Morin naît à Veynes (Hautes Alpes) le . Diplômé de l'Ecole Centrale Paris (en ), PER (en ), il est affecté à la section Mirage III du CEAM de Mont-de-Marsan et effectue de nombreux vols en Mirage IIIB biplace.
en , il entre à la division "Fusées-Sondes" du CNES où il est chargé successivement des fusées à propulsion liquide (Véronique AGI , puis 61, puis Vesta), des modules de récupération par parachute Sud-Aviation, puis Space General(USA), puis Latécoère.
De en , il participe à de nombreux lancements de fusées à Hammaguir ; en notamment, 2 fusées à poudre Titus filment une éclipse solaire au dessus de l'Argentine et en en , les guenons Martine et Pierrette sont récupérées vivantes, grâce à un nouveau système de récupération par aérofreins Latécoère.
en , Morin entre à la Direction des Programmes du CNES (directeur scientifique André Lebeau), chargé de suivre l’évolution des programmes de lanceurs en France (Diamant), en Europe (Europa II et III) et dans le monde (USA,URSS). Le le , il participe au premier lancement de fusée au CSG (avec récupération de la pointe en mer).
Cette année-là, Morin fait un 1er témoignage à Claude Poher auquel Lebeau avait confié l’étude des PAN. Poher s’était fixé comme objectif de démystifier le problème des ovnis en 3 mois. Il a étudié tous les rapports de gendarmerie disponibles et a été obligé de reconnaître que, parmi les observations inexpliquées, ses statistiques montraient que plus celles-ci étaient faites à courte distance, plus elles étaient crédibles et donc définitivement inexpliquées.
en , alors affecté au Centre de Kourou (Guyanne), Morin a fait à nouveau un témoignage à la demande de Poher, cette fois-ci sous hypnose et devant témoins, cette procédure étant censée faire ressortir des détails qui auraient pu être "oubliés" avec le temps. Ce témoignage, transmis au GEPAN, dont la création remonte à cette époque reste introuvable au CNES.
en , il est nommé pendant 3 mois membre du groupe LIIIS, dont le projet sera adopté par l’Europe Spatiale le et sera rebaptisé Ariane. Il est muté en au CSG comme Chef de Division Adjoint des Opérations puis comme Chef de la Division Méthodes-Développement, créée en pour mettre en conformité le CSG avec les exigences du programme Ariane : Planification, Assurance et Contrôle de Qualité, Renouvellement des équipements trop anciens. Le le , il participe au premier lancement d’Ariane depuis Jupiter 1. De en , il est muté au Secrétariat Général de la Défense Nationale comme chargé de mission Espace. Il revient au CSG en comme Directeur-Adjoint, chargé des fonctions « Finances Personnel Environnement Socio-Economique, Relations Puliques », fonctionnaire de Défense Délégué pour la protection d’Ariane contre la malveillance humaine. De en , il est fonctionnaire de Défense du CNES, membre du Comité de Direction, il assiste à ces titres à tous les lancements d’Ariane jusqu’en . Morin est Chevalier de la Légion d’Honneur et Officier de l’ordre du Mérite.