Sous les consuls P. Posthumius Tubertus 2 et Agrippa Monenius Lanatus, an de Rome 251, au plus épais de la
nuit, on vit dans le ciel des lances ardentess1[Julius Obsequiens < Costagliola, Jacques 1998].
Une étoile jaillit quelquefois du ciel ou bien ce sont des feux tantôts immobiles et stationnaires, tantôt
roulant à travers l'espace. On en observe de diverses espèces : nous avons des roues, quand un rebord lumineux
entoura dans le ciel un vaste enfoncement semblable à une cavité profonde et circulaire... Quand une énorme masse de
feu arrondie et semblable à un tonnerre se meut dans le ciel ou brûle sur place ; des chiasmes quand un coin du ciel
s'entrouvre et par cette sorte de crevasse laisse apercevoir une flamme dans l'espace mystérieuxs2[Julius Obsequiens < Costagliola, Jacques 1998].
Il est de ces météores brillants qui partent
brusquement comme des étoiles filantes, d'autres demeurent en place en émettant une lumière si vive qu'ils dissipent
les ténèbres et ramènent le jour jusqu'à ce que, ayant consommé ce qui les alimentait, ils deviennent moins
brillants et comme une flamme qui se mincit diminuant progressivement et s'évanouissant. Ils apparaissent souvent
dans les nuages, mieux on les voit au-dessus d'euxs3[Julius Obsequiens <
Costagliola, Jacques 1998].