D’après Abou lshâq : J’ai entendu al-Barâ’ dire : Des Compagnons de Muhammad qui prirent part à la
bataille de Badr, quelques-uns m’ont rapporté que leur nombre était égal à celui des Compagnons de Tâlût (Saül)
qui avaient traversé avec lui la rivière (de Jordanie) ; autrement dit, plus de trois cent dix… Et je jure par
Dieu qu’il n’y avait que des croyants.
حَدَّثَنَا عَمْرُو بْنُ خَالِدٍ، حَدَّثَنَا زُهَيْرٌ، حَدَّثَنَا أَبُو إِسْحَاقَ، قَالَ سَمِعْتُ
الْبَرَاءَ ـ رضى الله عنه ـ يَقُولُ حَدَّثَنِي أَصْحَابُ، مُحَمَّدٍ صلى الله عليه وسلم مِمَّنْ شَهِدَ بَدْرًا
أَنَّهُمْ كَانُوا عِدَّةَ أَصْحَابِ طَالُوتَ الَّذِينَ جَازُوا مَعَهُ النَّهَرَ، بِضْعَةَ عَشَرَ
وَثَلاَثَمِائَةٍ. قَالَ الْبَرَاءُ لاَ وَاللَّهِ مَا جَاوَزَ مَعَهُ النَّهَرَ إِلاَّ مُؤْمِنٌ.
Narrated Al-Bara: The companions of (the Prophet) Muhammad who took part in Badr, told me that their
number was that of Saul's (i.e. Talut's) companions who crossed the river (of Jordan) with him and they were over
three-hundred-and-ten men. By Allah, none crossed the river with him but a believer s1Coran 2:249.
D’après Al-Bara a dit : Nous avions l'habitude, nous, les compagnons du messager de Dieu (صلى الله عليه
وسلم), de dire que le nombre des gens de Badr était supérieur au nombre des compagnons de Talout qui traversèrent
avec lui la rivière. Il n’y avait, avec lui que trois cents et quelques croyants
Narrated Al-Bara: We, the Companions of Muhammad used to say that the number of the warriors of Badr
was the same as the number of Saul's companions who crossed the river (of Jordan) with him, and none crossed the
river with him but a believer, and the were over three-hundred-and-ten men.
D’après Jafar ibn `Amr bin Umaiya ad-Damry dit : J’étais parti avec ‘Ubayd Allâh ibn ‘Ady ibn
al-Khiyâr. À notre arrivée à Emèse n1Homs, en arabe : حمص ; appelée Émèse dans l’Antiquité est
une ville syrienne. Ubayd Allâh me dit : Veux-tu aller voir Wahchy, nous l’interrogerons [comment il
avait] tué Hamza. Oui, lui répondis-je. Wahchy habitait Emèse. Nous nous informâmes de lui et on nous dit :
C’est cet homme qui est à l'ombre de sa maison et qui a l’air d’une grande outre. Nous nous dirigeâmes vers
lui puis quand nous fûmes près de lui, nous lui adressâmes le salam et il nous rendit le salut à son tour. Comme
‘Ubayd Allâh avait un turban qui lui couvrait le visage, Wahchy ne pouvait voir que ses yeux et ses pieds. Me
reconnais-tu ? Ô Wahchy ! lui demanda ‘Ubayd Allâh. Après l’avoir regardé, Wahchy lui répondit : Non, par
Dieu ! Cependant, je sais que ‘Ady ibn al-Khiyâr avait épousé une femme nommée Um Qitâl bint Abu al’ Îs et qui
avait mis au monde un enfant à La Mecque. J’avais cherché pour cet enfant une
nourrice ; puis je l’avais amené avec sa mère et remis [à la nourrice]; il me semble que c’était toi en voyant
tes pieds. À ces mots, ‘Ubayd Allâh découvrit son visage avant de dire à Wahchy : Ne veux-tu pas nous
dire comment tu as tué Hamza ? Volontiers, répliqua Wahchy. En fait, Hamza avait abattu à Badr Tu’ayma ibn ‘Ady
ibn al-Khiyâr, d’où mon maître, Jubayr ibn Mut’im me dit : Si tu arrives à abattre Hamza contre mon oncle, tu
auras ta liberté. Et Wahchy de continuer : « Ainsi, I ‘an de ‘Aynayn’ Aynayn était une montagne située aux
alentours du mont ‘Uhud -, lorsque [les Associants] prirent le chemin vers [la bataille de ‘ Uhud], je sortis avec
eux. Et une fois que les deux [ennemis] avaient pris leurs positions, Sibâ’ sortit en s’écriant: « Y a-t-il un
adversaire [qui veut combattre] ? Oh Sîbâ, lui répondit Hamza en se dirigeant vers lui, Ô toi le fils de la coupeuse
de clitoris [car sa mère pratiquait l’excision]… » Oses-tu être contre Allah et son Messager ? » Et il
s’élança contre lui et l’abattit. » « Quant à moi, je guettais Hamza derrière une roche. » Il s’approcha de moi,
et je Ie pointai par ma lance qui arriva à lui transpercer le flanc pour ensuite sortir entre ses hanches ; ce qui
causa sa mort. Après cette bataille, je retournai avec les gens à La Mecque où je demeurai jusqu‘au jour où
l’Islam y fut très répandu. « Je me rendis alors à Tâ ‘if. » Un jour, les habitants de cette cité envoyèrent au
Messager d’Allah (ﷺ) des émissaires. Comme il me fut dit quiil ne touchait jamais aux émissaires (c'est-à-dire
il ne nuit pas aux émissaires) j’accompagnai le groupe délégataire. « En me voyant, le Prophète (ﷺ) me
demanda si j’étais bien Wahchy. – Oui, répondis-je. – C'est toi qui as tué Hamza ? me demanda-t-il de nouveau. –
La chose est comme on te I’a transmise. – Peux-tu éloigner ta face de moi ? » Sur ce, je suis sortis. » « Après la
mort du Messager d’Allah (ﷺ), Musaylima (Qui se disait être un Prophète) l'Imposteur fit son apparition. Je me dis
alors : Je vais essayer de l’abattre ; peut-être qu’ainsi je rachèterais la mort d'Hamza.Je sortis donc
[en campagne] avec les Musulmans. Entretemps, l’affaire de Musaylima prit de l’ampleur. Et en arrivant, je vis
un homme qui se tenait debout sur une brèche d’un mur. Il ressemblait à un chameau gris à poils éparpillés.
C’était Musaylima. Je pointais ma lance au milieu de sa poitrine au point où elle sortit d’entre ses épaules ;
arriva ensuite un Ansarite qui se jeta contre lui et le frappa par I’épée à la tête. * ‘Abd Allâh ibn
al-Fadl dit : Sulaymân ibn Yasâr m’a rapporté avoir entendu ‘Abd Allâh ibn ‘ Umar dire : Quand Musaylima fut tué,
une femme cria du haut d’une maison : Ô Commandeur des croyants ! C’est l’esclave noir qui l'a tué !
Narrated Jafar bin `Amr bin Umaiya: I went out with 'Ubaidullah bin `Adi Al-Khaiyar. When we reached
Hims (i.e. a town in Syria), 'Ubaidullah bin `Adi said (to me), "Would you like to see Wahshi so that we may ask
him about the killing of Hamza?" I replied, "Yes." Wahshi used to live in Hims. We enquired about him and somebody
said to us, "He is that in the shade of his palace, as if he were a full water skin." So we went up to him, and
when we were at a short distance from him, we greeted him and he greeted us in return. 'Ubaidullah was wearing his
turban and Wahshi could not see except his eyes and feet. 'Ubaidullah said, "O Wahshi! Do you know me?" Wahshi
looked at him and then said, "No, by Allah! But I know that `Adi bin Al-Khiyar married a woman called Um Qital,
the daughter of Abu Al-Is, and she delivered a boy for him at Mecca, and I looked for a wet nurse for that child.
(Once) I carried that child along with his mother and then I handed him over to her, and your feet resemble that
child's feet." Then 'Ubaidullah uncovered his face and said (to Wahshi), "Will you tell us (the story of) the
killing of Hamza?" Wahshi replied "Yes, Hamza killed Tuaima bin `Adi bin Al-Khaiyar at Badr (battle) so my master,
Jubair bin Mut`im said to me, 'If you kill Hamza in revenge for my uncle, then you will be set free." When the
people set out (for the battle of Uhud) in the year of 'Ainain ..'Ainain is a mountain near the mountain of Uhud,
and between it and Uhud there is a valley.. I went out with the people for the battle. When the army aligned for
the fight, Siba' came out and said, 'Is there any (Muslim) to accept my challenge to a duel?' Hamza bin `Abdul
Muttalib came out and said, 'O Siba'. O Ibn Um Anmar, the one who circumcises other ladies! Do you challenge Allah
and His Apostle?' Then Hamza attacked and killed him, causing him to be non-extant like the bygone yesterday. I
hid myself under a rock, and when he (i.e. Hamza) came near me, I threw my spear at him, driving it into his
umbilicus so that it came out through his buttocks, causing him to die. When all the people returned to Mecca, I
too returned with them. I stayed in (Mecca) till Islam spread in it (i.e. Mecca). Then I left for Taif, and when
the people (of Taif) sent their messengers to Allah's Messenger (ﷺ), I was told that the Prophet (ﷺ) did not harm
the messengers; So I too went out with them till I reached Allah's Messenger (ﷺ). When he saw me, he said, 'Are
you Wahshi?' I said, 'Yes.' He said, 'Was it you who killed Hamza?' I replied, 'What happened is what you have
been told of.' He said, 'Can you hide your face from me?' So I went out when Allah's Messenger (ﷺ) died, and
Musailamah Al-Kadhdhab appeared (claiming to be a prophet). I said, 'I will go out to Musailamah so that I may
kill him, and make amends for killing Hamza. So I went out with the people (to fight Musailamah and his followers)
and then famous events took place concerning that battle. Suddenly I saw a man (i.e. Musailamah) standing near a
gap in a wall. He looked like an ash-colored camel and his hair was dishevelled. So I threw my spear at him,
driving it into his chest in between his breasts till it passed out through his shoulders, and then an Ansari man
attacked him and struck him on the head with a sword. `Abdullah bin `Umar said, 'A slave girl on the roof of a
house said: Alas! The chief of the believers (i.e. Musailamah) has been killed by a black slave."
D’après Jabir Ibn ‘Abdillah (qu’Allah les agrée lui et son père), le Prophète (ﷺ) nous a dit le jour de
Al Houdeybiya n2Al Houdeybiya est le nom d’un puit proche de La Mecque auprès duquel le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) qui était venu avec ses compagnons pour accomplir la ‘omra, a conclu un pacte pour qu’ils n’accomplissent pas la ‘omra cette année-là et qu’ils reviennent l’accomplir l’année suivante.
Le pacte a eu lieu durant le mois de Chawal de l’an six après l’émigration du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) de La Mecque vers Médine. :
Vous êtes les meilleurs des gens de la Terre. Et nous étions mille quatre cents. Si je pouvais encore
voir aujourd’hui,je vous aurais montré l’endroit de l’arbre (sous lequel nous avons prêté le serment
d’allégeance). Salim (un des rapporteurs) dit, de la part de Jabir : Mille quatre cents.
حَدَّثَنَا عَلِيٌّ، حَدَّثَنَا سُفْيَانُ، قَالَ عَمْرٌو سَمِعْتُ جَابِرَ بْنَ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله
عنهما ـ قَالَ قَالَ لَنَا رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَوْمَ الْحُدَيْبِيَةِ " أَنْتُمْ خَيْرُ أَهْلِ
الأَرْضِ ". وَكُنَّا أَلْفًا وَأَرْبَعَمِائَةٍ، وَلَوْ كُنْتُ أُبْصِرُ الْيَوْمَ لأَرَيْتُكُمْ مَكَانَ
الشَّجَرَةِ. تَابَعَهُ الأَعْمَشُ سَمِعَ سَالِمًا سَمِعَ جَابِرًا أَلْفًا وَأَرْبَعَمِائَةٍ.
Narrated Jabir bin `Abdullah: On the day of Al-Hudaibiya, Allah's Messenger (ﷺ) said to us' You are
the best people on the earth! We were 1400 then. If I could see now, I would have shown you the place of
the Tree (beneath which we gave the Pledge of Allegiance). Salim said, Our number was 1400.
Selon Anas ibn Malik : « Une personne est venue vers le prophète (ﷺ) et lui a dit : Les ânes ont été
mangés. Le Prophète (ﷺ) resta silencieux. Puis une autre personne est venue au prophète et lui a dit : Les
ânes ont été mangés. Le Prophète (ﷺ) a gardé le silence. Puis une autre personne est venue vers le prophète et
lui a dit : Il n’y a plus d’ânesn3cela signifie que tous les ânes qui étaient présents
ont été égorgés et mangés. Ceci a eu lieu pendant Khazwat Khaybar, le jour de la bataille de Khaybar ou les
compagnons étaient tombés dans une période de famine, en l’an 6 de l’hégire. Le prophète (صلى الله عليه و
سلم) n’a rien dit lorsque l’on est venu l’informer que les ânes étaient mangés, car il n’avait pas encore
reçu de révélation. Ce n’est qu’au moment ou l’on est venu lui dire qu’il n’y avait plus d’ânes qu’il reçu
cette révélation. Ceci est la sagesse d’Allah (تعالى), qui rend une chose impure le soir alors qu’elle était
pure le matin. Et les compagnons n’ont pas essayé de comprendre pourquoi cela était interdit mais se sont
directement exécutés. Cela s’est passé de la même façon pour le vin et l’alcool, lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) reçut l’interdiction de consommer les boissons enivrantes, les rues de Médine ruisselaient d’alcool. Les compagnons (رضي الله عنهم) n’ont pas hésité une seule seconde à se débarrasser d’une chose interdite par Dieu (تعالى).
[Explication tiré de EL-WADJÎZ FI FIQHI AS-SOUNNATI WA AL-KITÂBI EL ‘AZÎZ]. Le prophète (ﷺ) reçut alors la
révélation et envoya une personne dire aux gens : Dieu et son envoyé (ﷺ) vous interdisent de manger la viande
des ânes domestiques. Alors les marmites ont été renversées tandis que la viande était en train de
bouillir.»
حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ عَبْدِ الْوَهَّابِ، حَدَّثَنَا عَبْدُ الْوَهَّابِ، حَدَّثَنَا أَيُّوبُ،
عَنْ مُحَمَّدٍ، عَنْ أَنَسِ بْنِ مَالِكٍ ـ رضى الله عنه أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم جَاءَهُ جَاءٍ
فَقَالَ أُكِلَتِ الْحُمُرُ. فَسَكَتَ، ثُمَّ أَتَاهُ الثَّانِيَةَ فَقَالَ أُكِلَتِ الْحُمُرُ. فَسَكَتَ، ثُمَّ
الثَّالِثَةَ فَقَالَ أُفْنِيَتِ الْحُمُرُ. فَأَمَرَ مُنَادِيًا فَنَادَى فِي النَّاسِ إِنَّ اللَّهَ وَرَسُولَهُ
يَنْهَيَانِكُمْ عَنْ لُحُومِ الْحُمُرِ الأَهْلِيَّةِ. فَأُكْفِئَتِ الْقُدُورُ، وَإِنَّهَا لَتَفُورُ
بِاللَّحْمِ.
Narrated Anas bin Malik: Someone came to Allah's Messenger (ﷺ)s and said, The donkeys have been
eaten (by the Muslims). The Prophet kept quiet. Then the man came again and said, The donkeys have been
eaten. The Prophet (ﷺ) kept quiet. The man came to him the third time and said, The donkeys have been
consumed. On that the Prophet (ﷺ) ordered an announcer to announce to the people, Allah and His Apostle
forbid you to eat the meat of donkeys. Then the cooking pots were upset while the meat was still boiling in
them.
D’après Yazid Ibn Abi ‘Oubeid : J’ai vu sur la jambe de Salama Ibn Al Akwa’ (que Dieu l’agrée) la trace
d’une blessure occasionnée par un coup. Je lui ai dit : Ô Abou Mouslim ! Qu’est-ce que ce coup ? Il a dit : C’est
un coup n4C'est-à-dire un coup d’épée. que j’ai reçu le jour de Khaybar n5Khaybar est un lieu où il y a eu une bataille entre les musulmans et les juifs durant la
septième année après l’émigration du Prophète (que la prière de Dieu et Son salut soient sur lui) à Médine.
Lorsque j’ai reçu ce coup, les gens ont dit : Salama est blessé ! Je me suis rendu auprès du Prophète (que la
prière de Dieu et Son salut soient sur lui) qui a crachoté trois fois sur la blessure et depuis ce moment je n’ai
plus souffert de cette blessure n6Ce hadith montre donc un des nombreux miracles du Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
عن يزيد بن أبي عبيد قال : رأيت أثر ضربة في ساق سلمة بن الأكوع رضي الله عنه فقلت : يا أبا مسلم ! ما هذه
الضربة ؟ فقال : هذه ضربة أصابتني يوم خيبر فقال الناس : أصيب سلمة فأتيت النبي صلى الله عليه وسلم فنفث فيه ثلاث
نفثات فما اشتكيتها حتى الساعة
Narrated Yazid bin Abi Ubaid: I saw the trace of a wound in Salama's leg. I said to him, "O Abu Muslim!
What is this wound?" He said, "This was inflicted on me on the day of Khaibar and the people said, 'Salama has
been wounded.' Then I went to the Prophet (ﷺ) and he puffed his saliva in it (i.e. the wound) thrice., and since
then I have not had any pain in it till this hour."
D’après Ali (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a
interdit le mariage temporaire le jour de Khaybar ainsi que de manger la viande des ânes.
حَدَّثَنِي يَحْيَى بْنُ قَزَعَةَ، حَدَّثَنَا مَالِكٌ، عَنِ ابْنِ شِهَابٍ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ،
وَالْحَسَنِ، ابْنَىْ مُحَمَّدِ بْنِ عَلِيٍّ عَنْ أَبِيهِمَا، عَنْ عَلِيِّ بْنِ أَبِي طَالِبٍ ـ رضى الله عنه ـ
أَنَّ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم نَهَى عَنْ مُتْعَةِ النِّسَاءِ يَوْمَ خَيْبَرَ، وَعَنْ أَكْلِ الْحُمُرِ
الإِنْسِيَّةِ.
Narrated `Ali bin Abi Talib: On the day of Khaibar, Allah's Messenger (ﷺ) forbade the Mut'a (i.e.
temporary marriage) and the eating of donkey-meat.
D’après Jabir ibn `Abdullah (رضى الله عنهما) dit : Le jour de Khaybar, le Messager d’Allah (ﷺ)
défendit de manger de la chair des ânes domestiques, mais il donna la permission pour ce qui est des chevaux.
عَنْ جَابِرِ بْنِ عَبْدِ اللَّهِ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ نَهَى رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم
يَوْمَ خَيْبَرَ عَنْ لُحُومِ الْحُمُرِ ، وَرَخَّصَ فِي الْخَيْلِ.
Narrated Ibn `Umar: Allah's Messenger (ﷺ) forbade the eating of donkey-meat.
Relaté par Abou Huraira : Lorsque Khaybar fut conquise, un mouton (cuit) contenant du poison, fut donné
en cadeau à l'Apôtre d'Allah.
حَدَّثَنَا عَبْدُ اللَّهِ بْنُ يُوسُفَ، حَدَّثَنَا اللَّيْثُ، حَدَّثَنِي سَعِيدٌ، عَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ
ـ رضى الله عنه ـ قَالَ لَمَّا فُتِحَتْ خَيْبَرُ أُهْدِيَتْ لِرَسُولِ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم شَاةٌ فِيهَا
سُمٌّ.
Narrated Abu Huraira: When Khaibar was conquered, a (cooked) sheep containing poison, was given as a
present to Allah's Apostle.
D’après Nafi’, ‘Abdallah Ibn ‘Omar (qu’Allah les agrée lui et son père) dit : « Le Messager d’Allah (ﷺ)
a désigné à la tête de l’expédition de Mu’ta (Ghazwa de Mu’tah) Zayd ibn Hâritha. Il a dit entre autres [aux
membres de l’expédition] : Si Zayd est abattu, Ja’far (1) sera le chef. Et si
Ja’far est tué, le chef sera ‘Abd Allah ibn Rawâha.J’étais dans cette expédition. Nous cherchâmes Ja’far
Ibn Abi Talib (qu'Allah l’agrée) et nous le trouvâmes parmi les morts. Nous trouvâmes sur son corps plus de
quatre vingts-dix coups d’épée et de flèches.
أَخْبَرَنَا أَحْمَدُ بْنُ أَبِي بَكْرٍ، حَدَّثَنَا مُغِيرَةُ بْنُ عَبْدِ الرَّحْمَنِ، عَنْ عَبْدِ
اللَّهِ بْنِ سَعِيدٍ، عَنْ نَافِعٍ، عَنْ عَبْدِ اللَّهِ بْنِ عُمَرَ ـ رضى الله عنهما ـ قَالَ أَمَّرَ رَسُولُ
اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي غَزْوَةِ مُوتَةَ زَيْدَ بْنَ حَارِثَةَ، فَقَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم
" إِنْ قُتِلَ زَيْدٌ فَجَعْفَرٌ، وَإِنْ قُتِلَ جَعْفَرٌ فَعَبْدُ اللَّهِ بْنُ رَوَاحَةَ ". قَالَ عَبْدُ
اللَّهِ كُنْتُ فِيهِمْ فِي تِلْكَ الْغَزْوَةِ فَالْتَمَسْنَا جَعْفَرَ بْنَ أَبِي طَالِبٍ، فَوَجَدْنَاهُ فِي
الْقَتْلَى، وَوَجَدْنَا مَا فِي جَسَدِهِ بِضْعًا وَتِسْعِينَ مِنْ طَعْنَةٍ وَرَمْيَةٍ.
`Abdullah bin `Umar said: "Allah's Messenger (ﷺ) appointed Zaid bin Haritha as the commander of the
army during the Ghazwa of Mu'tah and said, "If Zaid is martyred, Ja`far should take over his position, and if
Ja`far is martyred, `Abdullah bin Rawaha should take over his position.' " `Abdulla-h bin `Umar further said, "I
was present amongst them in that battle and we searched for Ja`far bin Abi Talib and found his body amongst the
bodies of the martyred ones, and found over ninety wounds over his body, caused by stabs or shots (of arrows).
D’après Khalid ibn Al-Walid : a dit : Le jour de Mu’tah, neuf épées se brisèrent entre mes mains et
seulement une sabre Yemenite résista.
Narrated Khalid bin Al-Walid: On the day of Mu'tah, nine swords were broken in my hand and only a
Yemenite sword of mine remained in my hand.
D’après An Nou’man Ibn Bachir (qu’Allah les agrée lui et son père) : ‘Abdallah Ibn Rawaha (que Dieu
l’agrée) a perdu connaissance alors sa sœur a commencé à pleurer : Ô ma montagne n7C'est-à-dire qu’il était pour elle une montagne dans le sens où elle pouvait se réfugier vers
lui en cas de malheur et s’appuyer sur lui en cas de problème. ! Ô ceci ô cela ! Et elle a cité ainsi ses
bienfaits n8C'est-à-dire qu’elle a fait les éloges de son frère ‘Abdallah (que Dieu
l’agrée) à la manière des lamentations de la période qui a précédé l’Islam.. Lorsqu’il a retrouvé ses
esprits il a dit : « Tu n’as pas dit une chose sans qu’il ne me soit dit : -Est-ce que tu es vraiment comme cela
?!- n9Ceci est une interrogation dont le sens est la réprobation.
Ainsi ce hadith montre l’interdiction des lamentations sur le mort et le fait que le mort peut être châtié à cause des lamentations qui sont faites sur lui.
عن النعمان بن بشير رضي الله عنهما قال : أغمي على عبدالله بن رواحة رضي الله عنه فجعلت أخته تبكي : وا
جبلاه وا كذا وكذا تعدد عليه فقال حين أفاق : ما قلت شيئا إلا قيل لي : آنت كذلك ؟
Narrated An-Nu`man bin Bashir: `Abdullah bin Rawaha fell down unconscious and his sister `Amra started
crying and was saying loudly, "O Jabala! Oh so-and-so! Oh so-and-so! and went on calling him by his (good)
qualities one by one). When he came to his senses, he said (to his sister), "When-ever you said something, I was
asked, 'Are you really so (i.e. as she says)?"
D’après Tawous : D'après ‘Abdallah ibn ‘Abbâs, le Messager d’Allah partit [de Médine en direction de La
Mecque] au cours de ramadân. Ayant jeûné jusqu’à ‘Usfân. il demanda de |’eau puis en but de jour de manière à être
vu par les fidèles ; ainsi, il rompit le jeûne… Ensuite, il arriva à La Mecque. Ibn ‘Abbas disait : Le Prophète
a jeûné et a rompu le jeûne durant le voyage. Ainsi celui qui le veut peut jeûner et celui qui le veut peut
rompre le jeûne.
حَدَّثَنَا عَلِيُّ بْنُ عَبْدِ اللَّهِ، حَدَّثَنَا جَرِيرٌ، عَنْ مَنْصُورٍ، عَنْ مُجَاهِدٍ، عَنْ
طَاوُسٍ، عَنِ ابْنِ عَبَّاسٍ، قَالَ سَافَرَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي رَمَضَانَ، فَصَامَ حَتَّى
بَلَغَ عُسْفَانَ، ثُمَّ دَعَا بِإِنَاءٍ مِنْ مَاءٍ فَشَرِبَ نَهَارًا، لِيُرِيَهُ النَّاسَ، فَأَفْطَرَ حَتَّى
قَدِمَ مَكَّةَ. قَالَ وَكَانَ ابْنُ عَبَّاسٍ يَقُولُ صَامَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم فِي السَّفَرِ
وَأَفْطَرَ، فَمَنْ شَاءَ صَامَ، وَمَنْ شَاءَ أَفْطَرَ.
Narrated Tawus: Ibn `Abbas said, "Allah's Messenger (ﷺ) travelled in the month of Ramadan and he fasted
till he reached (a place called) 'Usfan, then he asked for a tumbler of water and drank it by the daytime so that
the people might see him. He broke his fast till he reached Mecca." Ibn `Abbas used to say, "Allah's Apostle
fasted and sometimes did not fast while traveling, so one may fast or may not (on journeys)"
D’après ‘Amr Ibn Salama (qu’Allah l’agrée) : « Notre [pays] était un carrefour fréquenté par les
voyageurs n10C'est-à-dire les compagnons du Prophète (que Dieu les agrée) qui passaient par
cette tribu. En interrogeant ces derniers [sur le Prophète], ils nous disaient : « il prétend qu’Allah
l’a envoyé (ou : lui a révélé ; ou bien : que Dieu a révélé telle chose…). « Je retenais ces paroles (les
révélations) dans ma mémoire comme si on me les faisait [apprendre par cœur]. Les Arabes attendaient le jour de la
Victoire pour se prononcer au sujet de l’Islam. ils disaient : « Laissez-le [livré] à son peuple ; s’il arrive à
les vaincre, c’est qu’il est vraiment un prophète véridique. « Au lendemain des événements de la Victoire, les
tribus se hâtèrent à déclarer leur conversion. Mon père même précéda les nôtres à déclarer sa conversion… » A son
retour, il leur dit n11C'est-à-dire qu’il a dit cela aux gens de sa tribu. : « Je viens
d’arriver de chez le Prophète (ﷺ)… (Je jure par Dieu, je viens à vous de la part du Prophète (que la prière
d’Allah et Son salut soient sur lui) en toute vérité avec le message suivant : Priez telle prière à tel moment
et telle prière à tel moment. Lorsque arrive le moment de la prière, que l’un d’entre vous fasse l’appel à la
prière (‘adhân) et que celui d’entre vous qui connaît le plus le Coran fasse l’imam. « Et comme ils ne
trouvèrent aucune personne qui connait mieux que moi le Coran que j’avais pu retenir grâce aux voyageurs qui
passaient par notre pays, ils me choisirent pour les diriger la prière bien que je n’étais qu’un enfant de six ou
sept ans. [En les dirigeant], j’avais sur moi un manteau qui, dès que je me prosternais, se raccourcissait sur mon
corps. Ce qui poussa une femme du clan à dire [aux autres] : Ne voulez-vous pas couvrir le derrière de votre
Récitateur ?. Sur ce, on m’acheta un morceau d’étoffe avec lequel on me fit une chemise qui avait fait ma
plus grande joie. »
Narrated `Amr bin Salama: We were at a place which was a thoroughfare for the people, and the caravans
used to pass by us and we would ask them, "What is wrong with the people? What is wrong with the people? Who is
that man?. They would say, "That man claims that Allah has sent him (as an Apostle), that he has been divinely
inspired, that Allah has revealed to him such-and-such." I used to memorize that (Divine) Talk, and feel as if it
was inculcated in my chest (i.e. mind) And the 'Arabs (other than Quraish) delayed their conversion to Islam till
the Conquest (of Mecca). They used to say." "Leave him (i.e. Muhammad) and his people Quraish: if he overpowers
them then he is a true Prophet. So, when Mecca was conquered, then every tribe rushed to embrace Islam, and my
father hurried to embrace Islam before (the other members of) my tribe. When my father returned (from the Prophet)
to his tribe, he said, "By Allah, I have come to you from the Prophet (ﷺ) for sure!" The Prophet (ﷺ) afterwards
said to them, 'Offer such-and-such prayer at such-and-such time, and when the time for the prayer becomes due,
then one of you should pronounce the Adhan (for the prayer), and let the one amongst you who knows Qur'an most
should, lead the prayer." So they looked for such a person and found none who knew more Qur'an than I because of
the Qur'anic material which I used to learn from the caravans. They therefore made me their Imam ((to lead the
prayer) and at that time I was a boy of six or seven years, wearing a Burda (i.e. a black square garment) proved
to be very short for me (and my body became partly naked). A lady from the tribe said, "Won't you cover the anus
of your reciter for us?" So they bought (a piece of cloth) and made a shirt for me. I had never been so happy with
anything before as I was with that shirt.
D’après Orwa Ibn Zoubeyr, une femme a volé à l’époque du Messager d’Allah (que la prière de Dieu et Son
salut soient sur lui), ceci s’est passé durant la campagne militaire pour la conquête de La Mecque. Son peuple
s’est empressé d’aller vers Oussama Ibn Zayd (que Dieu l’agrée) pour lui demander d’intercéder pour la femme.
Lorsque Oussama (que Dieu l’agrée) a parlé au Messager de Dieu (que la prière de Dieu et Son salut soient sur
lui), son visage a changé et il a dit : Tu me parles pour une peine parmi les peines de Dieu !. Oussama
(qu’Allah l’agrée) a dit : Demande pardon pour moi ô Messager de Dieu ! Durant l’après-midi, le Prophète (que la
prière d’Allah et Son salut soient sur lui) se leva pour faire un sermon et a dit : Certes ce qui a perdu ceux
qui sont venus avant vous est que lorsque le noble parmi eux volait ils le laissaient et lorsqu’un faible volait
ils lui appliquaient la peine prescrite. Je jure par celui qui détient l’âme de Muhammad dans sa main, si Fatima
la fille de Muhammad volait je lui couperais la main. Puis le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut
soient sur lui) a ordonné que l’on coupe la main de cette femme. Ensuite, elle s’est repentie et s’est mariée.
Aicha (qu’Allah l’agrée) a dit : Elle venait après cela… Et je transmettais ses besoins au Messager d’Allah (que
la prière d’Allah et Son salut soient sur lui).
عن عروة بن الزبير أن امرأة سرقت في عهد رسول الله صلى الله عليه وسلم في غزوة الفتح ، ففزع قومها إلى
أسامة بن زيد يستشفعونه . قال عروة : فلما كلمه أسامة فيها تلون وجه رسول الله صلى الله عليه وسلم ، فقال : أتكلمني في
حد من حدود الله . قال أسامة : استغفر لي يا رسول الله ، فلما كان العشي قام رسول الله خطيبا ، فأثنى على الله بما هو
أهله ، ثم قال : أما بعد ، فإنما أهلك الناس قبلكم : أنهم كانوا إذا سرق فيهم الشريف تركوه ، وإذا سرق فيهم الضعيف
أقاموا عليه الحد ، والذي نفس محمد بيده ، لو أن فاطمة بنت محمد سرقت لقطعت يدها . ثم أمر رسول الله صلى الله عليه
وسلم بتلك المرأة فقطعت يدها ، فحسنت توبتها بعد ذلك وتزوجت ، قالت عائشة : فكانت تأتي بعد ذلك ، فأرفع حاجتها إلى
رسول الله صلى الله عليه وسلم
Narrated `Urwa bin Az-Zubair: A lady committed theft during the lifetime of Allah's Messenger (ﷺ) in
the Ghazwa of Al-Fath, ((i.e. Conquest of Mecca). Her folk went to Usama bin Zaid to intercede for her (with the
Prophet). When Usama interceded for her with Allah's Messenger (ﷺ), the color of the face of Allah's Messenger (ﷺ)
changed and he said, "Do you intercede with me in a matter involving one of the legal punishments prescribed by
Allah?" Usama said, "O Allah's Messenger (ﷺ)! Ask Allah's Forgiveness for me." So in the afternoon, Allah's
Apostle got up and addressed the people. He praised Allah as He deserved and then said, "Amma ba'du ! The nations
prior to you were destroyed because if a noble amongst them stole, they used to excuse him, and if a poor person
amongst them stole, they would apply (Allah's) Legal Punishment to him. By Him in Whose Hand Muhammad's soul is,
if Fatima, the daughter of Muhammad stole, I would cut her hand." Then Allah's Messenger (ﷺ) gave his order in the
case of that woman and her hand was cut off. Afterwards her repentance proved sincere and she got married. `Aisha
said, "That lady used to visit me and I used to convey her demands to Allah's Messenger (ﷺ)."
D’après Abou Sa’id Al Khoudri (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut
soient sur lui) a dit : N’allez-vous pas me faire confiance alors que je suis la personne de confiance de Celui
qui est au-dessus du ciel.
Narrated Abu Sa`id Al-Khudri: `Ali bin Abi Talib sent a piece of gold not yet taken out of its ore, in
a tanned leather container to Allah's Messenger (ﷺ) . Allah's Messenger (ﷺ) distributed that amongst four Persons:
'Uyaina bin Badr, Aqra bin H`Abis, Zaid Al-Khail and the fourth was either Alqama or Amir bin at-Tufail. On that,
one of his companions said, "We are more deserving of this (gold) than these (persons)." When that news reached
the Prophet (ﷺ) , he said, Don't you trust me though I am the truth worthy man of the One in the Heavens, and I
receive the news of Heaven (i.e. Divine Inspiration) both in the morning and in the evening?" There got up a
man with sunken eyes, raised cheek bones, raised forehead, a thick beard, a shaven head and a waist sheet that was
tucked up and he said, "O Allah's Messenger (ﷺ)! Be afraid of Allah." The Prophet (ﷺ) said, "Woe to you! Am I not
of all the people of the earth the most entitled to fear Allah?" Then that man went away. Khalid bin Al-Wahd said,
"O Allah's Messenger (ﷺ)! Shall I chop his neck off?" The Prophet (ﷺ) said, "No, for he may offer prayers." Khalid
said, "Numerous are those who offer prayers and say by their tongues (i.e. mouths) what is not in their hearts."
Allah's Messenger (ﷺ) said, "I have not been ordered (by Allah) to search the hearts of the people or cut open
their bellies." Then the Prophet looked at him (i.e. that man) while the latter was going away and said, "From the
offspring of this (man there will come out (people) who will recite the Qur'an continuously and elegantly but it
will not exceed their throats. (They will neither understand it nor act upon it). They would go out of the
religion (i.e. Islam) as an arrow goes through a game's body." I think he also said, "If I should be present at
their time I would kill them as the nations a Thamud were killed."
D’après Mahdi Ibn Maymoun, j’ai entendu Abou Raja Al Outayridi dire en décrivant les adorations qu’ils
pratiquaient dans la période antéislamique : Nous adorions les pierres, quand nous trouvions une pierre
meilleure que celle que nous adorions nous délaissions l’ancienne pour adorer la nouvelle. Il arrivait que l’on
ne trouve pas de pierre alors dans ce cas nous apportions un tas de terre. Puis, nous faisions venir une brebis
et nous la trayions dessus puis nous tournions autour du tas de terre.n12Le fait de faire le tawaf autour d’autre chose que la ka’ba, quelle que soit cette chose (une personne pieuse, une tombe, un arbre…) se divise en deux catégories:
Si la personne fait ceci pour se rapprocher d’Allah alors cet acte est une innovation interdite.
Cheikh Al Islam Ibn Taymiya (mort en 728 du calendrier hégirien) a dit : « Le tawaf autour de la ka’ba fait partie de ce qu’Allah et son Messager (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) ont ordonné. Par contre le tawaf autour des prophètes et des hommes pieux est interdit par consensus des musulmans, peu importe que l’on tourne autour de la personne ou autour de sa tombe ».
(Majmou Al Fatawa 2/308)
Si la personne fait ceci pour se rapprocher d’un autre qu’Allah alors ceci est de la grande association (shirk akbar) car il n’y a qu’Allah qui mérite d’être adoré et le fait de faire une adoration pour un autre que Lui est de la grande association.
L’imam Mouhammad Ibn Ibrahim Al Cheikh (mort en 1398 du calendrier hégirien) a dit: « En ce qui concerne le tawaf autour d’une tombe et demander la bénédiction de cette tombe, aucune personne dotée de raison ne doute de l’interdiction de cela et qu’il s’agit d’association car certes le tawaf est une adoration et donc le pratiquer pour un autre qu’Allah est de l’association ».
(Majmou Al Fatawa Wa Rasail vol 1 p 122)
Narrated Abu Raja Al-Utaridi: We used to worship stones, and when we found a better stone than the
first one, we would throw the first one and take the latter, but if we could not get a stone then we would collect
some earth (i.e. soil) and then bring a sheep and milk that sheep over it, and perform the Tawaf around it. When
the month of Rajab came, we used (to stop the military actions), calling this month the iron remover, for we used
to remove and throw away the iron parts of every spear and arrow in the month of Rajab. Abu Raja' added: When the
Prophet (ﷺ) sent with (Allah's) Message, I was a boy working as a shepherd of my family camels. When we heard the
news about the appearance of the Prophet, we ran to the fire, i.e. to Musailima al-Kadhdhab.
D’après Sa’d Ibn Abi Waqas (que Dieu l’agrée), le Prophète (que la prière de Dieu et son salut soient
sur lui) a désigné comme responsable Ali Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) lors de la bataille de Tabouk. Alors Ali
a dit : Ô Messager de Dieu ! Tu me mets comme responsable pour les femmes et les enfants ? Le Prophète (que la
prière d’Allah et son salut soient sur lui) lui a dit : N’es-tu pas satisfait d’être pour moi ce qu’était
Haroun pour Moussa sauf qu’il n’y a pas de prophète après moi.
Narrated Sa`d: Allah's Messenger (ﷺ) set out for Tabuk. appointing `Ali as his deputy (in Medina). `Ali
said, "Do you want to leave me with the children and women?" The Prophet (ﷺ) said, "Will you not be pleased that
you will be to me like Aaron to Moses? But there will be no prophet after me."
Relaté par Aicha : Le Prophète (ﷺ) durant la maladie dont il mourut,
disait, "Oh Aicha ! Je ressens toujours la douleur causée par la nourriture que j'ai
mangée à Khaybar, et en ce moment, je sens comme si mon aorte était coupée par ce poison."
وَقَالَ يُونُسُ عَنِ الزُّهْرِيِّ، قَالَ عُرْوَةُ قَالَتْ عَائِشَةُ ـ رضى الله عنها ـ كَانَ النَّبِيُّ
صلى الله عليه وسلم يَقُولُ فِي مَرَضِهِ الَّذِي مَاتَ فِيهِ " يَا عَائِشَةُ مَا أَزَالُ أَجِدُ أَلَمَ
الطَّعَامِ الَّذِي أَكَلْتُ بِخَيْبَرَ، فَهَذَا أَوَانُ وَجَدْتُ انْقِطَاعَ أَبْهَرِي مِنْ ذَلِكَ السَّمِّ
".
Narrated `Aisha: The Prophet (ﷺ) in his ailment in which he died, used to say, "O `Aisha! I still feel
the pain caused by the food I ate at Khaibar, and at this time, I feel as if my aorta is being cut from that
poison."