Conclusions et recommandations

Au cours des 5 dernières années, des centaines de mutilations animales ont été signalées dans tous les Etats-Unis. Sur les états affectés par ce phénomène, le Nouveau-Mexique a certainement eut sa part d'incidents inhabituels.

Depuis 1975, plus de 100 mutilations ont été rapportées dans tout l'état. 90 mutilations furent signalées avant l'Opération Mutilation Animale. 27 autres incidents firent l'objet d'enquêtes dans le cadre de ce projet d'une année, qui commença le lundi 28. 25 de ces cas furent signalés en tant que mutilations. Dans chacun de ces 25 incidents, comme je l'ai montré dans le chapitre 4, la nature grossièrement irrégulière des incisions ainsi que les éléments sur les lieux indiquent clairement que la carcasse fut endommagée par des prédateurs et/ou charognards. Dans la plupart des cas, l'animal est d'abord mort de causes naturelles.

Peu après que les résultats de mon enquête ont été publiés dans la presse, plusieurs individus ont déclaré qu'aucune mutilation classique n'était intervenue durant le cours de mon projet comme si cela pouvait expliquer mon verdict sincère, mais à l'évidence égarré de dommages induits par des charognards. Je suis d'accord qu'aucune mutilation classique n'a eut lieu durant l'Opération Mutilation Animale. Cependant, je voudrais connaître le fondement de leur déclaration. Plus spécifiquement, je souhaite leur adresser les questions suivantes :

  1. Sur combien des mutilations sur lesquelles j'ai enquêté dans ce projet ont-ils aussi enquêté ?
  2. Spécifiquement, sur lesquelles ont-ils enquêté ?
  3. En quoi ces mutilations diffèrent-elles des cas "classiques" avec lesquels ils les comparent ?

Des réponses peuvent être apportées à ces questions, ou leur observation est-elle juste une autre de ces déclarations sans fondement que j'ai rencontré si souvent au cours de mon projet ? Je ne saurais y répondre, mais je peux avancer les résultats de ma propre analyse des 90 mutilations rapportées avant le commencement de l'Opération Mutilation Animale.

Comme je l'ai noté au chapitre 3, un verdict de dommage induit par des prédateurs/charognards est clairement indiqué dans la grande majorité des cas où suffisamment d'éléments sont présentés dans le rapport. Même dans les quelques cas où les dommages furent déterminés être d'origine humaine, la mutilation resultante n'avait que peu de ressemblance avec le cas "classique". En bref, au cours de mon enquête sur les 117 mutilations ayant été rapportées au Nouveau-Mexique depuis 1975, je n'ai pas trouvé un seul cas qui, après un examen minutieux des éléments disponibles, pourrait être confirmé en tant que "mutilation classique".

Les conclusions auxquelles je suis parvenues sont-elles uniques ? Au contraire, les données obtenues de la part d'enquêteurs qualifiés et de vétérinaires expérimentés dans d'autres états ne font que confirmer ce que j'ai découvert au Nouveau-Mexique. En fait, je n'ai trouvé aucune source crédible différant de cette conclusion, ni éléments de preuve solide ou preuve solide ayant été présenté ou découvert qui m'amènerait à changer cette conclusion. Mais peut-être est-il mieux de laisser les experts parler d'eux-mêmes. Les déclarations suivantes sont des extraits de lettres reçues de vétérinaires affiliés à divers laboratoires d'état de diagnostic vétérinaire. Le contenu complet de ces communications peut être trouvé dans la section d'annexes de ce rapport.

Mon avis est que la plupart de ces problèmes de carcasse interviennent après la mort naturelle de l'animal et que les prédateurs ou charognards se soit nourris des tissus mous restants de la carcasse, comme les lèvres, paupières et les organes genitaux externes s1Dr. Harry D. Anthony, Kansas State University.

De nombreux signalements de mutilation animale sont le résultat d'informations fausses ou incomplètes fournies par le rancher aux officiers des forces de l'ordre enquête sur les animaux morts, et très souvent par des officiers des forces de l'ordre inexpérimentés et non formés écrivant ce qu'ils voient d'une manière tendant à être très dogmatique... il semble être un caprice de la nature humaine que les ranchers ne veulent pas admettre qu'un de leurs animaux soit mort soit d'empoisonnement, soit de prédation s2Dr. S. M. Dennis, Kansas State University.

L'avis de nos pathologistes est qu'un bon pourcentage des animaux arrivés au stade post-mortem ont été dévorés par des oiseaux et des (animaux) carnivores. Ceci est observé depuis de nombreuses années. L'opinion de nos pathologistes est aussi que le pourcentage d'animaux morts ayant laissé des parties aux (animaux) carnivores n'a pas augmenté des dernières années, bien que le nombre de clients pensant que leurs animaux ont été mutilés par des humains ou un phénomène autre inexpliqué ait augmenté s3Dr. L. G. Morehouse, University of Missouri.

En résumé, je pense que les mutilations de bétail sont dues à des oiseaux mangeurs de chair et de petits mammifères et non par une personne ou un groupe de personne inconnus s4Dr. William J. Quinn, State of Montana.

Aussi surprenant que cela puisse paraître au non-initié, nombre des charognards font une découpe nette comme pourrait le faire un chirurgien avec un coûteau très aiguisé. En fait, nombre des animaux présentés à notre laboratoire postmortem ont perdu les yeux, la langue, l'anus et le rectum uniquement en quelques heures après la mort s5L. D. Kintner, University of Missouri.

Toutes les enquêtes qui ont été menées ont indiqué une mort due à des causes naturelles et une mort due à la maladie. En aucun cas l'observation et l'opinion de la task force n'a indiqué que l'homme a été un facteur principal dans la mort ou la mutilation s6Dr. Roger Panciera, Oklahoma State University (commentant un rapport d'une task force spéciale au gouverneur d'Oklahoma par rapport aux mutilations de bétail).

À l'évidence, nous ne devrions pas écarter les possibilités d'implication humaine, mais notre expérience a été que dans tous les cas, nous avons pu identifier des indices d'animaux prédateurs impliqués dans les parties manquantes d'animaux mourant de causes naturelles s7Dr. M. W. Vorhies, South Dakota State University.

En bref, nous n'avons trouvé aucun indice de mutilation par des humains des specimens présentés à notre laboratoire s8Dr. William Sippel, Texas A & M University.

Les mutilations de bétail en Utah ont été minimales, à l'exception de quelques cas signalés qui auraient apparemment résulté de conditions ou maladie naturelles et par la suite mutilés par des farceurs ou des animaux prédateurs s9Dr. Robert L. Poulson, Utah Department of Agriculture.

En bref, comme vous pouvez le voir dans les extraits qui précèdent, les conclusions de professionnels d'autres états corroborent de manière écrasante mes propres conclusions. Ils s'accordent tous sur le fait que les carcasses qu'ils ont examinées ont été endommagées par des animaux et oiseaux plutôt que par des chirurgiens hautement compétents. Comme je l'ai noté précédemment, afin d'éliminer un verdict de dommage prédateur/charognard, il doit être montré que les incisions dans la carcasse ont été faites par un couteau ou autre instrument aiguisé. Comme je l'ai illustré dans le chapitre 4, les incisions faites par les charognards peuvent ressembler à des découpes au couteau, en particulier lorsqu'on les regarde d'une certaine distance. Dans les cas où la découpe parait être lisse, une analyse microscopique est nécessaire pour déterminer si cette découpe avait été faite ou non par un instrument aiguisé. Pour pouvoir atteindre un tel verdict, une analyse microscopique doit révéler que les follicules de poils ont été coupées perpendiculairement à la peau. Si cela ne peut pas être montré, alors le dommage ne peut être attributé à des humains.

Bien que précision chirurgicale soit le critère principal utilisé pour distinguer les dommages causés par des charognards des "mutilations classiques", ce dernier est aussi attribué avec d'autres caractéristiques qui l'auraient mis à part des carcasses endommagées par les oiseaux et animaux. Les autres attributs de la mutilation classique, comme je vais l'illustrer ci-dessous, peuvent aussi être expliqués logiquement.

Par exemple, une caractéristique majeure est l'ablation de certains types d'organes — c'est-à-dire les organes sexuels, langue, œil et oreille. Cependant, comme je l'ai précisé précédemment, ils s'agit des mêmes organes qui ceux qui sont enlevés normalement par les charognards. Ce point est bien illustré par une expérience menée en Arkansas le mardi 4. Des responsables du Département du Sheriff du Comté de Washington, qui sponsorisa cette expérience, surveillèrent un veau, qui venait de mourir, pendant plus de 30 h.

Au moment où ils terminaient leur veille, la langue de l'animal était partie, son œil enlevé de l'orbite osseuse, l'anus "extrait", les organes internes (intestins, vessie, etc.) exclus, et peu de sang était evident sur la scène. Qui étaient les mutilateurs ? Mouches, mouffettes et busards, qui se nourrissaient toujours sur la carcasse lorsque les dernières photographies furent prise le 6 septembre à 11:00 s10Owen 1980: 17.

Cette expérience illustratre aussi un autre point que j'ai répété dans ce rapport — que les types d'organes enlevés et la quantité de dommage effectué sur la carcasse dépendent de quand l'enquêteur arrive sur la scène et quels charognards sont présents dans la zone.

Une autre déclaration faite pour la mutilation classique est que l'animal est dénué de sang. Une telle déclaration est rarement etayée par un rapport d'autopsie. Au lieu de cela, elle semble être basée principalement sur l'absence apparente de sang sur les lieux. Une telle absence, cependant, est facilement explicable, en particulier au regard du fait que la plupart des mutilations semblent avoir été faites après que l'animal soit mort. Comme noté précédemment, le sang s'installe dans la partie inférieure de la cavité et coagule, donnant ainsi l'apparence que l'animal est dénué de sang. Tout sang sur la carcasse ou sur le sol est rapidement consommé par les charognards — comme les mouches à viande observées dans l'expérience de l'Arkansas. Pour citer le Dr. L. D. Kintner de l'Université du Missouri : C'est la règle plutôt que l'exception pour ces animaux que de faire un travail propre et de ne laisser ni sang ni pagaille sur le site de la carcasse.

Egalement, il semble probable que dans un certain nombre de mutilations supposées, du sang séché trouvé sur la carcasse ait été identifié à tort comme des traces de brûlures, qui sont parfois signalées dans les cas de mutilation classique. Le Dr. M. W. Vorhies de l'Université du Dakota du Sud fait les observations suivantes concernant ce problème.

Souvent là où l'animal est mort et que les animaux prédateurs ont enlevé des parties, il y a du sang séché sur les poils ; et cela pourrait paraître comme si la peau ou les poils avaient été brûlés parce que cela va tourner à une couleur noire très sombre une fois exposé à l'air.

Le Dr. Clair M. Hibbs de l'Université d'état du Nouveau-Mexique, interrogé pour commenter sur l'absence mystérieuse de sang sur les lieux, resume la situation en disant que ces déclarations sont faites par des non-professionnels qui n'ont pas de véritable connaissance de ce qui se passe après qu'un animal meurt.

Une 3ᵉ caractéristique attribuée aux mutilations classiques est l'évitement délibéré de la carcasse par d'autres animaux. Bien que nombre des mutilations enquêtées avant que l'Opération Mutilation Animale ne commence soient considérées "classiques" — du moins par certains des enquêteurs les plus expansifs — l'activité des charognards est citée dans un grand pourcentage des rapports officiels de cette période.

Il devrait aussi être précisé que l'évitement délibéré de la carcasse par d'autres animaux n'a pas besoin d'indiquer quoi que ce soit de mystérieux ou bizarre à propos de cette carcasse, car les charognards tendront à éviter le bétail mort de certains types de malades comme la ruolithiasis ("water belly"). La ruolithiasis, selon Tommy Thompson du Département d'Agriculture du Nebraska, intervient chez une vache lorsque les voies urinaires sont bloquées. L'urine revient par la suite dans d'autres portions du corps, finissant par tuer l'animal. Selon Thompson, un animal mort d'une telle condition est une odeur si forte que souvent les charognards n'iront pas près de la carcasse.

Une autre caractéristique liée de près à celle=ci est la découverte de mouches mortes sur certaines des victimes de "mutilation". En fait, peu après que l'on a annoncé que je dirigerai ce projet, Bob Erickson, un rancher de Lindrith m'informa que ses chevaux à lui avaient été mutilés. Ce qui l'avait frappé de si inhabituel sur cet incident était que son cheval était couvert de mouches mortes — un fait qu'il considérait très mystérieux et qui dans son esprit, tendait à authentifier le phénomène de mutilation. J'appris plus tard un cas similaire qui avait été signalé le jeudi 8 juin 1978 à Elsberry (Missouri). Brièvement, un animal avait été retrouvé mutilé. Son oreille droite, son œil droit, sa langue, ses mammelles et ses organes reproducteurs manquaient, selon le rapport de police. Le rapport déclara aussi que le sang de l'animal avait été enlevé et que des ovnis avaient été vus dans la région. Mais ce qui m'intéressait sur ce cas particulier était la découverte faite par l'officier enquêteur de mouches mortes, qui étaient fusionnées à des branches situées près de la carcasse.

Les mouches, ainsi que les branches sur lesquelles elles étaient fusionnées, furent soumises par du personnel d'une station de télévision locale au Laboratoire Ralston Purina de St. Louis (Missouri), pour examen.

Selon le rapport de police s111978, [ils] trouvèrent que [c']était un champignon qui n'avait jamais été découvert auparavant ou connu exister dans la nature. Il n'avait été, jusqu'à ce jour, que produit en laboratoire.

Pour enquêter sur cet incident, j'obtenais des lettres écrites par le Dr. J. M. Tufts (décédé) du Département de Service Vétérinaire de la société Ralston Purina, qui avait réalisé l'analyse. Ces lettres, qui avaient été envoyées au Centre pour les Etudes sur les Ovnis et une station de télévision locale, dissipèrent par la suite beaucoup du mystère entourant cet incident. L'information contenue dans ces lettres est résumée dans les paragraphes qui suivent.

Les mouches furent identifiées comme la courante "mouche à viande noire". Il fut déterminé qu'elles furent affligées par un champignon appartenant au genre Entomophthora, qui est décrit dans Steinhaus Insect Microbiology. Ce volume inclut une image de groupes de mouches attachés à une feuille de manière semblable à celle observée dans l'incident de Elsberry.

Les mouches affectées par le champignon s'attachent aux branches et feuilles comme dans la vie réelle et souvent en nombres considérables. De telles mouches seront normalement attirées en grand nombre par une carcasse en décomposition. La maladie progresse très rapidement, en 48 à 72 h, et pourrait complètement remplacer les structures internes des mouches. Le champignon est aussi caractérisé par un matériau adhésif, qui amènera la mouche à coller à tout ce sur quoi elle atterrit. En bref, le champignon pourrait se répandre très rapidement et tuer de nombreuses mouches très rapidement, en particulier lorsque de grands nombres sont attirés sur une zone limitée à la taille d'une carcasse. Le Dr. Tufts conclut que la mort et la fixation étrange des mouches était due à une maladie fongique à laquelle elles sont normalement sujettes, non à un organisme inconnu mystérieux.

Quelques autres caractéristiques de la "mutilation classique" méritent aussi une brève mention. Une déclaration courante, comme notée précédemment, est que la nuit où la mutilation intervient, le chien de la famille est inhabituellement calme. Je n'ai rien à redire par rapport à cette observation, puisque comme je l'ai précisé dans une conférence de presse récente, il est difficile d'aboyer quand votre bouche est pleine de viande fraîche.

Une autre déclaration souvent faite est que la carcasse d'un animal mutilé se décompose soit très lentement ou, dans certains cas, extrêmement rapidement. Il n'y a rien d'inhabituel dans une telle observation, le rythme de décomposition d'une carcasse étant dépendant d'un certain nombre de facteurs, comme la maladie dont l'animal est mort, les conditions météo, et les types de charognards présents dans la zone. En fonction des facteurs présents, la carcasse pourrait paraître se décomposer plus rapidement ou plus lentement que la normale.

Bien que non citée comme un trait intervenant typiquement, la découverte de drogues dans les carcasses de certaines des victimes a souvent été citée comme une preuve que ces bêtes sont tuées et mutilées par une organisation hautement sophistiquée. Au cours de mon enquête, je n'ai trouvé les rapports que de 5 incidents où des drogues furent découvertes dans les carcasses d'animaux mutilés — 3 en Arkansas et 2 au Nouveau-Mexique.

Dans 3 de ces incidents, comme je l'ai fait remarquer précédemment, les substances trouvées chez les animaux étaient des drogues ayant des usages vétérinaires connus. Celles-ci comprennent la chlorpromazine trouvée dans le bœuf mutilé au Nouveau-Mexique ; la succinylcholine chez le cheval en Arkansas, et la santonine dans le bœuf yearling, aussi en Arkansas. Comme je l'ai déjà expliqué, il y a raison de croire que 2 de ces drogues avaient été administrées aux animaux, peut-être par leurs propriétaires. À ce jour, je ne connais aucune raison pour que la chlorpromazine soit trouvée dans le bœuf, mais j'ai déterminé, comme noté en chapitre 3, que l'animal était sous nourriture médicamenteuse.

Les 2 autres drogues — la mescaline, qui fut trouvée chez un bull calf en Arkansas, et l'atropine, qui aurait été trouvée dans un animal au Nouveau-Mexique — sont des substances intervenant naturellement dans les plantes trouvées dans la région. Le bétail étant connu pour ingérer pratiquement n'importe quoi, la découverte de ces substances dans les carcasses de bêtes mortes n'est certainement pas remarquable.

Je voudrais vous rappeler que le cas du Nouveau-Mexique où l'atropine aurait été trouvée n'a pas été identifiée et que la seule source l'ayant mentionnée est le même officier qui a déclaré que la chlorpromazine était la 1ʳᵉ drogue découverte dans un animal du Nouveau-Mexique.

Pour expliquer la fréquence de cas de ce qu'on appelle mutilations classiques, de nombreuses théories ont été défendues. Au cours de mon enquête de 12 mois, j'ai rencontré la plupart d'entre elles. Cependant, il ne m'a pas fallu longtemps pour réaliser qu'en termes de publicité, la théorie plus populaire au Nouveau-Mexique était que ces mutilations étaient effectuées par un group hautement sophistiqué, bien organisé, qui disséquait le bétail dans le cadre d'un programme de test biologique et environmental. L'identification de ce groupe a reçu moins de publicité, bien que l'implication du gouvernement ait certainement été suggérée par un certain nombre d'enquêteurs, amateurs comme professionnels.

Malgré sa popularité, je n'ai pas trouvé un début de preuve solide pour étayer cette théorie. Comme je l'ai précisé au chapitre 3, on pourrait s'attendre, si un groupe organisé comme le gouvernement était d'une manière ou d'une autre impliqué dans une telle conspiration, à ce qu'il y ait au moins des fuites d'informations — ou peut-être au moins un transfuge qui tente de réclamer l'argent de la récompense. Car des milliers de dollars ont été offerts par diverses agences d'état pour des informations pouvant mener à l'arrestation et la condamnation des personnes responsables de la mutilation de bétail. À ce jour, je ne connais pas un seul cas où cet argent a été réclamé. Mais encore une fois, quel usage feraient les aigles, corneilles et coyotes de l'argent, lorsque leur nourriture repose dans le pâturage — en libre-service.

Il ne m'a pas fallu longtemps non plus pour apprendre que parmi toutes les théories ayant été défendues pour expliquer les mutilations de bétail, la théorie des prédateurs/charognards était la moins populaire. Bien qu'il n'ait pas été dans le périmètre de mon projet de déterminer la raison de cela, les observations suivantes faites dans un article récent publié dans le Portales News Tribune s121979 expriment avec justesse ma propre pensée sur le sujet :

Eh bien, à notre avis, la raison pour laquelle l'explication simple que ces bêtes sont avant tout mortes de causes naturelles et ont presque immédiatement attiré les coyotes, vautours ou corbeaux, manque de crédibilité pour le public est qu'ils n'ont pas disposé des éléments que les inspecteurs du bétail, vétérinaires et éleveurs de bovins expérimentés sont prêts à et heureux de fournir.

Ces personnes bien informées sont devenues réticentes à répondre aux questions de journalistes à cause des croyances populaires qui ont été renforcées par la spéculation de théories étranges ou diaboliques de la part de médias publics d'actualités puissants.

Il s'agit probablement d'une question de journalistes ne laissant pas les faits marcher sur les plates-bandes d'une bonne histoire.