Floyd Proctor

Proctor et sa femme Loretta
Proctor et sa femme Loretta

Voisin le plus proche de Mack Brazel.

Le soir du jeudi 3 juillet 1947, Brazel montre un petit morceau de débris à ses voisins, Floyd et Loretta Proctor : on ne peut ni le couper ni le brûler. Brazel leur propose de venir voir le site avec eux, mais ils déclinent l'invitation, arguant que c'est loin et qu'il est tard s1Bourdais 2000-05.

En juin 1979, William L. Moore interroge Proctor, qui répond :

Brazel était venu chez moi tard un après-midi tout excité de la découverte d'une sorte d'épave sur sa ferme. Il voulait que j'y aille avec lui pour voir, et le décrivit comme le truc le plus étrange que j'aie jamais vu. J'étais fatigué et occupé et je n'ai tout simplement pas voulu m'ennuyer à faire tout ce trajet à ce moment-là. Vous savez il a essayé, il a vraiment essayé de nous amener là-bas et d'y jeter un œil.

Qu'est-ce qu'a dit Brazel à le sujet ?

Il était d'humeur locace, ce qui était rare pour lui, et ne voulait simplement pas s'arrêter d'en parler. Il décrivit le truc comme étant très étrange. Il dit que quoi que fussent ces détritus, il avait des dessins dessus qui lui avait rappelédes dessins chinois ou japonais. Ce n'était pas du papier parce qu'il n'avait pas pu le couper avec son couteau, et le métal était différent de tout ce qu'il avait déjà vu. Il dit que les dessins ressemblaient à ceux que l'on trouve sur les emballages de pétards... un type de figures toutes faires en pastels, mais pas d'inscriptions comme nous le ferions.

Savez-vous ce qu'il en a fait ?

Flyod Proctor : Nous lui avons suggéré de l'emporter à Roswell... et nous avons su ensuite qu'il était à Roswell. Il l'avaient gardé près d'une semaine, sous garde. Il était vraiment locace au sujet de ce truc jusqu'à ce qu'il revienne ; alors il ne voulait plus rien en dire. Il n'aurait rien dit sauf qu'ils lui avaient dit que c'était une sorte de ballon. Quoi qu'il en soit il gardèrent Mac là-bas plusieurs jours et ils envoyèrent une équipe là-bas et emportèrent tout. Alors ils ramenèrent Brazel par avion.

En a-t-il dit plus sur son séjour à la base ?

Je ne sais pas ce qu'ils lui ont fait là-bas à Roswell, mais je sais que L. D. Sparks [un ancien voisin] et moi l'avons vu là-bas à Roswell lorsque nous fûmes en ville une fois, et il était complètement entouré de militaires, au moins une demi-douzaine, et marcha juste devant nous comme s'il ne nous connaissais même pas.