La surface des ovnis de la vague belge

Jones, Eric M.: Los Alamos National Laboratories, march 1985, LA-10311-MS UC-34B, décembre 1998

Il r�sulte d'un tr�s grand nombre d'observations que les ovnis rel�vent d'une technologie que nous ne connaissons pas. Elle est probablement d'origine extraterrestre, mais cela reste une hypoth�se à d�montrer. Pour ma part, je rassemble des informations sur les aspects physiques du Phénomène et je cherche à comprendre le mode de fonctionnement de ces engins. Malgr� l'ampleur de cette �nigme, je progresse quand même dans cette �tude, en combinant les observations avec les lois physiques connues. Certains aspects nous �chappent. Nous ne connaissons pas la source d'�nergie, par exemple, mais d'autres aspects doivent �tre li�es aux th�ories physiques connues. Il s'agit en particulier des lois de la m�canique et de l'�lectromagn�tisme.

J'ai consacr� le plus de temps à l'analyse des observations d'ovnis classiques, à sym�trie axiale. J'ai pens� d�j� au d�but des Années 70 que leur syst�me de propulsion pourrait �tre de type magn�tohydrodynamique. Cela veut dire que les "soucoupes" ionisent l'air ambiant et exercent des forces sur les particules charg�es qui en r�sultent au moyen de champs �lectriques et magn�tiques ad�quats. Ce mod�le s'est pr�cis� au fil des ans, parce que j'ai pu rendre compte d'observations tr�s diverses au moyen d'un tr�s petit nombre d'hypoth�ses. L'essentiel est de s'appuyer uniquement sur des lois physiques connues, mais dont on n'a pas n�cessairement explor� toutes les cons�quences possibles. Une des questions fondamentales concerne la cr�ation du champ �lectromagn�tique requis.

L'analyse de certains faits observ�s a r�v�l� que c'est un champ de tr�s basse fr�quence, extr�mement intense pr�s de la surface de l'ovni, mais �vanescent pour des distances croissantes, à tel point qu'il n'y a même pas de rayonnement. Or, il existe une solution des �quations de Maxwell qui a ces propri�t�s remarquables, mais elle exige que la surface des ovnis classiques devrait �tre supraconductice à temp�rature ordinaire. Nous n'avons pas encore d�couvert des mat�riaux de ce type, mais on s'en approche et il n'y a pas d'objections de principe qui interdiraient qu'on puisse y parvenir. Il est �vident que si cela �tait vrai, ce serait d'une importance consid�rable et rien que cela pourrait d�j� justifier une �tude scientifique du Phénomène ovni.

L'id�e de surfaces supraconductrices est parfaitement compatible avec le fait que les ovnis classiques ont �t� d�tect�s assez souvent par les radars. Ce fait est connu depuis longtemps s1R.H. Hall : "The UFO Evidence", NICAP, Washington , 1964. s2J.A. Hynek : "The UFO Experience", Regnery, 1972. et certains cas plus r�cents le confirment de mani�re spectaculaire (I.352-355). Mon �tude a r�v�l� cependant que les ovnis de la vague belge �taient tr�s difficilement d�tectables par les radars. Cela veut dire, en fait, que la surface de ces ovnis n'est pas �lectriquement conductrice. Il ne s'agit ni d'un m�tal ni d'un supraconducteur ! L'�tude sur la d�tection radar des ovnis m'a donc conduite finalement à une information sur une propri�t� physique importante des ovnis de la vague belge.

Il faut �videmment qu'elle puisse �tre corr�l�e avec d'autres informations. or, nous savons que les ovnis de la vague belge �taient diff�rents des ovnis classiques. Ce n'�taient pas des objets à sym�trie axiale, mais des plates-formes à 3 ou 4 coins, dot�es d'�normes "phares". Ceux-ci projetaient des "faisceaux lumineux" vers le bas. Je ne dis pas que c'�taient des faisceaux de lumi�re, puisqu'il est parfaitement possible qu'il ne s'agissait pas de lumi�re �mise par les phares. Certains faits que j'expliciterai dans le prochain num�ro d'Inforespace indiquent en effet que ces "phares" servent à ioniser l'air. J'ai �galement des arguments th�oriques qui justifient l'id�e que ces faisceaux pourraient correspondre à des ondes de plasma d'un type tr�s particulier. Pour l'instant, ce n'est qu'une hypoth�se de travail, mais elle est justifi�e par des lois physiques connues et elle rend compte d'une ionisation de l'air dans tout le volume du faisceau. Les recombinaisons des particules charg�es provoquent alors une �mission de lumi�re visible et ces ondes de plasma fournissent un autre moyen de propulsion, cette fois-ci purement �lectrique!

S'il n'y avait pas de champ magn�tique oscillant, on comprendrait pourquoi les ovnis de la vague belge n'ont pas produit des "effets �lectromagn�tiques". Bien que les ovnis de la vague belge aient �t� observ�s assez souvent à basse altitude au-dessus des autoroutes et des villes, je ne connais pas de cas o� les moteurs des voitures se seraient arr�t�s et o� leurs syst�mes �lectriques auraient �t� perturb�s. Or, il est hautement probable que ces effets sont produits par les disques volants, à cause du champ magn�tique oscillant qui les entoure. Si les ovnis de la vague belge n'avaient pas besoin d'un champ magn�tique oscillant, leur surface ne devait pas �tre supraconductrice. Elle pouvait �tre �lectriquement isolante et dans ce cas, la r�trodiffusion des ondes radar devait �tre faible, sans �tre nulle. Cela peut expliquer la figure 16, en même temps que la raret� des d�tections radars d'ovnis pendant la vague belge, bien que j'y avais consacr� beaucoup d'effort et d'attention.

Si la figure 17 d�crit la trajectoire d'un ovni, il pouvait s'agir �ventuellement d'un ovni classique. Ceux-ci se d�pla�aient parfois comme si la propulsion �tait puls�e. Kenneth Arnold avait cr�� en 1947 le terme de "soucoupe volante", en disant s3R.D. Story : "The Encyclopedia of UFOS", Doubleday, 1980. que les 9 objets qu'il voyait devenaient p�riodiquement tr�s brillants, en se d�pla�ant "comme des bateaux de course sur de l'eau houleuse" ou encore qu'ils volaient "comme des soucoupes qu'on lancerait au-dessus de l'eau". Cela est conforme à mon mod�le d'une propulsion MHD puls�e, si l'on admet un champ EM de tr�s basse fr�quence. Il serait utile de v�rifier si les ovnis de forme non classique, comme les "boomerangs" dont la pr�sence a �t� signal�e plus souvent au cours des derni�res Années, sont d�tect�s rarement ou souvent par les radars. Si quelqu'un pouvait rassembler des informations à cet �gard, je serais heureux d'en conna�tre le r�sultat, quel qu'il soit.