Inversion de subsidance élevée

Les inversions de subsidance peuvent intervenir dans un secteur chaud entre un front chaud battant en retraite et un front froid en approche, presque toujours à des altitudes plus élevées et généralement au-dessus du niveau de gel. Cependant bien que la dissipation observée de la couche d'altocumulus à 10-12 000 pieds puisse avoir été causée par un réchauffement adiabatique associé à une subsidance à ce niveau, Tony Pallot considère qu'il est improbable d'avoir a bearing sur les conditions près du sol. Le fait que la pression de surface était en fait en train de tomber à ce moment devant un front froid en approche suggère de l'air en ascension (se refroidissant) à des niveaux bas plutôt que de l'air en descente (se réchauffant), est une inversion de subsidance à niveau bas ne semble pas probable n1Email de Tony Pallot à Martin Shough, 25.07.07.

Néanmoins nous avons poursuivi cette question plus loin sur la force d'un niveau extrêmement sec sur le profil de Brest à , d'environ 2500 pieds (voir figure 21). Une telle couche d'air sec ne pourrait-elle pas indiquer le sommet d'une inversion de subsidance ? C'est souvent le cas ; mais pas, nous a-t-on dit, dans ce cas. La dynamique globale de l'atmosphère n'est pas cohérente avec une inversion de subsidance à ce niveau bas. Cette couche est plutôt considérée être ce que l'on appelle une "intrusion d'air sec" causée par de l'air continental forcé north parallel to the frontal zone, peut-être d'aussi loin au sud que la péninsule ibérique n2 Il est aussi possible que de l'air sec soit créé devant un front catabatique, lorsque le front se déplace plus lentement que l'air devant lui de sorte que cet air tend à descendre le long de la surface frontale. Mais ceci intervient généralement depuis de altitudes élevées jusqu'à descendre à environ 3000 m, et bien que le mécanisme puisse être responsable d'une évaporation adiabatique de nuage altocumulus à ce niveau la couche sèche bien plus inférieure de Brest semble plus susceptible d'être associée à une couche de brume déliquescente signalée par les observateurs autour de 2000 pieds et que le capitaine Bowyer a décrit comme due au mauvais air venant du continent. Tony Pallot s'attendrait à ce que la couche de Brest soit assez localisée mais est d'avis que l'intrusion a pu s'étendre au nord vers la zone des îles anglo-normandes vers cet après-midi là (email à Martin Shough, 16 août 2007).

Figure 21 - Extrait du profil d'ascension 1200Z de la radiosonde de Brest
Pression
hPA
Hauteur
m
Température
°C
Point de rosée
°C
HREL
%
MIXR
g/kg
DRCT
deg
SKNT
noeuds
THTA
K
THTE
K
THTV
K
1011,0 95 18,2 8,2 52 6,79 220 10 290,4 310,0 291,6
1000,0 188 16,8 6,8 52 6,23 220 11 289,9 307,9 291,0
968,0 463 12,8 2,8 51 4,86 224 13 288,6 302,7 289,5
935,0 754 12,6 -18,4 10 0,96 229 15 291,3 294,4 291,5
925,0 844 12,6 -5,4 28 2,78 230 16 292,2 300,6 292,7