Avance bio

Swords, Michael D.Swords, Michael D.: Journal of UFO Studies, New Series 1, 1989, pp. 67-102, 1989

Les 2 facteurs suivants dans l'Equation de Drake, fi et fc, qui concernent l'avancée de la vie en complexité jusqu'à ce qu'elle débouche sur l'intelligence et une civilisation utilisant des outils, sont généralement considérés ensemble, et souvent des repères arbitraire sur une progression inévitable des bio-capacités. Il y a des années les opinions concernant l'avancée biologique auraient été largement intuitives. Maintenant la réponse est essentiellement certaine. La vie avance inévitablement en complexité. Cette idée, nous la devons à l'un des plus grands découvreurs du 20ᵉ siècle, Il y a Prigogine s1Prigogine 1980 s2Nicolis & Prigogine 1977.

Prigogine résolut le paradoxe d'une force de vie en évolution dans un univers en dissipation thermodynamique en démontrant ce qui suit :

  1. Si une entité est à la fois instable (i.e., malléable, altérable, souple, changeable) et capable de s'organiser (i.e. de se structurer et se maintenir),
  2. et que cette entité est "perturbée" (i.e. défiée, altérée, stressée, endommagée) par une force,
  3. alors cette entité se réorganisera en prenant en compte la force perturbatrice. Elle tendra à maintenir ses talents antérieurs, tout en leur ajoutant quelque chose soutenant la perturbation offensante. Elle deviendra "plus maline" dans son existence.

De telles grandes idées ont toujours la caractéristique d'être "évidente", quand quelqu'un finit la les voir.

Les formes de vie sont des "systèmes instable, auto-organisants" quintessentiels. A moins que les perturbations auxquelles ils font face soient perturbatrices au point de tuer, elles avanceront, elles évolueront. Bien que cette "avance", à travers des extinctions et des temps difficiles, ne soit pas uniforme, la flèche du temps et la flèche de la bioévolution sont généralement in step.

Dans toute la surface de la Terre et l'histoire de la Terre, des perturbations et des restructurations ont eu lieu. Des nombres incalculables d'essais et erreurs biologiques se sont offerts aux tests de l'environnement physique et du vivant. Les gagnants ont survécu. Certains auteurs ont suggéré que nous émettons des jugements très risqués sur la vie avancée dans la galaxie lorsque nous basons nos idées sur le "seul cas" de la vie sur Terre. Le "chauvinisme planétaire", comme l'appelent Carl Sagan et d'autres. Sûrement la vie remplit-elle la galaxie dans des variations insoupçonnées. Peut-être. Mais, si l'on prend probablement de grands risques à appliquer les apparences macroscopiques specifiques des formes de la Terre à d'autres vies galactiques, en ce qui concerne les schémas fondamentaux de la vie il pourrait y avoir peu ou pas de risque du tout. Les modèles de conception et les structures de base de nos formes de vie ne sont ni aléatoires ni inflexiblement liées à un ensemble de conditions particulières ou singulières sur cette planète. Nos formes de vie ne représentent pas "un cas". Ils sont la consommation d'expériences de milliards d'années pour trouver les outils de la survie, les structures et les comportement qui fonctionnent. Et nous avons déjà vu combien devraient être semblables les environnements physiques de type terrestre à travers la galaxie.

Le soutien à l'idée de modèles communs pour la vie avancée vient de plus que l'intuition. Concrete evidence lies all about us. On l'appelle évolution convergente. Dans des écologies isolées nous voyons des formes de vie n'occupant pas des niches semblables mais ayant aussi développé des tailles, formes, structures fonctionnelles, et même comportement semblables. La vie, à travers toutes les expérimentations pouvant exister, trouve et retrouve les chemins du succès. La convergence de forme et de comportement implique que "getting it right" implique un nombre limité de structures et de capacités pour chaque tâche. Notre monde a séparemment évolué en 2 types de chauve-souris, des animaux si semblables que nous n'avons pas reconnu leur distinction évolutionnaire jusqu'à très récemment s3Pettigrew 1986. Nous avons des marsupiaux presque indistinguables de placentals. Nous avons des mammifères (dauphins) ressemblant à des poissons (requins) qui ressemblent à des reptiles (mosasaures). Nous avons deux douzaines de types d'yeux développés indépendamment. Certaines choses marchent à l'évidence et d'autres non. Certaines sont si précieuses qu'elles sont tenues de se présenter de nombreuses fois. Les biologistes prenant de plus en plus la physique en compte dans leur discipline, on verra que les formes et capacités des organismes ne peuvent être infiniment variables dans leurs modèles de base. Et la même physique opèrera dans toute la galaxie s4Reif & Thomas 1986.

L'évolution parallèle ou convergente est un phénomène courant. En conséquence nous voyons sur Terre une apparence répétée, mais distincte, de caractéristiques avantageuses comme les organismes multicellulaires, les yeux ou les ailes. De tels développements évolutionaires ne sont donc pas improbables dans des systèmes vivants ailleurs dans l'espace s5John Billingham, NASA Ames Research Center, 1986.

Il a été montré que l'intelligence, ou l'encéphalisation, faisait tout aussi bien partie de la forte tendance à la complication dans le bio-développement s6Russel 1981, et notre propre intelligence avancée est vue comme le produit d'une séquence d'événements qui auraient très bien pu opérer sur d'autres formes de vie que notre monde n'a pas dû réussir.

La vision selon laquelle le développement de l'humanité a été un hasard heureux, et le seul, pourrait peut-être ne pas être très vraie. Il se pourrait très bien que la nature ait fait un certain nombre d'expérimentations en homonisation... Il est assez concevable que, étant données les conditions de départ, et avec suffisamment de temps et d'occasion évolutionnaire, cela pourrait arriver plus d'une fois s7Philip Tobias, Université du Witwatersrand < Ridpath 1975.

Réfléchissant sur ces questions, David Attenborough a fait valoir que, si l'homme s'éteignait et laissant vacant le sommet de la niche de l'intelligence dans les écologies de la Terre, il existerait une modeste créature non-obstrusive quelque part qui se développerait en une nouvelle forme et prendrait notre place s8Attenborough, D.: Life on Earth, London: Collins.

Sans ergoter sur les détails exacts de similarité entre nos formes de vie et celles d'autres planètes, le consensus de la littérature sur les facteurs de l'équation de Drake fi et fc est : une fois que la vie commence sur une planète semblable à la terre existant depuis longtemps, l'avancée vers l'intelligence et la civilisation utilisant l'outil est inévitable. fi et fc sont "1".

Quelque chose de semblable aux processus qui sur Terre ont débouché sur l'homme doit être arrivé des milliards d'autres fois dans l'histoire de la galaxie. Il doit y avoir d'autres peuples des étoiles... ces créatures non-humaines de grand savoir ont sans doute envoyé des expeditions exploratrices à travers l'espace interstellaire depuis d'innombrables millennaires s9Carl Sagan, Cornell University.