintenant couramment indiqué en référence aux 2 douzaines ou plus de structures d'œil ayant évolué indépendamment : certaines idées sont si importantes qu'elles doivent se répeter indépendamment de nombreuses fois. Si les formes de vie IET n'avaient pas des organes visuels très semblables situés près du cerveau au au-dessus de l'orifice d'apport de nourriture ce serait une surprise étonnante.

La tendance la plus convaincante en biologie qui indiquera la probabilité de similarité structurelle de formes de vie avancées partout vient de l'application grandissante de principes physiques en biologie. Le domaine reste encore largement à ses débuts mais les idées initiales sont impressionnantes. Les limitations de la variété possible de conception se révèlent être bien plus restrictives que la plupart des biologistes le supposaient. Les sysèemes de transport et de filtration de fluide sont basés sur seulement 5 et 6 principes de conception, respectivement, quelle que soit la forme de vie dans laquelle ils apparaissent. Un exemple spécifique intéressant de conception limitée est le "cylindre de fibrewound", l'unité squelettique la plus courante sur la planète. Cette structure apparaît dans les plantes, de nombreuses formes animales primitives, et certaines formes animales plus évoluées comme les mammifères marins. Elle permet une courbure latérale tout en résistant à une compression longitudinale, une combinaison bien utile de souplesse, mobilité et force. Un angle particulier pour enrouler la fibre autour du cylindre est plus efficace dans l'équilibrage de ces traits. Cet angle exact a évolué plusieurs fois, indépendamment de l'évolution séparée de la structure dans son ensemble s3LaBarbera, Michael: "Laws Governing the Plumbing Systems of Living Organisms", AAAS 152nd National Meetings, session 6-5. Philadelphie: AAAS, 1986. Les mathématiques et la physiques s'appliqueront partout. Donc aussi les cylindres enroulés de fibres à des angles observés terrestrement.

Même de grandes catégories biologiques, comme les squelettes, ont un nombre limité de conceptions. Un nombre définissable fini de types squelettiques a été décrit ainsi que les formes terrestres liées. Presque tout type se révèle exister sur Terre, la plupart d'entre eux avec de nombreux représentants s4Reif; W. E. & R. D. K. Thomas: "Design Elements Employed in the Construction of Animal Skeletons", AAAS 152nd National Meeting, session 6-5, Philadelphia: AAAS, 1986. Le message est celui-ci : la physique, la géométrie, la force des matériaux limitent le nombre de possibilités de structure. Au sein de ces limites une écologie dynamique remplira inévitablement chaque niche structurelle utile, généralement many times over.

Nous ne prétendons pas que le résultat de l'évolution était pleinement déterminé ou prédictible, mais nous voulons à l'encontre de la supposition que tout est possible. Les mêmes éléments de conception apparaissent encore et encore s5R. D. K. Thomas, Franklin & Marshall University.

Un cas assez étonnant de déterminisme structurel a été présenté dans la relation entre la capacité des os de mammifères à accepter la tension (avant de rompre) et la tension maximum que ces os seront susceptibles d'avoir a supporter dans le cycle de vie de leur propriétaire. Des investigateurs ont examiné de petits mammifères comme les rongeurs, des moyens comme les humains, des gros comme les éléphants. Tous les ratios sont sont révélés être exactement les mêmes. D'une manière ou d'une autre les essais et erreurs de survie dans la nature ont convergé s6Reif; W. E. & R. D. K. Thomas: "Design Elements Employed in the Construction of Animal Skeletons", AAAS 152nd National Meeting, session 6-5, Philadelphia: AAAS, 1986. En équilibrant toutes les différences de masse, activité, sauter, courrir, combattre, chaque type d'os de mammifère est devenu conçu pour atteindre le même facteur de sûreté : ils peuvent tous resister à 3 fois la force qu'ils sont susceptibles de rencontrer dans leur style de vie. Ceci est un autre exemple apparent d'une tendance puissance order-giving gouvernée par des principes physiques de base, qui dans ce cas makes all bony skeletal mammals astonishingly the same. Des relations mathématiques similaires existent pour des structures squeletiques hydrostatiques comme les tentacules, les langues et les trompes d'éléphant. Ces mêmes principes s'appliqueraient-ils ailleurs dans la galaxie ? Il est difficile d'imaginer pourquoi ce ne serait pas le cas.

Avec ces encouragements en tête adressons une caractéristique proéminente observable dans les formes de vie avancées dont certains scientifiques sont prêts à douter de l'existence dans une forme de vie extraterrestre : le nombre de membres, 2 bras, 2 jambes. A quel point est-il réellement improbable que des formes de vie intelligentes avancées évoluant ailleurs aient cette morphologie familière ? Un bref examen de notre propre développement de ce moèdle pourrait offrir des bases à un plus qu'un commentaire purement intuitif. La vie ici s'est développée dans les mers et s'est déplacée sur terre. Un tel modèle doit aussi être le modèle ailleurs. La vie terrestre dans les mers a eu une longue période pour avancer avant que la constitution de l'atmosphère ait permis un mouvement sur la terre. La vie océanique était par conséquent assez avancée avant tout vie terrestre élaborée ait été possible. Etant donnée l'échelle de temps d'un tel changement atmosphérique, ce devrait être aussi le modèle général ailleurs. De nombreux types de choses peuvent finir par ramper hors de la mer pour vivre sur terre, mais seuls les vertébrés à squelette osseux furent capables de soutenir les taille, mobilité et potentiel pour l'intelligence nécessaires pour être une forme avancée dominante. Encore une fois, et comme nous l'avons vu, il s'agit de simple physique. Ce furent donc des poissons que vinrent les animaux terrestres dominants, amphibiens, reptiles et mammifères. Mais qu'est-ce qui détermina les membres ? s7Radinsky 1987

Le poisson a des nageoires, et c'est à partir des nageoires que les modèle des 4 membres des formes terrestres s'est dévelopé. Toutes les nageoires n'ont pas évolué. Les nageoires le long de la ligne centrale des animaux ont simplement dispparu dans les formes de vie terrestre. Pourquoi ? Elles étaient devenues inutiles. Ils n'aidaient pas l'animal à se déplacer, et l'orientation et la stabilité dans un medium fluide dense n'étaient plus pertinents. Les nageoires distribuées bilatéralement par paires étaient restaient utiles. Des amphibiens terrestres primitifs pouvaient paddle et pagayer et s'agiter en avant en utilisant ces nageoires comme nous pourrions utiliser des rames dans une barque. Plus les espèces passaient du temps hors de l'eau, plus ces nageoires devaient être efficaces en tant que véritables structures de marche. Mais pourquoi "4" et pas 6 comme les insectes, ou 8 comme chez le pouple, ou tout autre nombre ?

On pourrait prétendre que la raison principale pour que des animaux terrestres avancés aient 4 membres était simplement un accident d'avoir évolué à partir de poissons ayant 4 nageoires bilatérales par paires, la pectorale et la pelvienne. Mais les poissons n'étaient pas toujours comme cela. Les premières formes n'avaient pas de nageoires. Par la suite, toutes sortes de modèles apparurent, y compris des types avec plus de 4 par paires bilatérales. Une telle expérimentation de la nature se poursuivi jusqu'à ce que les mers soient dominées par le modèle des paires pectorales/pelviennes. Accidentel ? Hasard ? Presqu'aucun évolutioniste sérieux n'utilise de telles explications aujourd'hui. Ce modèle devint dominant parce que 4 était, en moyenne, le plus utile ; cela donnait un avantage de survie. Pouvons-nous comprendre quel était cet avantage ?

Chacune de ces compréhensions, comme toutes les interrogations scientifiques sondant le passé, ne peut être affirmée avec certitude. Nous pouvons, cependant, faires des évaluations raisonnables sur la base de nos connaissances actuelles. Pour commencer, puisque toutes la vie terrestre avancée se développe à partir de formes vertébrées osseuses mobiles des océans, et que ces formes sont tubulaires et fortement "terminées" en structure, ces formes terrestres développées seront tubulaires, terminées et bilatéralement symétrique. Le nombre probable de nageoires, qui deviennent des membres primitifs et évolués, sera par "paires" : 2, 4, 6, etc., plutôt que 3, 5, 7. Pour toutes nos formes avancées, la "réponse" a été 4. Un grand animal ne disposant pas encore d'une intelligence significative, pourrait bénéficier pour sa seule stabilité de plus de 2 membres. Mais la raison principale est simplement que n'avoir que 2 membres empêche pratiquement l'individu de faire plus d'une chose à la fois (e.g., se tenir tout en se défendant). Mais alors 6 ou 8 ne devrait-il pas être meilleure ? Il y a 2 raisons possibles pour lesquelles cela pourrait ne pas être vrai, et à mesure que le savoir progresse, nous saurons probablement exactement pourquoi 4 n'est pas juste un nombre utile mais un nombre nécessaire.

Quand un animal est grand, toute structure majeure de son corps est une dépense génétique et énergique majeure, et un lieu de risque majeur. C'est un endroit qui peut être blessé, infecté, et causer la mort. Ajouter des structures majeures à la forme d'une espèce est une situation, par conséquent, soupesée avec soin dans la lutte de la nature pour la survie. Des organismes à 6, 8 ou multi-membres minimisent leurs problèmes par des stratégies laissant tomber leurs membres ou les faisant repousser, des stratégies inconcevables pour un grand animal avancé, étant donnée l'implication en énergie et matériau. De petites créatures comme les salamandres sont probablement à la limite de celles pouvant se permettre un tel luxe. De grandes créatures terrestres ont besoin de membres les soutenant très solides. Les problèmes de distribuer des joins solides et des connexions circulatoires et nerveuses élaborées, puis de restructurer le tout par la suite, explique à l'évidence pourquoi un tel grand animal est "coincé avec" le nombre de membres qu'il a dans les bons moment comme dans les mauvais. Plus n'est, alors, pas nécessairement mieux.

Le principal facteur pourrait être la nature du cerveau. Un gros animal est, en un sens, à plus d'un seul endroit à un moment donné. Son cerveau doit être capable de contrôler indépendamment et efficacement chacun de ses membres de manière à éviter la plupart des problèmes et accomplir la plupart des choses avantageuses. Le cerveau semble simplement être limité quant à how much of this it can do. Peut-être parce que the stree de monitoring et de station-keeping labor it does keeping track of bones, muscles, sense perceptions, and spatial relations in the limbs, or perhaps because of something even more fundamental about brain structure, le cerveau ne semble pas être capable de se concentrer de manière adéquate sur 6 ou 7 choses à la fois. 4 choses, 4 membres, semblent facilement gérables. 5 appendices as with prehensile tails or elephant trunks, seem well-managed also. Mais 6 ? A ce moment le cerveau semble échouer. Le monde à 6 pattes des insectes opère selon un schéma de marche de "tripodes" non-independants 3-en-haut/3-en-bas, la plupart du temps. Très peu de contrôle independant est possible pour les cerveaux dans l'instant des insectes, et la tâche complexe de la marche est ainsi simplifiée par un système robotique à 6 membres avec un tripode stable toujours au sol. Au lieu de 6, nous pourrions mieux envisager la tâche de leur cerveau comme une tâche de contrôle de 2 ensembles de 3 durant cette activité apparemment complexe.

Le poulpe est assez intelligente et semble faire du bon travail contrôlant ses 8 membres, contredisant ainsi notre théorie. Mais en dépit de ses capacités d'un des meilleurs résolveurs de problèmes de la Terre, la charge de contrôler 8 membres limite gravement ce qu'il peut faire. Le mouvement de tentacule est extrêmement complexe et sa plupart doit toujours être laissée au contrôle robotique inconscient plutôt qu'à une intentionalité concentrée. Cette charge est tellement limitante, que malgré son intelligence élevée aucun poulpe ne peut apprendre un labyrinthe s8Reif & Thomas 1986. L'explication de cette préférence liée au cerveau pour un nombre de membres plus petit et non 6 ou plus. Ces "mathématiques" mystérieuses de nos cerveaux terrestres ne s'appliquent-elles qu'à notre monde ? Peut-être, mais si l'on prend en compte que la préférence s'est maintenue si fortement dans le temps et les types d'espèces sur Terre, on peut se demander si quelque chose de plus puissant et universel n'est pas à l'œuvre.

Le but de ce qui précède n'est pas de prouver quoi que ce soit mais de montrer que, au minimum, l'écartement facile d'extraterrestres morphologiquement similaires nécessite bien plus de travail que des conjectures autoritaires. On peut raisonnablement poser que des modèles macroscopiques communs sont arrivés ici et ailleurs sur la base de simple physique, géométrie, resistance des matériauxs, quels que soient des processus encore inconnus qui limitent les capacités de contrôle de systèmes nerveux centraux. D'autres arguments pourraient être avancés pour 4 ou 5 doigts sur les mains et pieds, l'arrangement de caractéristiques faciales, les modèles de base de reproduction avancée, certains modèles de réception des sens et le traitement par le cerveau. Mais il existe aussi de nombreux domaines autorisant plus de latitude pour la variation au sein de ces modèles structuraux plus larges : la masse, la taille, les dimensions relatives de structures, les couleurs, textures, caractéristiques de sexe secondaires, modèle de vieillissement et de système immunitaire, cycles de conscience, etc. Une duplication exacte d'un humain de la Terre par une IET ayant évolué indépendamment est de fait inconcevable pour tout biologiste. Un tel signalement d'ovni en appelerait à une relation non-indépendante entre l'"extraterrestre" signalé et le témoin. Le 1er endroit où un chercheur chercherait une telle relation serait dans l'imagination du témoin. Mais le signalement d'un extraterrestre morphologiquement similaire mais non-identique semble une question totalement différente. Il est intriguant en fait de noter que, sur les faits et raisonnements discutés ci-dessus, ces signalements tendent à s'accorder avec ces choses considérées comme susceptibles d'être universelles, tout en différant dans ces choses qui nous le savons pourraient différer s9Bower 1969 s10Webb 1976. Une telle dichotomie "inspirée" pourrait bien être vue comme un aspect positif des signalements qu'une raison de les écarter.

Si jamais nous arrivons à communiquer avec des êtres conceptualisants de l'espace, ce ne sera pas des sphères, des pyramides, des cubes ou des crèpes. Selon toute probabilité ils nous ressembleront horriblement beaucoup s11Robert Bieri, Antioch College < Ridpath 1975.