Le fantôme du Lac Stump

Sentinel de Milwaukee (Wisconsin), 20 décembre 1896 s1Brock, R.: "An 'Unearthly Thing,' Wisconsin, 1896", October 27, 2010

L'étrange expérience d'une veuve du Wisconsin avec une chose qui n'est pas de ce monde

Deerfield, Wis., Dec. 19. — Une histoire de fantôme racontée par la veuve Olson du lac Stump est plus difficile à expliquer que n'importe quelle publiée jusqu'ici. Melle Olson et son fils de 14 ans vivaient sur la berge sud du lac Stump qui, avant que le barrage du moulin à l'extrêmité inférieur ait été emporté, faisait près de 3 miles de long par 1 mile de large sauf au milieu des 2 extrêmités où il se rétrécissait en un goulot d'un demi-mile environ. C'est au sud de ce goulot que la veuve Olson vivait. Un jour un garçon arriva et demanda le chemin pour aller chez un fermier qui vivait sur la berge opposée du lac. La veuve lui indiqua le chemin par la terre, mais comme cela fait près de 3 miles, suggéra que son fils le fasse traverser dans sa barque et lui évite une longue marche. L'étranger accepta et les 2 commençèrent à embarquer. Le jeune Olson pris sa position aux rames et invita l'étranger à s'asseoir à l'arrière. L'étrange garçon s'assit comme indiqué mais au lieu de faire face au rameur lui tourna le dos et resta immobile sans dire un mot pendant toute la traversée. Le jeune Olson fit des remarques banales mais son passager n'y prêta pas attention. Son comportement étrange amena Olson à l'observer plus attentivement et plus il le regardait plus il lui semblait non-humain. Son attention fut d'abord attirée par les oreilles de l'étranger, qui étaient anormalement grandes, atteignant presque le haut de sa tête, où elles se terminaient pratiquement en pointe ou angle aigü et étaient couvertes d'un fin duvet. Sa tête était petite et angulaire, un peu comme celle d'un chien et couverte de cheveux noirs courts et frisés qui tiraient la peau. Les mains étaient petites, rabougries et couvertes d'un duvet semblable à celui de ses oreilles. Le jeune Olson était maintenant presque sur le point de laisser éclater son effroi d'être seul dans la barque avec un être à l'apparence d'un autre monde et rama de toutes ses forces. En arrivant sur le bord opposé il sauta hâtivement de la barque pour laisser descendre son passager peu agréable. L'étranger se leva pour quitter l'embarcation, mais au lieu de faire face pour marcher vers la berge, resta retourné en prenant soin de ne pas montrer son visage. Olson, qui était maintenant profondément effrayé, rama rapidement dans le sens contraire et couru à la maison pour parler à sa mère de son étrange passager. Alors qu'il parlait à sa mère, elle regarda alentours pour voir s'il plaisantait ou était vraiment sérieux. Alors qu'elle regardait, elle vit le garçon-même que son fils avait fait traverser en haut d'une petite colline à côté de la maison, rapide comme l'éclair, courant après un de ses mouton. La mère et le fils allèrent après lui mais, en arrivant sur la crête de la colline, personne n'était visible alors que le mouton se tenait en bas de la pente, blottis avec les autres et l'air effrayé comme s'il venait de se faire prendre en chasse par un loup ou un chien. Il n'y avait rien à 80 rods derrière quoi l'étranger aurait pu se cacher. Pourquoi n'avaient-ils pas remarqué son apparence étrange avant de lancer la barque, comment il revint si rapidement et où il disparût était plus que ce que la veuve et son fils effrayés avaient été capables d'expliquer et ils croient fermement qu'il existe toujours quelques membres de la famille des elfes de l'ancien temps.