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La p�riode calme se termina en 1973, quand une prolif�ration d'observations attira de nouveau l'attention sur ce probl�me et les cas de rencontres trouv�rent leur place � la premi�re page des journaux � sensation. Le cas de loin le plus discut� fut l'incident de "l'enl�vement" de Pascagoula (Mississippi). Cet incident est d�crit dans le chapitre 1 et bien que le cas reste officiellement sans solution, les sceptiques d�clarent que les deux hommes avaient simplement trop bu et qu'ils avaient r�v� toute l'histoire.
Ceci ne fut pas le seul cas.
La vague de 1973-1974 ressembla aux grandes vagues pr�c�dentes bien qu'� la mi-1974 les enqu�teurs n'aient pu consacrer suffisamment de temps aux signalements pour �liminer les mauvaises interpr�tations, les farces, etc. Les rapports se class�rent dans une vaste gamme de cat�gories d'observation. Parmi celles-ci il y eut des observations �loign�es et en altitude, des observations au sol, des incidents de poursuite de voitures, des observations causant des effets ou des interf�rences �lectriques et m�caniques des observations affectant des animaux, des observations affectant physiquement des personnes, des observations causant des troubles psychologiques et mentaux sur les gens, des atterrissages avec traces au sol et des cas avec occupants.
Si la cr�dibilit� du t�moin doit �tre prise en compte, un des signalements les plus valables fut certainement celui
du gouverneur de l'Ohio John Gilligan et de sa femme. Ils racont�rent qu'�tant en voiture pr�s de Ann Arbor, dans le
Michigan, la nuit du 15 octobre 1973, ils regard�rent pendant environ
une 30 mn un objet de forme verticale et de couleur ambr�e
. Gilligan d�clara qu'il ne savait pas ce que
c'�tait, mais qu'il �tait certain que ce n'�tait ni un oiseau, ni un avion. (116).
Philip Klass sugg�ra que le Gouverneur avait vu la plan�te Mars qui
�tait � sa position la plus proche et la plus brillante ... et se trouvait est-Sud-est dans le ciel, pr�s de la
direction rapport�e par Gilligan pour son observation d'ovni
(117).
Il continua en disant que cela avait fait beaucoup de publicit� pour le Gouverneur "quelque chose de tr�s appr�ci� par tout homme public." Cette d�claration ne s'accorde pas avec ce que l'on avait constat� depuis des ann�es, c'est-�-dire que ceux qui font �tat d'observation d'ovni sont fr�quemment sujets au ridicule par leurs pairs et perdent leur cr�dibilit� dans la communaut� ; situation qui est rarement la bienvenue pour un homme s'occupant des affaires publiques.
Un autre incident se produisit dans l'Ohio, seulement trois jours apr�s le rapport de Gilligan. Le 18 octobre 1973, pr�s de Mansfield, Ohio les quatre hommes d'�quipage d'un h�licopt�re de l'Arm�e eurent leur attention attir�e par une lumi�re rouge brillante qui semblait faire route avec eux. Rapidement, l'objet s'approcha si pr�s de l'h�licopt�re que l'�quipage eut peur d'une collision. Le Commandant de bord d�cida de piquer pour �viter l'objet et, � l'altitude de 1 700 pieds, descendit � une inclinaison de 20� avec une vitesse de 2 000 pieds par minute. La lumi�re rouge les accompagna et soudainement l'h�licopt�re fut illumin� par une lumi�re verte. Apr�s quelques secondes, l'OVNI obliqua et disparut. Quand le commandant de bord v�rifia ses instruments, il trouva que, au lieu de descendre, l'appareil �tait mont� � 3 500 pieds et que leur vitesse ascensionnelle �tait de 1 000 pieds par minute. Leur �quipement radio ne fonctionnait pas.
Klass en conclu que l'�quipage avait simplement vu un m�t�ore et souligna que l'altitude est lue par rapport au niveau de la mer et non pas par rapport au niveau du sol au-dessus duquel il vole. Donc, pour l'altitude de 1 700 pieds dont il est fait �tat par le commandant de bord cela signifie qu'ils �taient � 400 pieds au-dessus du sol ( l'altitude de cette partie centrale de l'Ohio est de 1 300 pieds ). Il d�clare que quelqu'un de l'�quipage tira instinctivement sur le manche pour sortir l'appareil de son piqu�, par crainte de s'�craser au sol. La radio ne fonctionnait pas, soit parce que l'op�rateur de la tour n'avait pas r�pondu � l'�quipage, ce qui peut arriver selon Klass, soit que l'op�rateur radio de l'h�licopt�re �tait tellement excit� qu'il ne s'arr�ta pas suffisamment longtemps sur chaque fr�quence pour �tablir le contact. (118)
Mais il y eut encore de nombreux cas, et pour la premi�re partie de cette grande vague, il n'y eut aucun organisme officiel pour effectuer des investigations sur les incidents. Le public laissa libre cours � son imagination sur ce qui avait pu arriver. David Jacobs r�sume cette p�riode de la mani�re suivante :
Les scientifiques, la presse, le public et m�me l'Air Force semblaient moins ancr�s dans leurs convictions et plus d�sireux de r�server leur jugement sur le ph�nom�ne. La vague d'observations 1973-1974 ne comportait pas l'�motionalit� et la rancSur qui avaient caract�ris� les points de vue oppos�e dans les vagues des ann�es 1950 et 1960. En g�n�ral, la soci�t� semblait plus ouverte que jamais envers la th�orie selon laquelle le ph�nom�ne OVNI pouvait �tre reconnu officiellement, sans pr�juger de l'origine de ces objets. Les sordides batailles des ann�es pr�c�dentes s'�taient termin�es et seul le ph�nom�ne restait. Malgr� tout, toutes les cicatrices de la bataille n'avaient pas disparu et la gamme d'opinions sur les OVNI �tait toujours aussi large. (119)
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