Radar militaire

Il n'y a pas de couverture radar par la défense aérienne britannique de la zone des îles anglo-normandes à l'altitude concernée. Le MoD dit n'avoir aucune information sur aucun contact radar possible. La Zone de Contrôle de Traffic Aérien des îles anglo-normandes se trouve dans la zone de défense aérienne française. Un radar de défense aérienne longue portée Centaure avec une couverture de la zone est situé non loin à Maupertus près de La Hague sur la peninsule du Cotentin.

Une première demande aux autorités française finit par déboucher sur une réponse négative. Le CCOA nous informa n1Email à Jean-Francois Baure, 07.06 2007 : "Suite à votre demande j'ai fait faire les restitutions radar de tous les mouvements aériens détectés dans la région que vous m'aviez décrite et pendant le créneau horaire suivant : 23/04/2007 entre 14h09 loc et 14h 18 loc.heure anglaise. Aucun phénomène (hormi les aéronefs sous contrôle civil ou militaire) n'a été detecté par notre réseau de radars". qu'une reconstruction de tous les mouvements aériens dans la région d'après le journal du réseau radar ne révéla aucun phénomène ou appareil non-identifié dans la période d'intérêt (dimanche 18 février 1410). Cependant ils nous informèrent aussi que les données radar étaient habituellement jetées après seulement quelques centaines d'heures. A ce moment le CCOA déclara qu'ils avaient reçu aucune demande officiel de données radar de la part du GEIPAN n2Le GEIPAN (groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés) est le groupe officiel du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales de la France) d'enquête sur les PANs.

Nous avons poursuivi nos demandes à travers le GEIPAN mais elles furent sans réponse. Nous avons alors approché un chercheur français associé au NARCAP n3Centre National de Signalement de l'Aviation sur les Phénomènes Aériens Non-identifiés, une organisation orientée vers la sécurité aérienne US. Le co-auteur Martin Shough est un Associé de Recherche du NARCAP. qui était aussi lié à des individus travaillant pour le "collège d'experts" du GEIPAN. Nous avons appris informellement par ce biais que le GEIPAN avait été indépendamment informé par des sources de la défense aérienne française qu'aucune données radar n'existaient, ayant été détruites au bout de 8 semaines.