Phénomènes mystiques de renaissance galloise

Constitution d'Atlanta, dimanche 12 mars 1905

Des lumières brillantes vues dans le ciel par une femme convertie

La chambre de la femme visitée par des anges

Tout le Wales revigoré par les phénomènes merveilleux - Les matérialistes disent que les lumières sont dues à des causes naturelles

Câble special, Londres, 11 mars ? Mme Mary Jones, femme d'un fermier de Egryn, devient rapidement l'un des personnages les plus notables du renouveau religieux gallois.

Elle a revigoré la campagne début janvier de ses appels simples et sérieux, et a su toucher le côté superstitieux de la nature de ses compatriotes au travers des visions qu'elle a fait et des lumières dans le ciel qui ont survolé des maisons et l'ont guidée vers le salut des âmes lors de ces 2 derniers mois.

Les "lumières d'Egryn" sont devenues un terme courant dans la Principauté, et elles sont considérées comme un "sceau divin" apposé sur la mission de Mme Jones.

Mme Jones est une femme mince, d'apparence douce. Elle a les cheveux clairs et les yeux expressifs d'une véritable Celte, mais sa voix et ses manière donnent l'impression d'une reserve peu naturelle.

Une vision des anges

Elle déclare avoir eu des visions. 6 anges, a-t-elle dit, sont venus dans sa chambre à coucher. Ils étaient beaux et bien faits de leur forme. Ils s'agenouillèrent, prièrent et disparûrent.

Le récit suivant des lumières mystérieuses qui ont tant stupéfié le quartier ces dernières semaines est raconté par un représentant "express" qui fut emmené voir les phénomènes par l'un des convertis du renouveau :

Il était presque 8 h quand nous sommes sortis. Le converti précédait la marche de quelques pas, et au bout de 2 ou 3 miles il commença à scruter les collines de flanquement d'un regard fébrile, désireux, expectatif.

, dit-il, pointant une haute structure de briques qui faisait face à la route, c'est la chapelle de Egryn, où le renouveau a commencé, et où quelque 50 convertis se sont déjà ajouté à l'église.

J'espère qu'on va pouvoir voir les lumières, dit-il, et ajouta, moitié s'excusant, moitié pitoyant : Ce n'est pas donné à tout le monde de les voir. Les choses spirituelels ne sont pas discernables par tous les hommes.

La route s'élèvait maintenant rapidement, et au sommet le fermier s'arrêta soudainement, saisissant tout excité mon bras, et criant triomphamment : Les lumières sont là-bas !

Il pointait d'un bras tendu et d'un doigt tremblant l'endroit où, au milieu d'ombres incertaines, la silhouette sombre de la chapelle semblait reposer sur les collines. Au-delà, je vis une demi-douzaine de lumières. Elles brillaient, scintillaient, sautaient, puis disparurent, pour réapparaître à de brefs intervalles.

Lumière miraculeuse

Maintenant vous croirez, dit mon guide, qui semblait tenir pour acquis que je devais d'un coup accepter le phénomène comme miraculeux.

Une lumière encore plus remaquable apparût après que le fermier et moi-même nous étions séparés. Faible d'abord, il a rapidement gagné en intensité brillante, lorsque depuis un centre semblable à un globe, il projeta 9 longues et distinctes radiations. Il perdura pendant 60 s pleines puis expira.

Une apparition semblable eut lieu sur la route lorsque à un moment une curieuse brillance fonça en travers de mon chemin et tourna autour de moi.

Il y avait plusieurs visiteurs autour de la porte de Mme Jones lorsque je l'atteignais le dimanche soir. Elle souhaita une cordiale bienvenue à chacun. J'espère que vous avez vu les lumières, dit-elle, ajoutant immédiatement, elles sont les signes visibles de mon travail, et je veux qui chacun croie en elles.

Je pensé qu'elle avait l'air anxieuse, et encore et encore elle entreprit de m'imprimer chez moi le caractère divin de sa mission. Elle insista, entre autres choses, sur le fait qu'une étoile ? son étoile, comme elle le tourna ? s'était installée au-dessus de la chapelle à Rhondda n1Pratiquement illisible où elle pria le samedi soir, et que des lumières mystérieuses l'avaient accompagné sur son trajet de retour à la maison. Une d'entre elles fouetta dans mon chariot, dit-elle. C'était une boule de feu luisante d'une brillance excessive, mais parfaitement sans danger.

Etrange vision

Certaines de ses visions sont particulièrement extraordinaires. Elle ne connait probablement pas l'histoire du Faust de Goethe, mais elle insiste sur le fait d'avoir vu le diable qui, inversant la méthode méphistophelienne, changea de la forme d'homme à celle d'un chien.

J'ai vu quelqu'un arriver, dit-elle, J'ai pensé que c'était mon frère. Puis, il s'est réduit en un petit, grognant et féroce chien de chasse, qui courut en aboyant dans l'obscurité. Rien n'ébranlera sa conviction, qui est créditée par le pays environnant.

Cela ne serait pas si grave, a dit un résident bien connu de Barmouth, si Mme Jones ne s'arrangeait pas pour garder un monopole sur ces symptômes dangereux, mais d'autres gens, malheureusement, ont attrapé quelque chose de son esprit, et eux, aussi, rêvent de rêves et voient des visions.

Un homme m'a dit avec assez de sérieux hier avoir résisté au diable, bien qu'on lui a proféré [sic] une bouteille d'élixir de vie et renouvelé sa jeunesse et sa vigueur.

Pour ce qui est de la rationnalité de ce renouveau, du bien est fait, mais il y a sans aucun doute toutes les apparences que la limite est franchie.

Mme Mary Jones s'est rendue la nuit dernière à Arthog, un hammeau à faible population au pied du sommet imposant et frappant de Cedar Idris. Elle s'y rendit en train, et, en raison d'un léger mal de gorge, ne revint pas chez elle la même nuit.

C'était une nuit sombre, humide et désolée. D'épaisses brumes voilaient les collines et surplombaient le ciel, tandis qu'un déluge de pluie continue ajoutant à l'atmosphère de tristesse qui rêgnait alors.

Non consternés par le temps, les villageois se rendirent à la chapelle en grand nombre, tandis que des visiteurs à Barmouth attiré là par la renommée grandissante de Mme Jones, willingly trudged the two weary miles along the deserted sillhides.[sic]

Welsh Glory Song

The proceedings at the chapel bore a striking resemblance to those in the Rhondda Valley. "Diolch Iddo," the "Glory song" of the Welsh revival, seemed to lay hold of the congregation, who sang themselves into a sort of religious frenzy.

Mrs. Jones' entrance was quiet and undramatic. She appeared perfectly calm and self-possessed, but it was noticeable that bright, feverish lights gleamed fitfully in her eyes, and that a brooding melancholy at times settled upon her face.

Il n'y avait aucune étoile au-dessus de la chapelle ; il n'y eu aucune lumières guidant sur le chemin jusqu'à là-bas.

Mrs. Jones occupied the pulpit alone, but, as in Evan Roberts' meetings, there was no attempt to arrange the order of the service. Now and again she broke into loud and earnest exhortations, or swayed rythmically to the stirring singing of the congregation.

"Tell mother I'll be there," has reached even these out-of-the-way Welsh villages, and it was sung last night with all the touching power of the huge crowds in the Albert Hall.

Mme Jones parle fluently with emphasis. The hearers hung upon her words in a silence that was almost painful. The fact is that they regard her as an inspired woman set divinely apart from sacred missions.

Large crowds awaited her return from the chapel, and whiled away the hours by singing "Diolch Iddo." Ils s'attendaient à voir les lumières, mais aucune lumière de gloire n'apparût pour relieve the unpierced blackness of the hills. Only the shifting gleams from some cattle driver's lamp shone occasionally from the wide spreading meadows.

Il semblerait que les conditions atmosphériques aient quelque chose à voir avec l'apparition des lumières. Cela, bien sûr, leur ôterait d'un coup toute prétention de supernaturel.