Le , dans la banlieue de Nancy (Meurthe-et-Moselle), M. Henri, un chercheur biologiste de 30 ans, assiste à l'atterrissage d'un appareil inconnu dans son jardin large d'à peine 3 m.
Le , le témoin est entendu par les gendarmes, qui remarquent son émotion. Le lendemain, celle-ci procède à la collecte d'échantillons après avoir émis un télex à .
Le GEPAN est informé et, après contact téléphonique à la brigade de gendarmerie, décide d'entreprendre une enquête.
Des effets physiques inhabituels vont renforcer l'intérêt de cette observation et permettre d'en confirmer certains éléments. Le silence et l'absence de tout mouvement d'air sous l'appareil pendant la phase de vol stationnaire sont très inhabituels. Un autre détail surprenant est noté par le témoin. Les brins d'herbe situés sous l'engin se sont dressés juste avant son départ, pour reprendre leur souplesse quand l'objet s'est éloigné sur une trajectoire verticale. Une bordure d'amarantes en fleurs était située à moins de 1 m de l'endroit où s'est produit le phénomène. Les plants les plus proches (20 cm) subirent des effets physiques importants : assèchement des tiges et des feuilles (teneur en eau de 40 % contre 80 % pour les fleurs témoins situées plus loin), couleur passant du rouge vif au brun terne.
Le , la gendarmerie procède une 2de fois à la collecte d'échantillons qui seront étudiés dans différents laboratoires. Les conclusions des expertises sont ambiguës. Bien que rappelant le cas de Trans-en-Provence, les éléments sont assez différents dans la mesure où l'engin n'a pas touché le sol. Si un champ électrique intense avait causé les effets observés sur les brins d'herbe et les amarantes, il aurait dû être d'au moins 30 KVolts/m. Il n'a pu exister qu'au moment du départ. Sinon, le témoin qui s'était approché à un moment à 50 cm de l'engin aurait été foudroyé. Il reste qu'un simple champ électrique n'expliquerait qu'imparfaitement la lévitation constatée.