Des chirurgiens de l'espace ?

Quand je demandai à Marius Dewilde ce qu'il pensait à propos des bovins morts, exsangues et vidés de leur moelle épinière, il répondit évasivement. Il n'y a d'ailleurs pas que les bovins qui moururent entre le 10 Septembre et le 10 Octobre 1954, une voisine se "plaignit" a Dewilde en lui disant :

Mes poules crèvent

Les miennes aussi

, répondit Dewilde.

Et c'était vrai son poulailler fut pratiquement décimé a raison de 40 mortalités par jour. Pourquoi Marius Dewilde demeure-t-il évasif à propos de ces morts d'animaux alors qu'il promet de tout dire ? Eh bien, tout simplement parce qu'il ignore la cause d'un tel effet : consciemment ou non, il voudrait l'écarter de l'immixtion extraterrestre dont il fut a la fois le témoin et l'objet. Une chose est certaine, Marius Dewilde ne sait pas tout, il me l'a avoué très humblement, ce qui le rend (à mes yeux, en tout cas) plus crédible et plus sincère que d'autres "contactés" prenant des airs avantageux, voire supérieurs, et disant qu'ils sont investis de "nouveaux pouvoirs supra-normaux" Marius Dewilde semble même ignorer que le cas des bovins trouvés morts à Quarouble est a rapprocher de cas identiques qui se sont déroulés aux USA. Quant à moi, j'ai une "folle" hypothèse à proposer et qui ne manquera pas d'étonner aussi bien Marius Dewilde que certains ufologues rigoristes, lesquels refusent encore d'admettre que l'ufologie et la parapsychologie sont indissociables. Mais avant d'exposer mon "hypothèse", laissons Marius Dewilde nous conter une autre mort d'animal, et celle-ci n'est pas la moins importante, ni la moins troublante. Lors des visites du vétérinaire de Valenciennes qui venait soigner mon chat, "Minouche", victime d'un accident, il s'aperçut que mon chien Kiki se comportait anormalement. Six mois plus tard, un vendredi en fin de journée, Kiki se coucha à mes pieds et mourut. Le cadavre de mon chien rejoignit les bovins envoyés a Maisons-Alfort. Quand je questionnai le vétérinaire pour obtenir le résultat de l'autopsie,le praticien se troubla, il parut gêné : Il y a des choses que je ne peux pas dire. Cette maladie est anormale ! En tout cas, elle ne peut pas arriver à un chien aussi jeune que le vôtre ! Cela dit, il refusa poliment, mais CATEGORIQUEMENT de me restituer le corps de Kiki. Et Marius Dewilde conclut : La cause exacte de la mort de mon chien demeure pour moi un mystère ! En effet, c'est un mystère, mais c'est surtout la réaction du vétérinaire qui me semble "mystérieuse" ! Dans son enquête, Marc ThirouinThirouin, Marc consigne que l'animal subit un choc nerveux dont il ne put se remettre, qu'il dépérit et mourut. Je n'écarte pas cette argumentation du regretté Marc ThirouinThirouin, Marc, pour lequel je conserve respect et admiration, il n'en demeure pas moins vrai qu'un tel diagnostic ne saurait me satisfaire pleinement, car se serait prêter à un animal une "profondeur psychologique" quasi-humaine. Certes, un chien mémorise, mais cette "mémoire" procède de son instinct et, encore une fois, le "choc nerveux" est une probabilité mais une probabilité peu probable, car Kiki n'a subi aucun sévice corporel : c'est surtout cela qui traumatise un animal. Alors, que s'est-il passé réellement ? Je pense que le cas des bovins est à différencier de celui des poules et du chien.

Certains témoignages ont affirmé que des extraterrestres possédaient des instruments de succion capable d'aspirer le sang et la moelle épinière sans laisser de trace sur la peau. La seringue "aspirodermique" est d'ailleurs un vieux thème de science-fiction. Cela nous semble extraordinaire, tout comme la télévision eut été fantastique au siècle dernier. Il semblerait que les extraterrestres décrits par Marius Dewilde appartiennent à la même race que ceux qui soignèrent Miss Laiz, une contactée dont l'histoire a été rapportée par le journaliste brésilien Joao Martins qui reçut une lettre, le mercredi 14, ainsi rédigée :

J'ai remarqué vos articles et désire vous en féliciter. Je crois en l'existence des objets appelés "soucoupes volantes" parce que je fus témoin d'un événement en rapport avec ces engins. Je ne sais si vous y croirez, mais je jure sur ce que j'ai de plus sacré, que ce que je dis est la vérité. Je suis pauvre mais honnête, et je ne désire pas mentionner mon véritable nom comme vous pouvez le comprendre. J'ai 37 ans et je vis a Rio de Janeiro. J'ai travaillé jusqu'en Décembre 1957 chez M. X., mon ancien patron, homme riche de Rio dont je ne peux vous donner le nom. Sa fille avait un cancer a l'estomac. Elle souffrait terriblement et j'avais été engagée pour servir de gouvernante et surtout pour m'occuper de la jeune fille, miss Laiz. Celle-ci avait subi toutes les sortes de traitements mais les médecins ne laissaient aucun espoir à la famille. La nuit du 25 Octobre, je me souviens très bien, miss Laiz souffrait atrocement, les injections de morphine ne faisaient plus d'effet. Mon maître pleurait en cachette quand, soudain, une forte lumière jaillit vers le côté droit de la ferme. Nous nous trouvions alors dans la chambre de miss Laiz. Le Senor Julinho, le fis de mon maître, courut vers la fenêtre et vit la "soucoupe". Brusquement, une sorte de panneau automatique s'ouvrit et deux petites silhouettes en descendirent. Je pus voir à l'intérieur de l'appareil une sorte de luminosité verdâtre. Les deux êtres entrèrent alors dans la maison, ils mesuraient environ 1,20 m et avaient de petits yeux bridés.

Que se passe-t-il ? D'après le témoin, les petits êtres aux yeux bridés éliminèrent le cancer dont souffrait la malade en émettant des "rayons lumineux" qui permettaient de voir tout l'intérieur du ventre sans l'ouvrir. Ils sauvèrent miss Laiz dont le cas laissa perplexe l'Académie de médecine brésilienne. Existe-t-il un rapport entre cette affaire et celle de Quarouble, mis a part le fait que, dans les 2 cas, les êtres mesurent 1,20 m et ont les yeux bridés ? Marius Dewilde, qui est toujours en contact avec eux, dit étre soigné par ceux-ci : Ils me travaillent la gorge ! dit-il. J'ai un cancer ! Si tout ceci est vrai (et si je pensais que ce fut faux, je ne prendrais pas certains risques en peinant sur ma machine à écrire) ces petits êtres peuvent, à la rigueur, tuer des bovins pour étudier la biologie animale et établir des comparaisons avec la biologie humaine, mais tueraient-ils "gratuitement" des poules et des chiens qu'ils abandonnent sur le terrain ? Leurs concepts sont, certainement, très différents des nôtres au sein desquels nous introduisons un manichéisme délirant, en tout cas une chose m'apparaît certaine : ces êtres respectent la vie dans toutes ses dimensions, quand ils tuent, c'est probablement en toute connaissance de cause, sachant bien ce que sont la vie et la mort, ils préparent nécessairement une survivance à toute vie apparente qui disparaît à nos sens limités. Dés lors, il ne peut même plus s'agir d'un "accident" de leur part car ces chirurgiens de l'espace apparaissent trop savants pour ne pas savoir éviter ce genre d'impondérabilité. Alors, qui ou quoi est responsable de la mort des poules et du chien?

Une "contamination" par des fonctions psi contrariées ?

Pour tenter de comprendre certains faits et de cerner quelques vérités, il convient de revenir sur la personnalité de Marius Dewilde. Certaines de ses réflexions me frappèrent, celle-ci notamment : J'ai fini par comprendre pourquoi ils m'ont contacté, parce qu'il est plus facile de mettre quelque chose dans un "crâne vide" que dans une "tête pleine".

Ce que Dewilde appelle un "crâne vide" correspond assez bien à une tradition écrite heureux les simples en esprit, le royaume des cieux leur appartient. On aurait peut-être tort de prendre cela pour une spéculation hasardeuse, facile, tirée par les cheveux car à ce jour - du moins à ma connaissance - ce ne sont pas les savants ni les intellectuels qui ont été contactés (à 1 ou 2 exceptions prés). Parmi les individus ayant vécu des rencontres du 3ᵉ type, et sur lesquels j'ai pu me forger une opinion (Maurice Masse, Pierre Monnet, Jean Miguerre, Rose C., Frank Fontaine et Marius Dewilde) tous sont pratiquement incultes, du moins au moment de leur premier contact, et il ne semble d'ailleurs pas que ce contact les ait cultivés mais il a produit une sorte d'évolution sur eux. Etrange hasard que ces "crânes vides" qui possèdent (ou posséderont) l'intelligence du cœur, à condition toutefois que le "crâne vide" dans lequel on a mis "quelque chose" n'enfle pas trop par la suite ! Quoi qu'il en soit, le fait est là la grande majorité des contactés offrirait une simplicité d'esprit favorable à un certain plan d'action. En 1954, Marius Dewilde possède cette simplicité d'esprit, et peut-être même davantage : il a subi nous dit-on, un traumatisme crânien. Il faudrait étudier consciencieusement les travaux du professeur Wilder Penfield pour ne pas statuer trop rapidement à propos d'un "traumatisme crânien". A ce sujet, des phénomènes bizarres se sont produits : il est vrai qu'un choc sur la tête peut occasionner de graves lésions, en ce cas elles sont irréversibles. J'ai conversé de longues heures avec Marius Dewilde : ses propos sont tout à fait cohérents au même titre que son comportement. Sait-on qu'un choc sur la tête peut aussi éveiller une "case endormie", tel cet enfant américain qui, dans les années 1950s, après un "traumatisme crânien" (et dans les mois qui suivirent celui-ci) parvint a acquérir une intelligence phénoménale, alors qu'il n'avait été, jusqu'à l'accident, qu'un élève médiocre ? Il ne s'agit pas d'un cas extrême ou isolé une recherche entreprise dans ce domaine ne manquerait pas de surprendre l'opinion publique. Voudrais-je dire que Marius Dewilde est devenu "génial" après avoir subi un traumatisme crânien ? Certainement pas ! J'imagine pourtant assez bien les moyens de détections qu'utilisent des Intelligences Supérieures. Aussi audacieuse que paraisse mon hypothèse, je ne puis m'empêcher d'envisager que "quelque chose" s'est modifié, ou "débloqué" dans l'esprit de Marius Dewilde, esprit qui fut sondé lors de son premier contact, esprit qui permit aux Visiteurs de trouver la "case favorable" a leur dessein. D'ou, un 2ᵉ contact au cours duquel Dewilde est bel et bien "programmé", et nous verrons comment. Cela dit, je ne m'agrippe pas a cette hypothèse comme un noyé a son tronc d'arbre, elle est seulement possible (la vérité, si nous la connaissons un jour, s'avérera, comme toujours, encore plus fantastique) je voulais surtout mettre en évidence la subtilité d'une Intelligence Supérieure pour examiner, enfin, l'étrange phénomène qui tua le chien de Marius Dewilde. Est-ce le même phénomène qui décima 2 poulaillers ? Peut-être bien en son essence, mais pas dans ses rapports de cause a effet. Qu'on l'admette ou non, l'Etre qui s'est penché sur la poule tétanisée émettait une "vibration", laquelle paralysa le volatile. Cette "vibration" inhabituelle n'a-t-elle pas contaminé les autres poules ? Franchement, cela me dépasse mais en ce qui concerne Kiki, le chien, le problème me semble moins ardu. Cela tient sans doute au fait d'avoir passé une partie de mon enfance avec un chien qui - paradoxe - m'apprit a aimer les chats. Comme chez les humains, il existe une "hiérarchie" dans le monde animal . L'Homme ne vit pas sur la même octave que le chien, de même que ce dernier ne vit pas sur les mêmes niveaux que le chat. Chacun sait que la race canine perçoit les ultra-sons inaudibles pour l'ouïe humaine. Quant au chat, - j'en ai toujours eu maintes preuves - il perçoit des infra- ou des suprastructures immatérielles à nos sens mais qui n'en existent pas moins, et notamment pour ce félin. Or, c'est après le 2ᵉ contact que Kiki dépérit et finira par mourir, victime d'une mystérieuse maladie. Avant son aventure, Marius Dewilde braconne, bref, il tue des animaux. Je ne lui fais pas ici un procès d'intention, je tente plutôt de signifier une agressivité de chasseur qu'il juge, alors, tout a fait normale sans se poser de question. Et puis, brusquement (et selon ses propres déclarations) il ne peut plus garder chez lui un animal : les bêtes le fuient ou elles meurent! dit-il. Il n'y a guère que son chien - et l'on connaît la fidélité d'un tel animal - qui reste auprès de lui. Mais a quel prix ? Oui, a quel prix pour ce chien qui, vraisemblablement, doit lutter instinctivement pour ne pas fuir ? Et pourquoi fuirait-il ? Parce qu'il y a une espèce de "déséquilibre vibratoire" dans l'esprit et le corps de son maître : Kiki le sent et le subit, mais son affection instinctive et sa fidélité irréfléchie sont les plus fortes, il demeure prés de son maître et dépéri. Nous verrons plus loin qu'un journaliste de l'époque, cité par Jimmy Guieu, parle de contamination. Il ne sait pas si bien dire mais,évidemment, il s'agit d'une "contamination" qui le dépasse, tout comme elle dépasse notre ami ufologue qui, pourtant, est l'un des premiers chercheurs a tenter d'établir une relation entre le domaine "psychique" (la fonction psi) et l'ufologie. Il faudra attendre un quart de siècle pour que des parapsychologues « utopistes " de mon espèce proposent des hypothèses vouées aux bûchers de cette fin de 20ème siècle. Qu'importe. Acceptable ou non, une hypothèse d'ordre parapsychologique procède de recherches, de travaux, mais aussi d'une conviction sincère d'ou la Foi n'est pas exclue (et que le mot "foi" soit bien compris et non entaché de bondieuserie) et tout ceci pousse l'exposer, avec tous les risques que cela comporte: quelle est exactement l'essence de cette contamination qui tua le chien de Dewilde ? Si je la connaissais exactement, si je possédais ses tenants et ses aboutissants, j'entrerais illico a l'Anti-Académie de Sciences Avancées qui reste a naître et je tirerais "gentiment" la barbe blanche de mes "vieux professeurs" de l'Union Rationaliste en leur disant "Ovni soit qui mal y pense !" L'origine de cette "vibration", je ne la connais pas, elle me semble pourtant évidente, et pour bien comprendre ce que j'avance, je me vois contraint de dévoiler le "pot aux roses" dés maintenant. Lors de la deuxième rencontre, Marius Dewilde a subi a bord de l'engin une véritable intervention chirurgicale. On lui a placé un appareil derrière l'oreille gauche, mais à l'époque il l'ignorait. Il n'y a que peu de temps que l'objet a été retiré et, selon Marius Dewilde, cet appareil n'est pas un mythe, Dewilde le possède et le conserve en lieu sur pour le montrer a des scientifiques. Nous reviendrons sur ce point important en donnant tous les détails qui s'y rapportent. Pour l'instant, considérons simplement que Dewilde est "programmé" lors de son 2ᵉ contact. En quoi et pourquoi est-il programmé ? Pour de nombreuses raisons et principalement afin de modifier ses structures moléculaires qui obéiront a de multiples dématérialisations de son étre physique. Dés lors, Marius Dewilde n'est plus le même homme,

Il subit l'emprise d'une véritable manipulation qui tend a élargir toutes ses potentialités. Il serait alors intéressant de savoir si l'on peut, primo, "manipuler" de manière absolue un étre humain et si, secundo, ce dernier ne réagit pas selon une hérédité et un code génétique qui lui sont propres. Laissons répondre Dewilde: Ils (les extraterrestres) attendaient de moi un tas de choses. Sans même savoir que j'avais un appareil dans la tête, je me sentais devenir un robot entre leurs mains, ce qui me révoltait ! Non seulement j'avais l'impression d'étre atteint dans mon bien le plus cher, ma liberté d'action et de pensée,mais encore, a les entendre, il aurait fallu que je vive comme une espèce de saint, moi ! vous vous rendez compte ? A tort ou a raison, il y a donc révolte chez Marius Dewilde, donc il y a résistance au processus engendré par les petits hommes de l'espace, ce qui crée à coup sur un déséquilibre (psychique ? biologique ? métaphysique?) chez Dewilde, déséquilibre qui ne se manifeste pas visiblement pour lui et ses proches, mais que Kiki capte. Ce déséquilibre interpénètre l'octave existentielle de l'animal, c'est une infra- ou supra-sensation qui bouleverse son métabolisme. Comment ? De quelle manière ? Je l'ignore, mes connaissances en ce domaine (tout comme celles de la science officielle) sont pratiquement nulles. Mais n'ayant rien a perdre matériellement, n'ayant à protéger aucune bonne réputation ni a respecter un quelconque « patron-directeur-de-conscience, je ne crains donc pas d'exprimer ma profonde conviction. Nous cernons, ici, une dimension apparemment irrationnelle, parce qu'elle nous échappe. Elle n'est pas irréelle, mais plutôt surréelle dans l'attente de devenir tout simplement Réelle. Que Marius Dewilde veuille bien m'excuser et me comprendre quand je laisse entendre qu'il à (peut-être) tué Kiki a son insu. Laissons-le maintenant poursuivre la suite de son aventure.