Une photo des Gardes-Côtes montre 4 lumières blanches au-dessus d'une base de Salem

Madison, Wisconsin Capital Times, vendredi 1 août 1952
Cette photo, diffusée par le Gardes-Côtes, a été prise par un de leurs photographes à la base aérienne de Salem, Mass. le 19 juillet à travers la vitre d'une fenêtre après qu'il a vu 4 objets inconnus. Notez les barres de lumières qui semblent s'étendre devant et derrière les "objets" ronds qui apparaissent en formation en V s1United Press-Capital Times Telephoto
Cette photo, diffusée par le Gardes-Côtes, a été prise par un de leurs photographes à la base aérienne de    Salem, Mass. le 19 juillet à travers la vitre d'une fenêtre après qu'il a vu 4 objets inconnus. Notez les    barres de lumières qui semblent s'étendre devant et derrière les "objets" ronds qui apparaissent en formation en V    s1United Press-Capital Times Telephoto

WASHINGTON -- Les Gardes-Côtes ont diffusé aujourd'hui une photographie de 4 lumières blanches brillantes prises au-dessus de sa base aérienne de Salem, Mass., il y a plusieurs semaines.

L'image, prise par un photographe des Gardes-Côtes de 21 ans, fut le dernier épisode de l'explosion nationale de mystères de "soucoupes volantes".

Elle montre clairement 4 objets ronds aux contours dentés en formation en V. Chacun parait avoir 2 gaines de lumière identiques s'étendant depuis son centre pour émerger à l'avant et l'arrière comme une aile fantômatique.

Un porte-parole a indiqué que le négatif a été examiné par les experts en photographie des Gardes-Côtes qui sont convaincus qu'il n'y a pas de retouche ou de faux.

Nous ne savons pas ce que sont ces objets, a dit un officier des Gardes-Côtes, mais l'appareil de ce garçon a saisi quelque chose.

Un journaliste de United Press a été autorisé à voir le négatif qui a été expédié par avion aujourd'hui à Dayton (Ohio), où il sera examiné par les enquêteurs des Forces Aériennes.

Le négatif ne montre aucun signe de retouche, même sous un agrandisseur qui devrait révéler toute manipulation.

Le photographe était Shell Alpert, un Garde-Côte enrôlé photographe. Il dit avoir pris la photo le mercredi 16 juillet 1952, à travers une fenêtre ouverte couverte du laboratoire photo de la base aérienne.

Alpert dit qu'il se préparait à nettoyer un appareil photo lorsqu'il a regardé dehors et remarqué plusieurs lumières brillantes dans le ciel. Il a appelé un autre membre des gardes-côtes, l'hospitalman 1-c Thomas E. Flaherty, qui a aussi dit avoir vu les lumières.

Alpert dit que les lumières se sont quelque peu atténuées, puis se sont remises à briller. Il a attrapé son appareil, maintenu l'obturateur grand ouvert et pris une photo.

Les responsables des Gardes-Côtes ayant diffusé l'image pour être publiée disent que Alpert a été interrogé pendant plusieurs heures par des officiers du renseignement naval mais a maintenu son témoignage selon lequel il n'avait pas superposé les lumières ou fabriqué l'image d'une autre manière.

Alpert a dit aux enquêteurs que le mercredi 16 était une journée très chaude et que les lumières pourraient avoir été la réfraction de reflets du sol.

Cela a été l'explication officielle de l'Air Force pour beaucoup de supposés signalements de soucoupes.

Ce n'est que jeudi que le chef d'état-major de l'Air Force, Hoyt S. Vandenberg a raillé les signalements de soucoupes et dit espérer que l'hystérie de masse allait bientôt passer.

- - - - - - - [Note: Une autre version de cet récit national newswire, publiée dans le Benton Harbor, Michigan News Palladium le même jour indiquait...]

Flaherty a dit aux autorités, Je ne pouvais vraiment pas dire ce que c'était. Ca aurait pu être les reflets de voitures qui passaient ou de l'océan.

Alpert dit n'avoir pas pu déterminer la taille des lumières, leur nombre, altitude, vitesse, direction ou forme. Il dit n'avoir entendu aucun son. Parce que c'était un jour extrêmement chaud, il a ajouté : peut-être une sorte de réfraction de reflets du sol pourraient éventuellement expliquer les lumières, mais à mon avis c'est une explication improbable.

Alpert dit que son appareil 4x5 était fixé à l'infini, 1/50 de seconde à F4,7.

Des experts en photographie disent que le négatif montré aux journalistes ici ne montrait aucun signe de retoucheu. Le négative était net et sans rayures.