Faux soleils

Il est immédiatement notable que les axes de vision vers les PANs depuis le Trislander n'étaient pas loins de l'azimut du soleil. Ce fait fut en fait noté par les témoins, dont 2 ont aussi décrit la lumière comme de couleur "soleil" n1Un d'entre eux a néanmoins pensé que la source était émitrice, pas réfléchissante, et ce témoin along with one other mentioned "orange" hues, suggestive more of haze-scattered sunlight than direct light from a high sun.. Cette coincidence invite à spéculer que les PANs auraient pu être causés par une sorte de reflet ou de réfraction optico-atmosphérique.

Les faux-soleils (ou parhélie) devinrent l'hypothèse favorite de certains commentateurs publics très rapidement après l'événement n2 Sur la base des premières histoires dans les journaux un auteur local, Michael Maunder, publia la théorie du faux soleil dans le bihebdomadaire Alderney Journal, volume n° 873. Une lettre en réponse du capitaine Bowyer paru dnas le n° 874. M. Maunder retira la théorie sur la base des informations fournies par le capitaine Bowyer et par les auteurs présents. Il parait s'être replié sur une version de cela dans A Report on the Putative UFO Seen Over Alderney, Maunder/Speedybrews 2008.. Les faux-soleils sont des morceaux flous de lumière provoqués par la réfraction des rayons du soleil à travers des plaquettes hexagonales de cristaux de glace au-dessus de l'observateur. Nous avons pu facilement confirmer la présence de nuages de glace au-dessus du niveau de givre de ~10 000 pieds (figure 22 & section 5), et ainsi entre le Trislander et le Soleil. Mais pas en-dessous du Trislander (températures de l'air > 10 °C) et donc pas sur l'axe de vision de l'observateur vers les PANs près de l'horizon.

La géométrie optique dicte que les faux soleils interviennent près du halo de 22° autour du Soleil. Ils tendent à être alongés sur l'axe de symétrie majeur reposant verticalement en raison de la manière dont les plaquettes de glace reposent dans l'atmosphère, mais affichent parfois des "queues" spectrales s'étendant radialement loin du Soleil, sur la gauche et la droite, sur 1 ° ou 2 °. Mais une paire de faux soleils encadrerait le Soleil à 45° d'élévation environ au-dessus de l'horizon, à environ 22° de chaque côté du disque n3 En fait les faux soleils sont des noeuds brillants à l'intersection du halo circonscrit et du cercle parhélique rarement vus, et plus haut est le soleil plus éloignés les faux soleils apparaitrons. Dans ce cas ils se seraient déplacés jusqu'à plusieurs degrés du halo des 22 ° le long de l'arc parhélique, paraissant subjectivement encore plus haut.. 2 lumières près de l'horizon, presque directement sous le soleil et espacés de quelques degrés seulement, ne sont pas des faux soleils. Nous pouvons en être être sûrs à partir de la géométrie brute sans en venir à examiner leur brillance, leurs silhouettes extrêmement bien définies et le détail interne curieux.

Figure 22 - Ascension de la radiosonde de Brest, midi, 23 avril 2007, montrant le niveau de gel ~3200 m. Le point de gel est la température (légèrement plus chaude que le point de rosée) à laquelle l'air saturé commence à se condenser de préférence sur des particules de glace s1Dr. Robin Hogan, Université de Reading
Figure 22 - Ascension de la radiosonde de Brest, midi, 23 avril 2007, montrant le niveau de gel ~3200 m. Le point de    gel est la température (légèrement plus chaude que le point de rosée) à laquelle l'air saturé commence à se    condenser de préférence sur des particules de glace s1Dr. Robin Hogan, Université de Reading

Le faux soleil courant est n'est qu'un parmi toute une liste de phénomène de halo de lumière pouvant être causés par des cristaux de glace, mais la plupart d'entre eux sont encore plus faibles et par conséquent rarement vus. Dans des conditions rares comme il y en a le plus souvent dans les cieux polaires un affichage complet peut être vu avec tout un complexe d'arcs et de noeuds surimposé de fugitivité accrue à des distances angulaires plus grandes. Il y a même un faible halo secondaire intervenant à 46 ° du Soleil, qui pourrait au moins avoir coupé l'horizon dans ce cas (s'il y avait eu des cristaux de glace à basse altitude). Mais aucun de ces phénomènes ne ressembles aux PANs rapportés.

Il serait possible — étant donnée la présence d'une couche de cristaux de glace sous les observateurs — pour une source terrestre brillante (comme le reflet du Soleil depuis la mer) de générer un halo de glace à 22 ° et d'apparaître flanqué d'une paire de "faux soleils" espacés de ~44 °. Mais la géométrie du reflet, comme celle d'un arc-en-ciel, est toujours fixée par rapport aux positions de l'observateur et de la source, et les angles internes entre les noeuds et arcs du halo ne changent pas, alors que nos PANs (qui n'étaient bien sûr pas espacés de 44 ° ni chacun de 22 ° de toute source brillante visible) se sont déplacés latéralement l'un par rapport à l'autre de plusieurs degrés.

L'hypothèse du faux soleil n'est aussi pas très utile pour expliquer l'observation du pilote du Jetstream sur un axe de vision quasi-réciproque, regardant loin du soleil. La seule possibilité éloignée pour expliquer un objet on this bearing as an ice halo serait un faux soleil de 120 ° sur le cercle parhélique complet. Dans un affichage parhélique très bien développé il y a en principe 2 de ces paranthélies, 60 ° de chaque côté de l'anthelion (un faible morceau du cercle parhélique opposé au soleil), et par conséquent à 345 ° et 105 ° d'azimut. Il semble possible de réconcilier un azimut de 345 ° avec l'AV de 8 h du pilote dans les 10 ° ou à peu près.

Cependant ces paranthélies rares sont de faibles flous lumineux elliptiques pas beaucoup plus brillants que l'arc parhélique sur lequels ils se trouvent, qui devrait aussi généralement être visible, et plus important encore l'élévation du cercle parhélique est celle du soleil, i.e. dans ce cas ~45 °, alors que le PAN fut observé à un angle de dépression sous l'horizontale. Cette théorie ne correspond en aucun aspect à la description du pilote d'un ovale jaune/beige.

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