Une intéressante observation de plusieurs "Mystérieux Objets Célestes"

Lumières Dans La Nuit n° 51 (5ème année), octobre 1962

Le 29 août dernier, à Vauriat (Puy-de-Dôme) quatre "M.O.C" ont évolué pendant de longues minutes, en plein jour, parfois à très basse altitude, eN présence de plusieurs témoins, Nous publions ci-dessous 1/ La coupure du journal La Montagne du 30 août dernier 2/ Les questions posées à un des témoins par le Général d'Armée Aérienne Chassin, et 3/ Les réponses du témoin en question.

Coupure du journal La Montagne du jeudi 30 août 1962

Décrivant un ballet fantastique, des engins mystérieux sillonnent le ciel du Vauriat (Puy-de-Dôme) - Les trois témoins de ce spectacle insolite sont formels.

Il était un peu plus de 13:45, mercredi, lorsque, route départementale 50, un peu avant la gare du Vauriat (Puy-de-Dome), 2 personnes qui allaient prendre leur travail après avoir déjeuné, furent les témoins d'un spectacle insolite.

En effet, MM. Jean Rouchon (gérant des "Pouzzolanes des Dômes", demeurant à Champradet, à Clermont-Ferrand) et Marcel Chimène (maçon, habitant à Ménétrol), bavardaient en marchant sur la route lorsqu'ils virent surgir dans la direction de Charbonnières-les-Vieilles, un engin mystérieux qui se dirigeait en volant vers eux.

Mais laissons parler M. Rouchon : La première impression eue j’ai eue, c'est celle d’une meule de paille traversée par des morceaux de bois qui aurait emportée par une tornade, mais autour de moi, les arbres n’étaient remués par aucun souffle de vent. Tout d'un coup, M. Chimène m’interpelle et me montre dans la même direction 3 autres engins mystérieux, plus petits que le 1er, mais de forme identique. Les 4 objets se mirent alors à décrire un ballet fantastique au-dessus de la gare du Vauriat, évoluant tantôt à des vitesses très réduites, tantôt à des vitesses prodigieuses. Pendant ce temps, des sacs vides de ciment qui étaient entreposés sur un chantier voisin montaient en l'air comme aspirés par un souffle extrêmement puissant.

Un homme qui travaillait sur les voies de la SNCF, M. Laimé (demeurant à Saint-Ours-les-Roches) aperçut alors le spectacle extraordinaire et nous interpella. Mais déjà les engins mystérieux après une dernière courbe à basse altitude (50 m environ) s’éloignaient rapidement en direction du Puy-de-Louchadière, derrière lequel ils disparaissaient. Il était 13:55, le phénomène avait duré .

Inutile de dire que les 3 témoins de ce ballet fantastique restèrent ébahis pendant plusieurs minutes, cherchant vainement une explication logique à ce qu'ils avaient vu. L'engin qu’ils ont observé avec le plus de précision est celui qui étaient de la plus grosse taille. De forme absolument irrationnelle, l’objet était de teinte grisâtre, ses ailes étaient transparentes et deux sortes de tentacules pendaient sous "l'avant", semblables à 2 pattes démesurées. Il ne ressemblait à aucun appareil volant actuellement, comme a pu en juger M. Rouchon qui est un pilote expérimenté de l'Aéro-Club d’Auvergne.

Questions posées par le Général d'Armée Aérienne Chassin à un des témoins, M. Rouchon, pilote expérimenté de l'Aéro-Club d’Auvergne

  1. Les engins produisaient-ils un bruit quelconque ? Si oui, quelle sorte de bruit ?
  2. Les engins émettaient-ils des lueurs ? De quelle couleur ?
  3. Les engins effectuaient-ils des changements instantanés de direction ? Même question pour la vitesse ?
  4. Leurs mouvements semblaient-ils être coordonnés ou non ?

Réponses de M. Rouchon aux questions posées ci-dessus

  1. Les "engins" ne produisaient par eux-mêmes aucun bruit. Toutefois, après l'apparition d'un 1er "engin" qui se maintint immobile à très faible altitude (apparemment à moins de 300 m des témoins qui l'observaient), pendant plus de , celui-ci fut rejoint et, semble-t-il, poursuivi, par 3 autres engins absolument semblables, quant aux formes, mais plus petits, qui apparurent en "rase-mottes" à l'horizon, venant de la direction de Pulvenières (Puy-de-Dôme), se déplaçant à très grande vitesse et entraînant à leur suite toutes sortes de débris (vieux papiers de sacs vides de ciment, herbes, pailles, etc.). Leur décélération fut instantanée lorsqu'ils arrivèrent à proximité du 1er et ce fut à ce moment que mon ami Chimène et moi-même entendirent un genre de sifflement en tout point semblable à celui que produirait un vent violent dans des cordages ou dans la cime d'un bois de pins. Nous avons attribué ce sifflement au déplacement des "engins" dans l'air froissé par leur passage. En dehors de ce sifflement, très court d'ailleurs, nous n'entendîmes absolument aucun bruit au cours des évolutions de ces engins qui se prolongèrent pendant .
  2. Les "engins" n'émettaient aucune lueur perceptible en plein Soleil, dans un ciel bleu de début d'après-midi dépourvu de tout nuage. Eux-mêmes paraissaient de couleur sombre (gris foncé ?) et nous n'avons perçu aucun éclat métallique comme ce fut le cas pour un avion de ligne qui traversa le ciel de Nord en Sud peu avant la disparition du dernier engin et qui brillait d'un vif éclat argenté. Nous l'eûmes dans notre champ visuel en même temps que s'éloignait le dernier engin et nous pûmes ainsi constater toute la différence qui existait entre les 2 objets évoluant en même temps. Toutefois, mon ami Chimène crut apercevoir des ailes transparentes, "enveloppant" en quelque sorte les "poutres" qui traversaient les engins de part en part. D'après lui ces "ailes" transparentes, brillaient parfois au soleil au cours des évolutions des engins. Personnellement, je ne vis que les "poutres" de couleur sombre et ces sortes d'appendices que je décrivis sous le nom de "pattes" et qui pendaient sous le corps des engins comme de vulgaires tuyaux d'arrosage, animés de mouvements lents. La forme, l'apparent défaut d'inertie de ces engins, les changements de caps instantanés qui les caractérisaient, l'absence de tout bruit au cours de leurs évolutions ou de leurs points fixes, tout cela nous faisait penser à des objets absurdes, ne répondant à aucune des lois connues de la pesanteur, de l'inertie, de l'aérodynamisme. De même, impossible de dire s'il s'agissait vraiment d'engins, ou d'objets incompréhensibles, ou d'animaux fantastiques. Je vous avoue que si j'avais été seul comme témoin de ce spectacle effarant, je crois que je n'en aurais pas parlé. De même, pour être bien sûr que le témoignage de mes yeux ne m'avait pas trompé, j'ai fait un dessin de ce que j’avais vu et j'ai pris des notes de ce que j’avais observé, dès que je fus arrivé à mon bureau, 200 m plus loin. Ah ! Combien je regrette de n'avoir pas eu une caméra à ma disposition à ce moment-là. Il n'est point douteux que le film que j'aurais pu prendre eut présenté un intérêt scientifique extraordinaire !
  3. Le 1er engin aperçu, au moment même où nous l'avons aperçu, évoluait à environ 200 à 300 km/h, en s'élevant légèrement et en tournoyant légèrement sur lui-même, d'environ 90° à gauche et à droite. Il stabilisa son ascension à environ 150 à 200 m d'altitude, tantôt s’immobilisant, tantôt décrivant des cercles plus ou moins réguliers, à une vitesse apparente variant entre 100 et 300 km/h. Ce fut le meilleur moment pour l'observer et faire toutes sortes de suppositions et de comparaisons avec du "connu" quant à son identité et son origine.
    Brusquement mon ami Chimène me serra le bras et me dit : Regarde Jean ce qui vient à gauche. Et je vis... 3 choses pareilles en tout point à la 1ʳᵉ, comme si elles essayaient de l'attaquer par en-dessous. La "cible", alors immobile au moment de cette "attaque" soudaine esquiva en grimpant instantanément à une vitesse prodigieuse. Puis, les 4 "objets" semblèrent jouer entre eux une course faite d'esquives et changements de direction instantanés. Pour se faire une image du spectacle, pensez à une course-poursuite de mouches domestiques entre elles, telle qu'on peut l'observer dans un rayon de Soleil pénétrant dans une pièce sombre. Brusquement, le 1er objet aperçu grimpa, dans le ciel à une vitesse ascensionnelle extraordinaire (on voyait littéralement fondre sa masse dans le ciel), les 3 autres "objets" à sa poursuite. Bientôt cet objet ne fut plus qu'un très minuscule point noir, tandis que les 3 autres poursuivants, plus petits, disparaissaient à nos yeux. On ne les revit plus. Par contre, le petit point noir que nous observions toujours, grossit à vue d'œil, à une vitesse déconcertante, et toujours sans bruit, et s'immobilisa subitement à environ 500 m d'altitude. Puis il bascula un peu sur lui-même, fit lentement 2 ou 3 tours et, toujours à petite vitesse s'éloigna en direction de Clermont-Ferrand en prenant très progressivement de l'altitude, comme un avion piloté en "bon père de famille". Soudain nous entendîmes et vîmes l'avion de ligne signalé plus haut, qui, vu d'où nous étions, semblait devoir couper la route à l'"objet". Celui-ci continuait d'évoluer en direction de l'avion et nous pouvions penser qu'il aillaient se rencontrer lorsque nous assistâmes à l'ascension brutale, à une vitesse inouïe, de l'objet qui disparut dans le ciel bleu.
  4. Les différents mouvements des "objets" nous parurent coordonnés dans l'ensemble, quoique pouvant paraître désordonnés, pris isolément à certains moments (Par exemple lorsque le 1er "objet", seul, décrivait des cercles plus ou moins réguliers, à des vitesses variant à tout instant, en montant ou descendant subitement, sans cause apparente. Il est à que les estimations d'altitude ou d’éloignement des objet peuvent être que très approximatives, attendu qu'originellement on ne connait pas les dimensions réelles des objets.

Note de la Rédaction : désormais, notre revue consacrera plus de place aux rapports d'observations de "M.O.C", nota à ceux véritablement dignes d'intérêt. Une observation isolée, ne prouve souvent pas grand chose mais son intérêt réside surtout dans les recoupements possibles avec d'autres observations, permettant de vérifier le phénomène orthoténique découvert par notre ami Aimé Michel.