Halimah dit qu'il avait 2 frères de lait qui partaient tous les jours dans le désert pour le pâturage des moutons, et
que lorsque sa seigneurie avait 3 ans, il lui dit : Comment se
fait-il que je
n'aie pas vu mes frères ces 2 jours ?
Elle répondit : Dans la journée, ils font pâturer les moutons
. Il
demanda à nouveau : Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas envoyé avec eux ?
Elle répondit : Sans doute
voudrais-tu être en leur compagnie
. En conséquence, elle peignit ses cheveux le matin suivant, inséra du collyre
dans ses yeux bénis, l'habilla d'une robe, et attacha une chaîne de coquilles de Yaman autour de sa nuque bénie pour
conjurer le mauvais œil ; mais il la déchira immédiatement, la jetta au loin, et dit : Celui qui est mon gardien
sera avec moi !
L'envoyant s'éloigner avec ses frères [de lait], elle les enjoint de prendre soin de lui, mais
vers midi son fils Zobeir arriva en courant en grande détresse et baigné de sueur,
s'exclamant: Oh mère, sauve Mohammed — u. w. b. — mais je pense
que tu ne pourras
pas le rejoindre
. Elle demanda ce qui s'était passé, et il continua : 2 hommes, vêtus de vert, sont arrivés
du ciel, et nous l'ont pris depuis le sommet de la montagne, ont ouvert son abdomen, et ils sont toujours avec
lui
. Halimah dit : Moi, mon mari, et plusieurs femmes de ma tribu, courûrent comme ils purent à la prairie,
et le vire se tenant au sommet de la montagne, regardant vers les cieux. Mon mari lui demanda ce qui s'était passé,
et il répondit ainsi : "2 hommes sont descendus de l'atmosphère, ont apporté un vase rempli d'eau de neige, m'ont
allongé, ont ouvert mon abdomen, et ont ouvert ma poitrine. Ils en ont pris un petit grain noir, l'ont lavé avec
l'eau de neige, et l'on remplit de lumière. Puis, ils ont passé leurs mains sur mon corps, où il redevint comme il
était avant.
À propos de ce sujet, il existe aussi une tradition où Halimah dit : Lorsque mon fils Zobeir
m'informa que 2 hommes avaient pris Mohammed à la montagne, et
avaient ouvert sa
poitrine, j'ai immédiatement couru avec mon mari à l'endroit, où nous le vîment assis et regardant alentours, et
lorsque ses yeux se posèrent sur moi, il sourit. J'embrassais sa tête et ses yeux, disant :
Halimah rapporte que le prince du
monde dit : Puisse ma vie être
sacrifiée pour toi ; dis-moi ce qui est arrivé.
Il rejoignit : Je me tenais avec mes frères, lorsque tout
d'un coup
— mais selon une autre tradition — 2 hommes firent leur apparition, habillés de vêtements blancs.
L'un d'entre eux avait une cruche d'argent, et l'autre une assiette d'émeraude verte dans sa main. Ils
m'éloignèrent loin de mes frères et m'amenèrent jusqu'au sommet de la montagne. Un d'entre eux ouvrit ma poitrine
jusqu'à l'abdomen, sans que je ressente aucune douleur. Puis il introduit ses mains dans la cavité et extrait mes
boyaux, les lava avec de l'eau de neige, et les replaça à nouveau. Après ceci le 2ᵉ individua s'éleva, et dit à
son compagnion :
Va-t-en, puisque tu as accompli ta tâche.
Puis, la 2ᵉ personne sortit mon cœur, halved it,
et en ôta un point noir enveloppé de gore, qu'il jeta au loin, et dit : C'est la marque de Satan
. À partir de quoi il remplit mon cœur de quelque chose qu'il avait apporté, et
je n'ai jamais rien vu de plus tendre ou fragrant que cett esubstance".Ils m'ont comparé à 10 hommes, mais j'ai prévalu ; puis avec 500, et j'ai prévalu ; puis avec 5000, et
j'ai encore prévalu. Puis, un d'entre eux a dit à l'autre :
Halimah
dit : Laisse-le seul. S'il était comparé à toute la nation
il prévaudrait.
À partir de quoi ils me laissèrent, s'envolèrent au loin, et partirent dans les cieux. Lorsque j'ai ramené Mohammed à la maison, les gens ont
dit :
Halimah dit : Il doit être
amené à un devin, parce qu'il a été touché par les genii
n1C'est-à-dire qu'il est fou. Mais Mohammed
répondit : Je suis
livre et sain de ce que vous imaginez, et rien ne s'est abattu sur moi.
Les gens, néanmoins, insistèrent tant
que nous fûment obligés de nous y résoudre. Après que nous ayons raconté les circonstances au sorcier, il désira que
le garçon lui-même les explique, puisque c'était lui qui les connaissait mieux [que nous]. Lorsque Mohammed — u. w. b. — eut narré l'événement, le devin se leva d'un
coup, le pressa
contre sa poitrine, et s'exclama : Oh peuple arabe, mettez-le à mort et moi aussi. Parce que s'il reste en vie,
il considèrera que vos hommes sages sont des fous, et abolira votre religion. Il vous invitera à adorer un dieu
que vous ne connaissez pas, et à professer une religion contraire à la vôtre.
Lorsque
j'ai entendu ces mots, j'ai arraché Mohammed de ses bras et dit:
.
Tu es un fou !
Si j'avais su que tu aurais eu de tels sentiments je n'aurais pas amené l'enfant. Trouve un homme à tuer, car nous
n'occirons pas Mohammed.
" En conséquence, je le ramenais à
la maison ; pas
plus que nous ne passâmes devant une quelconque maison de la Bani Sa'ad qui n'exhalait pas l'odeur du musk. Après
cet étrange événement le père de mes enfants [i.e., mon mari] et tous mes parents me conseillèrent de ramener
Mohammed à A'bd-ul-Muttalleb, de peur qu'une infortune tombe sur
lui