The "Roswell Incident" refers to an event that supposedly happened in July, 1947, wherein the Army Air Forces (AAF) allegedly recovered remains of a crashed "flying disc" near Roswell, New Mexico. In February, 1994, the General Accounting Office (GAO), acting on the request of a New Mexico Congressman, initiated an audit to attempt to locate records of such an incident and to determine if records regarding it were properly handled. Although the GAO effort was to look at a number of government agencies, the apparent focus was on the Air Force. SAF/AAZ , as the Central Point of Contact for the GAO in this matter, initiated a systematic search of current Air Force off ices as well as numerous archives and records centers that might help explain this matter. Research revealed that the "Roswell Incident" was not even considered a UFO event until the 1978-1980 time frame. Prior to that, the incident was dismissed because the AAF originally identified the debris recovered as being that of a weather balloon. Subsequently, various authors wrote a number of books claiming that, not only was debris from an alien spacecraft recovered, but also the bodies of the craft's alien occupants. These claims continue to evolve today and the Air Force is now routinely accused of engaging in a "cover-up" of this supposed event.
The research located no records at existing Air Force offices that indicated any "cover-up" by the USAF or any indication of such a recovery. Consequently, efforts were intensified by Air Force researchers at numerous locations where records for the period in question were stored. The records reviewed did not reveal any increase in operations, security, or any other activity in July, 1947, that indicated any such unusual event may have occurred. Records were located and thoroughly explored concerning a then-TOP SECRET balloon project, designed to attempt to monitor Soviet nuclear tests, known as Project Mogul. Additionally, several surviving project personnel were located and interviewed, as was the only surviving person who recovered debris from the original Roswell site in 1947, and the former officer who initially identified the wreckage as a balloon. Comparison of all informat~on developed or obtained indicated that the material recovered near Roswell was consistent with a balloon device and most likely from one of the Mogul balloons that had not been previously recovered. Air Force research efforts did not disclose any records of the recovery of any "alien" bodies or extraterrestrial materials.
La préoccupation contemporaine pour ce qui finit en définitive par être appelé les Objets Volants Non Identifiés
(Unidentified Flying Objects, ou UFO) commença en fait en Juin en . Bien que certains
chercheurs pro-ovni défendent le fait que les observations d'ovnis remontent aux temps bibliques, la plupart des
chercheurs ne contesteront pas que quelque événement de l'histoire des OVNI puisse être comparé au phénomène qui
débuta en . Ce qui fut plus tard caractérisé comme "la vague d'ovnis de en " débuta avec
16 observations supposées ayant eu lieu entre en et le , (bien que certains
chercheurs déclarent qu'il y ait eu pas moins de 800 observation au cours de cette période). Il est intéressant de
noter que, durant les années 1978-1980, l'Incident de Roswell ne fut pas considéré comme faisant partie de
ces événements de en . Il ne fait aucun doute, cependant, que quelque chose eut lieu près de Roswell
en , la chose ayant été rapportée dans nombre d'articles journalistiques contemporains ; les plus
fameux d'entre eux étant les éditions des 8 et 9 Juillet du Roswell Daily Record.
L'édition du 8 Juillet titrait La RAAF Capture Une Soucoupe Volante Dans Une Ferme De La Région De
Roswell
, tandis que l'édition du jour suivant titrait Ramey Nie La Soucoupe De Roswell
et
Le Fermier Harcelé Ayant Trouvé La 'Soucoupe' Regrette d'En Avoir Parlé
.
L'histoire initiale indiquait que l'Officier des Renseignements du 509ᵉ Groupement Bombardier basé à Roswell AAF, le major Jesse A. Marcel,
récupéra un "disque volant" sur les terres d'un fermier non identifié au voisinage de Roswell et que le disque avait
été convoyé par avion vers les quartiers de plus hauts états-majors.
La même histoire indiquait également
qu'un couple de Roswell déclara avoir observé un grand objet non identifié voler au-dessus de leur maison le .
L'édition du 9 juillet du journal notait que le brigadier général Roger M. Ramey,
Commandant de la 8ᵉ Air Force à Forth Worth (Texas), déclarait qu'un examen ultérieur des débris
récupérés par Marcel indiquait qu'il s'agissait d'un ballon
météorologique. L'épave fut décrite comme un tas de papier brillant, de baguettes de bois brisées, et des restes
en caoutchouc d'un ballon.
L'histoire subséquente du "fermier harcelé" l'identifia comme étant W. W. Brazel du comté de Lincoln (Nouveau-Mexique).
Celui-ci déclara que lui et son fils, Vemon, trouvèrent les débris le , alors qu'ils arrivaient
sur une grande zone d'épave brillante faite de bandes de caoutchouc, de papier brillant, plus résistant que du
papier d'aluminium, et de baguettes.
Il ramassa quelques débris le 4 juillet et entendit parler le jour
suivant des disques volants et se demanda si ce qu'il avait trouvé n'était pas les restes de l'un d'eux.
Brazel se rendit alors à Roswell le 7 juillet et contacta le Sheriff, qui en avertit apparemment le
major Marcel. Le major Marcel et un homme en civil
accompagnèrent alors Brazel chez lui afin de récupérer le reste des débris. L'article suivant relata que Brazel
pensa que l'épave :
...devait avoir été grand comme une table. Le ballon qui le soutenait, si c'est ainsi que cela fonctionnait, devait mesurer 3 ou 4 m de long, évalua-t-il, comparant la distance à la taille de la pièce où il était assis. Le caoutchouc était d'un gris sombre et disséminé sur une zone de 200 m de diamètre. Une fois les débris rassemblés, les papiers, bandes, et baguettes faisaient un tas d'environ un mètre de long et de 20 cm d'épaisseur, et le caoutchouc constituait un tas d'environ 50 cm de long et 20 cm d'épaisseur. En tout, estima-t-il, le lot entier devait peut-être peser 2 kg 1/2. Il n'y avait aucun signe de métal dans la zone ayant pu être utilisé pour un moteur et aucun signe de propulseurs de quelque sorte. Ceci bien qu'au moins une ailette de papier ait été collée sur du papier brillant. Aucun mot ne pouvaient être trouvés nulle part sur l'instrument bien qu'il y ait des lettres sur certaines des parties. Beaucoup de bande adhésive et certaines bandes avec des fleurs imprimées avaient été utilisées dans la construction. Aucuns filaments ni fils n'étaient présents mais il y avait certains orifices dans le papier indiquant que certains attachements avaient pu être faits. Brazel dit qu'il avait auparavant trouvé deux ballons météorologiques sur sa ferme, mais que ce qu'il trouvit cette fois-ci ne ressemblait à aucun d'entre eux.
La conférence de presse du général Ramey et la déclaration du fermier Brazel ont mis un terme efficace à ceci en tant qu'affaire liée aux ovnis jusque en , bien que certains chercheurs sur les ovnis aient argué qu'il ait eu plusieurs références obtuses à ce sujet dans la littérature des années 1950s. Roswell, par exemple, n'est pas référencée dans l'enquête officielle de l'USAF sur les ovnis rapportée par le projet Bluebook ou ses prédécesseurs, le projet Sign et le projet Grudge, qui coururrent de en (ce que le membre du Congrès Schiff apprit par la suite lorsqu'il fit sa requête initiale).
en , un article apparu dans un journal tabloïd, le National Inquirer, rapportant qu'un ancien officier de renseignement, Marcel, déclarait avoir récupéré les débris d'un ovni près de Roswell en . Egalement en en , un enquêteur sur les ovnis, Stanton Friedman, rencontra Marcel et commença à enquêter sur ses déclarations selon lesquelles le matériel manipulé provenait d'un ovni écrasé. De la même manière, 2 auteurs, William L. Moore et Charles Berlitz, également engagés dans la recherche qui les amena à publier un livre, L'Incident de Roswell, en . Dans ce livre ils rapportent avoir interrogé un certain nombre de personnes déclarant avoir été présentes à Roswell en et professé être témoin de 1ʳᵉ ou 2de main des événements étranges qui seraient intervenus. Depuis en -en , d'autres enquêteurs sur les ovnis, notamment Donald Schmitt et Kevin D. Randle, déclarent avoir localisé et interrogé encore plus de personnes ayant une connaissance supposée de d'événements inhabituels à Roswell. Ils incluent des personnes civiles comme d'anciens militaires.
De plus, le show télévisé de Robert Stack Mystères Inexpliqués a dédié une grande portion d'une émission à une "re-création" des événements supposés de Roswell. De nombreux autres shows télévisés ont fait de même, particulièrement au cours des quelques dernières années et un téléfilm sur le sujet doit sortir cet Eté. La veine globale de ces articles, livres et émissions est que l'"Incident de Roswell" était en fait le crash d'un appareil venant d'un autre monde, que je gouvernement US l'avait récupéré, et avait "dissimulé" ce fait au public américain depuis en , utilisant une combinaison de désinformation, ridicule, et menaces physiques, pour le faire. D'une manière générale, l'US Air Force porte le poids de ces accusations.
De la description plutôt benigne de l'"événement" et la récupération de quelque matériel comme décrit dans les récits de journaux d'origine, l'"Incident de Roswell" a depuis grandi en des proportions mythiques (sinon mystiques) aux yeux et dans l'esprit de certains chercheurs, portions des médias et au moins une partie du public américain. Il existe également aujourd'hui plusieurs variantes majeures de l'"histoire de Roswell". Par exemple, il fut d'abord rapporté que des débris avaient été récupéré d'un seul site. Ceci a depuis grandi à partir d'une quantité minimale de débris récupérés d'une d'une petite zone jusqu'à des chargements de débris en avion provenant de plusieurs énormes "champs de débris". De la même manière, la description relativement simple de baguettes, papier, bande et feuille métallique a depuis grandit vers des métaux exotiques avec hiéroglyphes et matériaux semblables à des fibres optiques. La plupart des versions indiquent aujourd'hui qu'il y a eut 2 sites de crash où les débris ont été récupérés ; et au 2nd site, des prétendus corps d'extraterrestres auraient supposément été retrouvés. Le nombre de ces "corps extraterrestres" récupérés varie également. Ces déclarations sont encore compliquées par le fait que les enquêteurs sur les ovnis ne sont pas d'accord entre eux sur la localisation exacte de ces sites de récupération ou même les dates de(s) crash(es) supposés.
De manière cohérente, cependant, l'AAF a été accusée de sécuriser ces sites, récupérer l'ensemble du matériel qui s'y trouvait, garder les gens du coin à l'écart, et rapporter l'épave récupérer (et les corps) à Roswell sous une sécurité extrêmement sérrée pour traitement additionnel et exploitation par la suite.
Une fois de retour à Roswell AAF, il est généralement prétendu que des mesures spéciales furent prise pour avertir les quartiers-généraux de plus haut niveau et des arrangements faits pour que les matériels récupérés soient livrés en d'autres lieux pour analyse. Ces lieux incluent Fort Worth (Texas), foyer des quartiers-généraux de la 8ᵉ Air Force ; éventuellement la Base de Sandia (aujourd'hui Kirtland AFB) au Nouveau-Mexique ; éventuellement Andrews AAF (Maryland), et toujours vers Wright Field, aujourd'hui connu comme Wright Patterson AFB (Ohio). Le dernier lieu fut le foyer du "T-2" qui sera plus tard connue comme l'Air Technical Intelligence Center (ATIC) et l'Air Materiel Command (AMC), et serait, en fait, un endroit logique pour étudier des matériels inconnus de quelque origine que ce soit. La plupart des histoires de Roswell contenant la récupération de corps extraterrestres les dépeignent également livrés à Wright Field. Une fois le matériel et les corps dispersés pour analyse supplémentaire et/ou exploitation, le gouvernement en général, et les Army Air Forces en particulier, s'engagea alors dans la dissimulation de l'ensemble des informations liées au crash supposés et sa récupération, y compris par l'utilisation de serments de sécurité pour les personnes militaires et l'utilisation de coercition (dont des prétendues menaces de mort) pour les autres. Ceci, tel que théorisé par certains chercheurs sur les ovnis, a permit au gouvernement de cacher le fait qu'il existe une vie extra-terrestre intelligente au public américain pendant 47 ans. Cela aurait également permit au gouvernement US d'exploiter les matériels extraterrestres récupérés par retro-ingéniérie, fournissant au final des choses telles que la fibre optique et la technologie furtive. Les "menaces de mort", serments, et autres formes de coercition supposées avoir été mises en œuvre par le personnel des Army Air Forces pour empêcher les gens de parler n'ont apparemment pas été très efficaces, plusieurs centaines de personnes étant déclarées comme étant sorties de l'ombre (sans mal) avec une connaissance de "l'Incident de Roswell" lors d'interviews avec des chercheurs non-governementaux et les médias.
Ajoutant quelques mesures de crédibilité aux déclarations qui ont émergé depuis en est l'apparente profondeur de recherche de certains des auteurs et l'étendue de leurs efforts. Leurs déclarations sont quelque peu atténuées, cependant, par le fait que presque toutes leurs informations proviennent de rapports verbaux de nombreuses années après que l'incident supposé ait eu lieu. Nombre des personnes interrogées étaient, en fait, stationnées à, ou vivaient près de Roswell pendant la période en question, et un certain nombre d'entre eux déclarent avoir eut une occupation militaire. La plupart, cependant, ont relaté leurs histoires dans leurs plus vieilles années, bien après les faits. Dans d'autres cas, l'information fournie est de 2nde ou 3ᵉ main, étant passée par un ami ou un parent après que l'auteur soit mort. Ce qui manque uniquement dans l'exploration et l'exploitation entière de l'"Incident de Roswell" est une preuve officielle positive documentaire ou physique d'un type quelconque soutenant les décalration de ceux qui prétendent que quelque chose d'inhabituel est arrivé. Réciproquement, il n'y a jamais eu de quelconque preuve documentaire précédente produite par ceux qui démonteraient l'incident pour montrer que quelque chose n'est pas arrivé ; bien que la logique dicte que les bureaucraties ne passent pas de temps à documenter les non-événements.
Afin d'assurer la direction sénior de l'Air Force qu'il n'y a eut aucun dossier caché sur survolé qui pourrait traiter de l'"l'Incident de Roswell" ; et afin de fournir au GAO la meilleure et la plus complète information possible, le SAF/AAZ a construit une stratégie basée sur la prise en charge directe par le Bureau du Ministre, pour obtenir l'information des bureaux et organisations fonctionnelles où une telle information pourrait logiquement être contenue. Cela inclut des recherches aux bureaux actuels où des projets spéciaux ou inhabituels pourraient être menés, ainsi que des organisations historiques, archives, et enregistrements dans des domaines tels que les lancers de missiles depuis White Sands, ou au Département de l'Energie pour déterminer si son précurseur, la Commission à l'Energie Atomique, dispose d'archives d'incidents liés au nucléaire qui pourraient être intervenus à ou près de Roswell en . Face cela aurait entâmé la charte du GAO dans ce domaine. Ce que les chercheurs de l'Air Force firent, cependant, fut de rechercher les archives encore sous contrôle de l'Air Force touchant à ces types de sujets.
Afin de déterminer les paramètres pour la recherche la plus productive d'archives, un examen a d'abord été mené des travaux principaux traitant de l'"Incident de Roswell" disponibles dans la littérature populaire. Ces travaux incluent : L'Incident de Roswell (en ) de William Moore et Charles Berlitz ; Soucoupes écrasées : Indices à la Recherche de Preuve (1985) par Moore ; Le Crash d'OVNI à Roswell, (en ) par Kevin Randle et Donald Schmitt ; La vérité sur le crash d'OVNI à Roswell (en ) également par Randle et Schmitt ; Le rapport Roswell : Une perspective historique (en ), de George M. Eberhart, Rédacteur; Les événements de Roswell (en ) compilé par Fred Whiting ; Crash à Corona (1992) de Stanton T. Friedman et Don Berliner, ainsi que de nombreux autres articles écrits par une combinaison des chercheurs ci-dessus et autres. Collectivement, ce qui vient d'être énuméré représente les écrivains "pro" ovni prétendant que le gouvernement est engagé dans une conspiration. Il n'y a pas de livres spécifiques écrits entièrement sur le thème que rien ne s'est passé à Roswell. Cependant, Curtis Peebles dans Regardez les cieux ! (en ) discuta le développement de l'histoire ovni et de son augmentation de déclarations successives en tant que phénomène. Il y a également eut une recherche sérieuse ainsi qu'un certain nombre d'articles détaillés écrits par ceux qu'on appelle les "démonteurs" de Roswell et d'autres incidents, dont plus notamment Philip J. Klass qui rédige la lettre de L'Investigateur Sceptique, et Robert Todd, un checheur privé. Les préoccupations et déclarations de l'ensemble des auteurs ci-dessus ont été considérées dans la recherche des archives de l'USAF.
Il a également été décidé, en particulier après un examen de la littérature populaire ci-dessus, qu'aucune tentative spécifique ne serait faite de réfuter, point par point, les nombreuses déclarations faites dans les diverses publications. Nombre de ces déclarations semblent être des rumeurs, non documentées, sorties de leur contexte, auto-entretenues, ou autrement douteuses. De plus, nombreux sont les auteurs ci-dessus à n'être même pas d'accord sur diverses déclarations. Les plus notables des déclarations confusantes et aujourd'hui constamment changeantes est la controverse sur la(les) date(s) de l'incident supposé, le(s) lieu(x) exact(s) des prétendus débris et l'étendue de l'épave. De telles anomalies dans les déclarations ont rendu la recherche bien plus difficile en étendant grandement le volume d'archives à rechercher.
Un exemple de tentative de traiter des déclarations contestables est illustré par l'exemple suivant : Un des livres
populaires mentionné qui fut examiné déclare que ses auteurs ont soumis les noms et matricules de "plus de 2
douzaines" de membres du personnel stationné à Roswell en Juillet en , à l'Administration des Vétérans
et au Département de la Défense afin de confirmer leur carrière militaire. Ils listèrent
alors 11 de ces personnes par nom et posèrent la question Pourquoi ni le Département de la
Défense ni l'Administration des Vétérans ne possède d'archives d'aucun de ces hommes alors que nous pouvons
documenter que chacun d'entre eux a servi à Roswell Army Air Field.
Cette déclaration sonne sérieuse et le
SAF/AAZD a donc pris en charge de vérifier ces 11 noms au Centre des Archives Personnelles de Saint Louis. En
utilisant les noms (puisque les auteurs ne listaient pas les matricules) le chercheur trouva rapidement des archives
facilement identifiables pour 8 de ces personnes. Les 3 autres avaient des noms si courants qu'il pouvait y avoir de
multiples possibilités. De manière assez intéressante, une des personnes listée "manquante" avait un rapport
d'accident dans ses archives reflètant qu'il était mort en , alors que les auteurs déclaraient l'avoir
interrogé (ou une personne avec exactement le même nom) en .
Alors que la recherche de documents historiques était en cours, il fut décidé de tenter de localiser et interroger plusieurs personnes identifiées et vivant toujours qui pourraient peut-être répondre à des questions génerées par la recherche. Cela n'avait jamais été fait auparavant, bien que la plupart des personnes contactées indiquèrent avoir aussi été contactée dans le passé par certains des auteurs listés ou d'autres chercheurs privés. Afin de contrer de possibles futurs arguments selon lesquels les personnes interrogés "dissimulaient" toujours les éléments en raison de serments de sécurité antérieurs, il fut donné aux interviewés l'autorisation du Secrétaire de l'Air Force ou du Réponsable de Sécurité Sénior autorisant officiellement la discussion d'informations classées, si besoin, ou les libérant de toute restriction précédente dans la discussion du sujet, si jamais il y en avait. Encore une fois, l'objectif était d'interroger des personnes qui pourraient répondre à des questions spécifiques, soulevées par la recherche et il ne fut pas considéré d'essayer et localiser chaque prétendu témoin déclaré avoir été contacté par les divers auteurs. Par exemple, un des interviewés pour lequel il fut considéré comme vital d'obtenir une déclaration sous serment officielle et signée fut Sheridan Cavitt, lieutenant-colonel de l'USAF (à la retraite) qui est le dernier membre vivant des 3 personnes universellement admise comme ayant récupéré le matériel de la ferme Foster. D'autres furent également interrogés et une information développée (discutée en détails plus loin). De plus, dans certains cas les survivants de personnes décédées furent aussi contactés dans une tentative de localiser diverses archives considérées être en possession des décédés.
Même si la recherche de l'Air Force a commencé à l'origine en , la première démarche officielle dans le cadre de l'Air Force fut ordonnée par le memoradum du 1er Mars en , du SAF/AA (pièce jointe 5) et fut adressé à ces éléments actuels du Personnel Aérien qui seraient les dépositaires probables de ces archives, en particulier s'il y a vait quelque chose de nature extraordinaire d'impliqué. Cela signifie que la recherche ne fut pas limitée aux éléments déclassifiés, mais aurait aussi inclus les archives de plus haute classification et compartimentisation.
Les bureaux spécifiques du Personnel/Secrétariat de l'Air interrogés ont inclus les suivants :
En plus des bureaux du Personnel et du Secrétariat de l'Air ci-desus, le SAF/AAZ a également examiné les archives classifiées appropriées à la recherche de tout lien avec ce sujet. Concernant les archives hautement classées, il devrait être noté que tout programme employant des mesures de sécurité ou contrôles perfectionnés est connu comme un Special Access Program (SAP). L'autorité pour de tels programmes vient de l'Ordre Exécutif 12356 et part du Département de la Défense vers les Services via la Directive du DoD 5205.7. Ces programmes sont mis en œuvre dans l'Air Force par le Directive de Politique 16-7, et l'Instruction de l'Air Force 16-701. Ces directives contiennent des impératifs détaillés pour contrôler et obtenir des rapports, de manière très stricte, de l'ensemble des SAPs. Ceci inclut un rapport du Secrétaire de l'Air Force au Secrétaire à la Défense (et finalement au Congrès) sur l'ensemble des SAPs soumis pour approbation, et une certification qu'il n'existe pas de programme "semblable à un SAP" en cours. Ces impératifs de rapports sont stipulés dans la loi publique.
Il s'ensuit alors, que si l'Air Force avait récupéré quelque type de vaisseau spatial extraterrestre et/ou des corps et l'exploitait dans des buts scientifiques ou technologiques, alors un tel programme serait opéré comme un SAP. Le SAF/AAZ, le Bureau Central pour l'ensemble des SAP de l'Air Force, à connaissance de, et toute supervision de sécurité sur, l'ensemble des SAP. Le SAF/AAZ a déclaré catégoriquement qu'il n'existe aucun Special Access Program(s) relatif à des vaisseaux spatiaux/êtres extraterrestres.
De la même manière, le Secrétaire de l'Air Force et le Chef d'Etat-Major, qui dirige le Comité de Supervision sur les Programmes Spéciaux qui supervise l'ensemble des programmes sensibles à l'Air Force, n'a pas connaissance de l'existence d'un tel programme impliquant, ou lié aux événement de Roswell ou la technologie prétendue qui en aurait supposemment resulté. A côté des évidentes irrégularité et illégalité quant à dissimuler une telle information aux représentants les plus seniors de l'Air Force, cela serait également illogique, puisque ces représentants sont responsables de l'obtention des fonds pour les opérations, la recherche, le développement et la sécurité. Sans financement un tel programme, opération, ou organisation ne pourrait exister. Même le maintien de le "dissimulation" d'un tel fait dans une sorte de "statut de gardien" passif impliquerait de l'argent. Plus important, cela impliquerait des personnes et créerait un travail administratif.
La démarche du SAF/AA du 1er Mars en mentionnée ci-dessus a produit des réponses négatives (pièces jointes 6 à 12) de l'ensemble des destinataires ; i.e. l'ensemble des bureaux ont signalé n'avoir aucune information qui expliquerait l'incident. En conséquence, ces réponses négatives aboutirent à un accroissement de la recherche historique déjà en cours dans les centres d'archives.
La recherche étendue du centre des archives fut systématiquement menée par l'Equipe d'Examen de Declassification de la SAF/AAZD. Cette équipe est composée entièrement de personnel de Reserve de l'Air Force ayant une formation étendue et une expérience de l'examen d'archives à grande échelle (des efforts antérieurs incluent l'Examen de Déclassification de l'Asie du Sud-Est, la déclassification des archives POW/MIA, et l'examen des archives de l'Examen de la Puissance Aérienne de la Guerre du Golfe). Les membres de l'équipe ont tous eu les accréditations de sécurité requises pour l'information classée et ont eu l'autorité du Secrétaire de l'Air Force de déclassifier toute archive classée qu'ils trouvaient pouvant être liée à Roswell. Le SAF/AAZD a mené des examens en un certain nombre de lieux, dont : les Archives Nationales à Washington (DC) ; le Centre National des Archives Personnelles, Saint Louis (MO) ; les Archives Nationales à Suitland (MD), le Centre des Archives Nationales) Suitland (MD) ; le Laboratoire de Recherche Navale à Washington (DC) ; le Centre des Archives Fédérales à Fort Worth (Texas) ; les Archives INSCOM à Fort Meade (MD) ; le Musée National de l'Air et de l'Espace à Washington (DC) ; l'Agence de Recherche Historique de l'Air Force à Maxwell AFB (AL) ; le Centre pour l'Histoire de l'Air Force de Bolling AFB (DC) ; le Laboratoire Phillips de Hanscom AFB (MA), et Kirtland AFB (NM) ; le Laboratoire de Rome à Griffiss AFB (NY) ; et la Bibliothèque du Congrès de Washington (DC).
Une liste des secteurs d'archives spécifiquement consultés est ajoutée en pièce jointe 13. Les secteurs ont inclus
l'ensemble de ces sujets logiquement considérés comme pouvant contenir une quelconque référence aux activités de
Roswell AAF durant la période de temps en question. Il est anticipé que des détracteurs de cet effort se plaindront
qu'ils n'ont pas cherché le groupe d'achives x, boîte y, ou bobine z, etc.; c'est là que sont les véritables
archives !
De telles plaintes sont inévitables et il n'est pas possible de rechercher les millions d'archives
sous contrôle de l'Air Force page par page. L'équipe a entrepris de procéder à des recherches logiques dans ces
lieux où les archives devraient être trouvées. Ils furent assistés dans cette tâche par des archivistes, historiens,
et spécialistes de la gestion des archives, dont des personnes expérimentées ayant continuellement travaillé dans
les systèmes d'archives de l'Armée et de l'Air Force depuis 1943.
L'équipe a également recherché des secteurs d'archives recommandés par des chercheurs privés sérieux tels que Robert Todd, qui a acquis de manière indépendante une
connaissance presque encyclopédique des complexités des systèmes d'archives de l'Air Force, en particulier en
relation avec de type de sujet.
Sans surprise, l'équipe de recherche est tombée sur un nombre habituel de problèmes dans nombre des centres d'archives (en particulier Saint Louis) avec des erreurs de remplissage, des documents perdus ou mal situés, de mauvais marquages de documents, ou l'éparpillement de groupes d'archives au fil des années et le remplissage dans des systèmes différents. Cela inclut, par exemple, une petite quantité de "fichiers décimaux" manquants du 509ᵉ Groupe de Bombardement à Roswell couvrant les années 1945-1949, qui furent marqué sur l'index comme "détruits". Les chercheurs notèrent qu'il n'y avait pas de schéma commun aux anomalies trouvées et que la plupart des erreurs étaient mineures et cohérentes avec ce qu'ils avaient trouvé dans le passé sur des projets semblables.
Avant de discuter des résultats positifs spécifiques que ces efforts ont révélé, il est d'abord approprié de discuter ce que, tel qu'indiqué par les informations disponibles pour l'Air Force, l'"Incident de Roswell" n'a pas été :
Parmi toutes les choses documentées et suivies au sein de l'Air Force, parmi les plus détaillés et scrupuleux sont les crashes d'avions. En fait, les archives de crashes aériens remontent aux premières années du vol militaire. Les archives et rapports de sauvetage sont disponibles pour l'ensemble des crashes ayant impliqué des dommages sérieux, blessures, morts, ou une combinaisons de ces facteurs. Ces archives incluent également les incidents impliquant des appareils expérimentaux ou classés. Les archives de l'USAF montrent qu'entre le et le , il y eut 5 crashes dans le seul Nouveau-Mexique, impliquant les appareils A-26C, P-5 IN, C-82A, P-80A et PQ-14B ; cependant, aucun de ceux-ci n'eurent lieu lors de(s) date(s) en question ni dans la(les) zone(s) en question.
Un des domaines supplémentaires déterminé par le GAO dans ses efforts fut de voir
comment l'Air Force (et d'autres) documentait spécifiquement les ...incidents de ballon météo... et autres
.
Dans ce domaine, les efforts de recherche ont révélé qu'il n'y a aucune archive de sauvetage concernant des crashes
de ballons météo (tous les ballons météo "s'écrasent" tôt ou tard) ; cependant, il y a des dispositions pour
produire des rapports de "crashes" en tant qu'incident de sauvetage au sol dans le cas peu probable où un ballon
blesse quelqu'un ou cause des dommages. Cependant, de telles archives ne sont conservées que pendant 5 ans.
Un missile écrasé ou errant, généralement décrit comme un V-2 allemand capturé ou une de ses variantes, est parfois déterminé comme une explication possible aux débris récupérés près de Roswell. La plupart des essais étant effectués dans la zone proche de White Sands étant secrets à l'époque, il serait logique de supposer que le gouvernement aurait tenu tout missile malheureux sous une sécurité étroite, en particulier si l'accident était intervenu sur un terrain privé. Des archives examinées par l'Air Force, cependant, rien n'a été trouvé suggérant que ce fut le cas. Bien que le volume restant d'archives des essais soit sous le contrôle de l'Armée US, le sujet a également été très bien documenté au fil des années au sein des archives de l'Air Force. Il n'y aurait aucune raison de garder une telle information classée aujourd'hui. L'USAF n'a trouvé aucun indicateur ou même suggestion qu'un missile fut impliqué dans cette affaire.
Un des secteurs considéré fut que quoi qu'il soit arrivé près de Roswell cela ait impliqué des armes nucléaires. Ce fut une domaine de préoccupation logique puisque le 509ᵉ Groupe de Bombardement fut la seule unité militaire au monde à l'époque qui avait accès à des armes nucléaires. Encore une fois, des examens des archives disponibles n'ont fourni aucune indication que ce fut le cas. Une certain nombre d'archives encore classées TRES SECRET et SECRET-DONNEES RESTREINTES ayant trait aux armes nucléaires furent trouvées au Centre des Archives Fédérales de Saint Louis (MO). Ces archives, relatives au 509ᵉ, n'avaient rien à voir avec des activités qui auraient pu être mal interprétées comme l'"Incident de Roswell". Egalement, toutes archives d'un incident nucléaire auraient été héritées par le Département de l'Energie (DOE), et, si un était arrivé, il est probable que le DOE l'aurait rapporté publiquement dans le cadre de ses efforts récents de déclassification et publication. Il n'y a cependant eut aucune archive auxiliaire dans les dossiers de l'Air Force indiquant l'existence potentielle de tels archives au sein des canaux du DOE.
La recherche de l'Air Force n'a trouvé absolument aucune indication que ce qui s'est passé près de Roswell en en ait impliqué un quelconque type de vaisseau spatial extraterrestre. Ceci, bien sûr, est le noeud de toute cette affaire. Les personnes "pro-ovni" obtenant une copie de ce rapport, à ce stade, entâmeront très probablement leurs déclaration "la dissimulation est toujours en vigueur ". Néanmoins, la recherche n'indique absolument aucun indice de quelque sorte qu'un vaisseau spatial se soit écrasé près de Roswell ou qu'aucun occupant extraterrestre en ait été récupéré, dans une opération militaire secrète ou autre. Cela ne signifie pas, cependant, que l'Air Force des débuts n'ait pas été préoccupée par les ovnis, Dans les premiers temps, "OVNI" signifiait Objet Volant Non Identifié, ce qui était traduit littéralement par un objet dans les airs qui n'était pas identifiable facilement. Cela ne signifiait pas, comme le terme a évolué dans le langage d'aujourd'hui, à équivaloir des vaisseaux spatiaux extraterrestres. Les archives de cette période examinées par les chercheurs de l'Air Force ainsi que celles citées par les auteurs mentionnés précédemment, indiquent que l'USAF fut sérieusement préocupée de l'incapacité à identifier de manière adéquate des objets volants inconnus signalés dans l'espace aérien américain. Toutes les archives, cependant, indiquent que la focalisation de la préoccupation n'était pas sur les extraterrestres, hostiles ou autre, mais sur l'Union Soviétique. De nombreux documents de cette période parlent de la possibilité d'appareils soviétiques secrets en développement survolant l'espace aérien US. Ceci, bien sûr, fut une préoccupation majeure pour la jeune USAF, dont le travail était ce protéger ces mêmes cieux.
La recherche n'a révélé qu'un document officiel de l'AAF indiquant qu'il y avait quelque activité de quelque type
concernant les ovnis à Roswell en Juillet en . C'était une petite section du Rapport Historique de
Juillet pour le 509ᵉ Groupe de Bombardement et Roswell AAF qui indiquait : Le Bureau d'Information Publique a été
plutôt occupé durant le mois à réponse aux demandes sur le "disque volant", qui fut rapporté être en possession du
509ᵉ Groupe de Bombardement. L'objet se révéla être un ballon de repérage radar
(inclut avec pièce jointe 11).
De plus, l'histoire montra que le Commandant du 509ᵉ, le colonel Blanchard, partit en congés le 8 Juillet en ,
ce qui serait une manœuvre quelque peu inhabituelle pour une personne impliquée dans la récupération supposée de
matériels extraterrestres (des détracteurs déclarent que Blanchard fit cela comme un stratégème pour éluder la
presse et se rendre sur la scène pour diriger les opérations de récupération). L'histoire et les rapports du matin
ont également montré que les activités qui ont suivi à Roswell durant le mois furent pour la plupart banales et pas
indicatives que quelque activité de haut niveau, dépense de main d'œuvre, ressources ou de sécurité.
De la même manière, les chercheurs n'ont trouvé aucune indication d'une activité accrue ailleurs dans la hiérarchie militaire dans le traffic de messages ou ordres (pour inclure le traffic classifié) de Juillet en . Il n'y a pas eu d'indications et avertissements, de notification d'alertes, ou un tempo augmenté d'activité opérationnelle signalé qui aurait été logiquement généré si un appareil extraterrestre, dont les intentions étaient inconnues, avait pénétré le territoire US. Croire qu'une telle activité opérationnelle et de sécurité de haut niveau puisse être menée en reposant uniquement sur des télécommunications non sécuriées ou un contact personnel sans créer de traces administratives d'une telle activité étire certainement l'imagination de ceux qui ont servi dans l'armée qui savent qu'un travail administratif d'un type ou d'un autre est nécessaire pour réaliser des tâches même si elles sont urgentes, hautement classées, ou sensibles.
Un exemple d'activité parfois citée par des écrivains pro-ovni pour illustrer le fait que quelque chose d'inhabituel se passait fut le voyage du lieutenant-général Nathan Twining, commandant de l'Air Materiel Command, au Nouveau-Mexique en Juillet en . En fait, des archives ont été trouvées indiquant que Twining était arrivé au Cours de Commandants Bombardiers le 8 Juillet, avec un certain nombre d'autres officiers généraux, et demanda des ordres pour le faire auparavant, le 5 Juin en (pièce jointe 14).
De la même manière, il est également supputé que le général Hoyt Vandenberg, Chef d'Etat-Major Adjoint à l'époque, ait été impliqué dans la direction des activités concernant les événements à Roswell. Les rapports d'activité (pièce jointe 15), localisés dans les papiers personnels du général Vandenberg stockés à la Bibliothèque du Congrès, ont indiqué que le 7 Juillet, il était occupé par un incident de "disque volant" ; cependant cet incident particulier impliqua Ellington Field (Texas) et le Dépot de Spokane (Washington). Après beaucoup de discussion et de collection d'information sur cet incident, on apprit qu'il s'agissait d'un canular. Il n'y a pas de mention sembable de son intérêt personnel ou implication dans les événements de Roswell sauf dans la presse.
Ci-dessus sont 2 petits exemples indiquant que si un événement était arrivé qui fut un des "tournant décisif" dans l'histoire de l'humanité, les militaires US réagirent certainement d'une manière insouciante et cavalière. Dans un cas véritable, les militaires devraient ordonner à des milliers de soldats et aviateurs, pas seulement à Roswell mais dans tous les US, pour agir de manière nonchalante, prétendre mener et rapporter les affaires comme d'habitude, et ne générer absolument aucun travail administratif de nature suspecte, tout en anticipant simultanément que dans 20 ans ou plus les gens disposeraient d'un Acte sur la Liberté de l'Information qui leur donnerait une grande latitude pour examiner et explorer les documents du gouvernement. Les archives indiquent que rien de tel n'arriva (ou si cela arriva, cela fut contrôlé par un système de sécurité si efficace et restrictif que personne, des US ou d'ailleurs, n'ait été capable de le reproduire depuis). Si un tel système a été en vigueur à l'époque, il aurait aussi été utilisé pour protéger nos secrets atomiques des soviétiques, dont l'histoire à montré clairement que ce ne fut pas le cas). Les archives examinées ont confirmé qu'un tel système de sécurité sophistiqué et efficace n'a pas existé.
Comme discuté précédemment, ce qui fut originellement rapporté comme ayant été récupéré fut une sorte de ballon,
généralement décrit comme un ballon-sonde
, bien que la majorité des débris qui fut finalement monté par le
général "/Ramey et le major Marcel dans
les fameuses photos (pièce jointe 16) à Fort Worth, furent ceux d'une cible radar normalement suspendue à
des ballons. Cette cible radar, discutée en plus grands détails plus loin, fut certainement cohérente avec la
description de l'article de presse du 9 Juillet qui parla de feuille métallique, papier, bande, et baguettes
.
De plus, la description du disque volant
fut cohérente avec un document régulièrement utilisé par la plupart
des écrivains sur les ovnis pour indiquer une conspiration en marche — le télégramme du bureau du FBI de
Dallas le 8 juillet 1947. Ce document cité en partie indique : ...Le disque est de forme hexagonale et était
suspendu à un ballon par un cable, ballon qui faisait approximativement 20 pieds de diamètre. ...l'objet trouvé
ressemble à un ballon-sonde de haute altitude avec un réflecteur radar. ...disque et ballon sont transportés...
De la même manière, en menant un examen de la littérature populaire, un des documents examiné fut un article intitulé Les événements de Roswell édité par Fred Whiting, et soutenu par le Fund for UFO Research (FUFOR). Bien qu'il ne fut pas dans l'intention originelle de commenter ce que des auteurs commerciaux ont interprété ou déclaré que d'autres personnes auraient dit, ce document particulier était différent parce qu'il contenait de véritables copies d'authentiques déclarations sous serment reçues par un certain nombre de personnes déclarant avoir une certaine connaissance de l'événement de Roswell. Bien que nombre des personnes qui fournirent ces affidavits aux chercheurs du FUFOR aient également exprimé des opinions selon lesquelles ils pensaient qu'il y avait quelque chose d'extraterrestre concernant cet incident, un certain nombre d'entre eux ont véritablement décrit des matériaux d'une manière laissant suspecter des débris de ballons. Ils comprennent ce qui suit :
...Il y avait 3 catégories de débris : une substance grise épaisse, ressemblant à une feuille métallique ; un matériau fragile, noir-marron ressemblant à du plastique, comme de la Bakelite; et il y avait des fragments de ce qui semblait être des poutrelles en "I". Sur la surface interne de la poutrelle en "I", il semblait y avoir un type d'inscription. Cette inscription était une teinte pourpre-violet, et elle avait une apparence en relief. Les figures étaient composées de formes courbes, géométriques. Il n'y avait pas de ressemblance avec une langue russe, japonaise ou autre. Cela ressemblait à des hiéroglyphes, mais il n'y avait pas de caractères ressemblant à des animaux...
...Brazel vint à ma ferme et montra à mon mari et moi-même un morceau de matériau dont il dit qu'il venait d'un grand tas de débris sur la propriété dont il avait la charge. Le morceau qu'il apporta était de couleur marron, semblable à du plastique... "Mac" dit que l'autre matériau sur la propriété ressemblait à de la feuille d'aluminum. Il était très souple et ne s'écraserait ni ne se brûlerait pas. Il y avait également quelque chose qu'il décrivit comme une bande sur laquelle il y avait des impressions. Le couleur des impressions était une sorte de pourpre...
...Les débris ressemblaient à des morceaux d'un grand ballon qui avait explosé. Les morceaux étaient petits, les plus grand dont je me souviens mesurant à peu près le même diamètre d'un ballon de basket. La plupart consistait en une sorte de matériau à double-face, comme une feuille métallique d'un côté et comme du caoutchouc de l'autre. Les 2 côtés étaient de couleur argent grisâtre, la feuille plus argentée que le caoutchouc. Les baguettes, comme des baguettes de cerf-volant, étaient attachées à certains des morceaux avec une bande blanchâtre. La bande faisait 2 à 3 pouces de large environ et avait des motifs ressemblant à des fleurs dessus. Les "fleurs" apparaissaient faiblement, une variété de couleurs pastelles, et me rappelèrent des peintures japonaises dans lesquelles les fleurs ne sont pas toutes reliées. Je ne me souviens pas d'autre types de matériaux ou de marques, pas plus que je ne me souviens d'avoir vu des sillons dans le sol ou tous autres signes que quelque chose ait pu heurter le sol violemment. Le matériau feuille métallique-caoutchouc ne pouvait pas être tordu comme une feuille d'aluminium ordinaire peut être tordue...
...Ce que Bill nous montra était un morceau de ce que je pense toujours être un tissu. C'était quelque chose comme une feuille métallique, quelque chose comme du satin, quelque chose comme du cuir très bien tanné dans sa solidité, bien que ce n'était pas précisémment comme aucun de ces matériaux. ...C'était une épaisseur de l'ordre d'un gant de cuir [kidskin] très fin et un argent grisâtre métallique mat, une face légèrement plus sombre que l'autre. Je ne me souviens pas qu'elle avait quelque motif ou relief dessus...
En cette occasion, je fus un membre de l'équipage qui transporta par avion des parties de ce qu'on nous dit être une soucoupe volante vers Fort Worth. Le personnes à bord comprenaient ... et le major Jesse Marcel. Le capitaine William E. Anderson dit que cela venait d'une soucoupe volante. Après que nous soyions arrivés, le matériel fut transferré sur un B-25. On me dit qu'ils allaient à Wright Field à Dayton (Ohio). Je participais au chargement du matériel dans le B-29, qui fut enveloppé dans des paquetages avec du papier enveloppant. Un des morceaux avait une forme de triangle, environ 2 pieds 1/2 sur sa hauteur. Le reste se trouvait dans des petits paquetages, d'environ la taille d'une boîte à chaussures. Le papier marron était tenu avec une bande. Le matériau était extrêmement léger. Lorsque je le ramassais, c'était tout simplement comme ramasser un paquet vide. Nous chargeâmes le paquetage en forme de triangle et 3 paquets de taille d'une boîte à chaussures dans l'avion. L'ensemble des paquets aurait pu tenir dans le coffre d'une voiture. ...Lorsque nous revîmes de déjeûner, ils nous dirent qu'ils avaient transferré le matériel sur un B-25. Ils nous dirent que le matériel était un ballon météo, mais je suis certain que ce n'était pas un ballon-sonde...
En plus des personnes ci-dessus vivant toujours déclarant avoir vu ou examiné la matériel original trouvé sur la ferme de Brazel, il y a une personne supplémentaire qui fut universellement connue pour avoir été impliquée dans sa récupération, Sheridan Cavitt, lieutenant-colonel de USAF (retraité). Cavitt est reconnu par tous comme ayant accompagné le major Marcel à la ferme pour récupérer les débris, parfois avec son subalterne du Counter Intelligence Corps (CIC), William Rickett, qui, comme Marcel, est décédé. Bien qu'il ne semble pas être très contesté que Cavitt ait été impliqué dans la récupération du matériel, d'autres déclarations à son sujet prévalent dans la littérature populaire. Il est parfois décrit comme un conspirateur bouche-close (ou parfois même sinistre) qui fut un des premiers à empêcher le "secret de Roswell" de s'échapper. D'autres choses à son sujet on été supposées, y compris qu'il ait écrit à l'époque un rapport sur l'incident qui n'ait jamais refait surface.
Le lieutenant-colonel Cavitt, disposant d'une connaissance de première main, étant toujousr vivant, une décision a été prise de l'interroger et d'obtenir une déclaration sous sermet de sa part concernant sa version des événements. Avant l'interview, le Secrétaire à l'Air Force lui a fournit une autorisation écrite et liberté de discuter des informations classées avec l'intervieweur et l'a libéré de tout serment de sécurité qu'il puisse avoir prêté. Par la suite, Cavitt fut interviewé le 24 Mai en , chez lui. Cavitt a fourni une déclaration signée, sous serment (pièce jointe 17) de ses souvenirs en la matière. Il a également consenti à ce que l'interview soit enregistrée sur bande. Une transcription de cet enregistrement est en pièce jointe 18. Dans cette interview, Cavitt relate avoir été contacté en de nombreuses occasions par des enquêteurs sur les ovnis et avoir volontairement parlé avec nombre d'entre eux ; cependant, il pense avoir été souvent mal représenté ou ses commentaires sortis de leur contexte de sorte que leur véritable signification en fut changée. Il déclara univoquement, cependant, que le matériel qu'il avait récupéré consistait en une sorte de matériau réflectif comme de la feuille d'aluminum, et de fines baguettes semblales à du bambou. Il pensa à l'époque, et continue de penser aujourd'hui, que ce qu'il trouva était un ballon météo et le dit à d'autres chercheurs privés. Il se souvint également avoir trouvé un petit instrument de type "boîte noire", dont il pensa à l'époque qu'il s'agissait probablement d'une radiosonde. Le lieutenant-colonel Cavitt examina également les fameuses photographies Ramey/Marcel (pièce jointe 16) des débris prises à Fort Worth (souvent déclarés par les chercheurs LITO comme ayant été échangés et remplacés par les restes d'un ballon) et identifia les matériaux dépeints dans ces photos comme cohérents avec les matériaux qu'il avait récupéré à la ferme. Le lieutenant-colonel Cavitt déclara également qu'il n'avait jamais prêté aucun serment ou signé d'accord pour ne pas parler de cet incident et n'avait jamais été menacé par quiconque au gouvernement en raison de cela. Il ne savait même pas que l'incident avait été présenté comme quelque chose d'inhabituel jusqu'à ce qu'il soit interviewé au début des années 1980s.
De la même manière, Irving Newton, major de USAF (à la retraite) fut
localisé et interrogé. Newton était officier météo à Fort Worth, et
en service lorsque les débris de Roswell furent envoyés ici en . On lui dit qu'il devait faire son
rapport au bureau du général "/Ramey pour voir le matériel. Dans une déclaration signée,
prétée sous serment (pièce jointe 30) Newton relate que ...j'entrais dans le bureau du général où cette supposée
soucoupe volante était étendue sur le sol. Dès que je le vis, je ne pu m'empêcher de rire et demandais si c'était la
soucoupe volante... Je leur dis que c'était un ballon et une cible RAWIN...
Newton déclare également que ...alors
que j'examinais les débris, le major Marcel ramassait des morceaux de baguettes de la cible et tentait de
me convaincre que des notations sur les baguettes étaient des inscriptions extraterrestres. Il s'agissait de figures
sur les baguettes, de couleur lavande rose, semblant être des marques effacées par la météo, sans rime ou raison
(sic). Il ne me convaincu pas qu'il s'agissait d'inscriptions extraterrestres.
Newton conclua sa déclaration en
relatant que ...Dans les années suivantes j'ai été interrogé par de nombreux auteurs, j'ai été cité et mal cité.
Les faits restent ce qui est indiqué ci-dessus. Je n'ai pas été influencé durant l'interview d'origine, ni
aujourd'hui, pour fournir quoique ce soit d'autre de ce que je sais être vrai, c'est-à-dire, que le matériel que
j'ai vu dans le bureau du général "/Ramey était les restes d'un ballon et d'une cible
RAWIN.
La tâche d'origine du GAO nota que la recherche d'information inclua les "ballons météo". Des commentaires sur les ballons et les rapports de sureté avait déjà été faits, cependant les efforts de recherche de la SAF/AAZ se focalisèrent également sur l'examen d'archives historiques impliquant des ballons, puisque, entre autres raisons, c'était ce que l'AAF avait officiellement déclaré avoir trouvé et récupéré en .
Dès le 28 Février en , l'équipe de recherche AAZD trouva des références à des tests de ballon ayant eu
lieu à Alamogordo AAF (aujourd'hui Holloman AFB) et White Sands durant Juin et Juillet en , testant des
"ballons de niveau constant" et un effort des Laboratoires Watson/l'Université de New York (NYU) qui utilisèrent ...des
appareillages météorologiques... soupçonnés de détecter les ondes de choc générées par les explosions nucléaires
Soviétiques
— une indication possible d'une histoire de dissimulation associée au projet de ballon de la NYU.
Par la suite, un mémorandum du QG de l'AMC de en refit
surface, décrivant le projet de ballon à altitude constante et spécifiant que les données scientifiques étaient
classées TRES SECRET Priorité IA. Son nom était le projet Mogul (Pièce jointe 19).
Le project Mogul était alors un projet sensible, classifié, dont le but était de déterminer l'état de la recherche nucléaire Soviétique. C'était de début de la Guerre Froide et il avait de sérieuses préoccupations au sein du gouvernement US à propos du développement d'un appareillage atomique par les Soviétiques. Parce que les frontières de l'Union Soviétique étaient fermée, le gouvernement US pensa à développer une capacité de détection à longue distance des explosions nucléaires. Une détection acoustique longue distance, emportée sur ballon, à basse fréquence fut présentée au général Spaatz en 1945 par le docteur Maurice Ewing de l'Université de Columbia comme une solution potentielle (la détection atmosphérique de vague de pression de basse fréquence avait été étudiée dès en ).
Dans le cadre de la recherche sur ce sujet, le personnel AAZD localisa et obtint les papiers et rapports de l'étude originelle du projet de l'Université de New York. Leurs efforts révélèrent que certaines des personnes impliquées dans le projet Mogul étaient toujours en vie. Ces personnes incluaient le Directeur de Recherche du ballon en altitude constante de la NYU, le docteur Athelstan F. Spilhaus; l'Ingénieur du Projet, le professeur Charles B. Moore ; et l'Officier militaire du Projet, le colonel Albert C. Trakowski.
Toutes ces personnes furent alors interrogées et signèrent des déclarations sous serment concernant leurs activités.
Une copie de ces déclarations est ajoutée aux pièces jointes 20 à 22. De plus, des transcriptions des interviews avec
Moore et Trakowski sont également incluses (l'équipement eut des défaillances durant
l'interview de Spilhaus) (pièces jointes 23-24). Ces interviews confirmèrent que le projet Mogul était un effort compartimenté et sensible. Le groupe de la NYU était
responsable de développer des ballons à niveau constant et de l'équipement télémétrique qui resterait à des altitudes
spécifiées (dans le conduit acoustique) tandis qu'un groupe de Columbia devait développer des capteurs acoustiques. Le
docteur Spilhaus, le professeur Moore, et certains autres du groupe étaient informés du
véritable but du projet, mais ne connaissaient pas le surnom du projet à l'époque. Ils prenaient en charge les
demandes occasionnelles et/ou les requêtes/papiers scientifiques en terme de recherche météorologique ou de ballon
non classée
. Les employés nouvellement engagés n'était pas informés qu'il y avait quoi que ce soit de spécial ou
de classé au sujet de leur travail ; on leur disait seulement que leur travail touchait à l'équipement météorologique.
Une équipe au sol avancée, dirigée par Albert P. Crary, précéda le groupe de la NYU à Alamogordo AAF (Nouveau Mexique), mettant en place des capteurs au sol et obtenant des installations pour le groupe NYU. A leur arrivée, le professeur Moore et son équipe menèrent des expériences avec diverses configurations de ballons de néoprène ; le développement de "trains" de ballons (voir illustration, pièce jointe 25) ; les systèmes de ballast automatiques - et l'utilisation de bouées accoustiques navales (les capteurs acoustiques du Laboratoire Watson n'étant pas encore arrivés). Ils lancèrent également ce qu'ils appelaient des "vols de service". Ces "vols de service" ne furent pas journalisés ni entièrement relatés pour inclusion dans les Rapports Techniques publiés produits comme résultat du contrat avec la NYU et les Laboratoires Watson. D'après le professeur Moore, les "vols de service" étaient composés de ballons, réflecteurs radar et chargements conçus spécifiquement pour tester les capteurs accoustiques (à la fois les bouées accoustiques du début et les appareillages des Laboratoires Watson par la suite). L'"équipement de chargement" était dépensable et certains ne portaient aucune marque "RECOMPENSE" ou "RETOURNER A..." parce qu'il ne devait pas y avoir d'association entre ces vols et les vols d'altitude constante journalisés qui furent pleinement répertoriés. Les vols de ballon de la NYU furent listés séquentiellement dans leurs rapports (i.e. A, B, 1, 5, 6, 7, 8, 10...) bien que des écarts existent pour les vols 2 à 4 et le vol 9. L'interview du professeur Moore indiqua que ces écarts constituaient les "vols de service" non répertoriés.
Le professeur Moore, l'ingénieur du projet sur scène, donna des informations détaillées concernant les efforts de son équipe. Il se souvint que des cibles radar étaient utilisées pour le suivi des ballons parce qu'ils ne disposaient pas de tout l'équipement nécessaire lorsqu'ils arrivèrent au début au Nouveau-Mexique. Certaines des premières cibles en développement furent construites par une société de jouets ou nouveautés. Ces cibles étaient faites de "feuille" d'aluminum ou de papier renforcé de telles feuilles, de baguettes de bois de balsa qui étaient enduis d'une colle de "type Elmer's" pour augmenter leur durée de vie, d'acétate et/ou de bande de renforcement en tissu, de simple adhésif et de ficelle de nylon tressée, d'oeillets et de pivots en laiton pour former un réflecteur multi-faces relativement semblable en construction à un cerf-volant en forme de boîte (voir les photographies, pièce jointe 26). Certaines de ces cibles étaient également assemblées avec de la bande pourpre-rose portant des symboles (voir le dessin de Moore dans la pièce jointe 21).
D'après le résumé du journal (pièce jointe 27) du groupe de la NYU, les vols A à 7 (du
le ) furent effectués avec des ballons-sondes de néoprène (contrairement aux derniers
vols effectués avec des ballons de polyéthylène). Le professeur Moore déclara que les
ballons de néoprène étaient susceptibles de se dégrader à la lumière du Soleil, passant d'un blanc laiteux à un brun foncé. Il décrivit la
découverte de restes de trains de ballons avec des réflecteurs et des chargements qui avait atterri dans le désert :
le néoprène déchiré et déchiqueté avait pratiquement l'air de flocons ou de cendres gris foncé ou noirs après une
exposition au Soleil de seulement quelques jours. Les plastifiants et
antioxidants dans le néoprène émettaient une odeur âcre particulière et les matériels de ballon et de cibles radar
étaient éparpillés après leur retour sur terre en fonction des vents en surface.
En examinant les photographies
du journal local de la conférence de presse du général "/Ramey en 1947 et les descriptions
de livres fameux de personnes qui auraient eu en main les débris récupérés sur la ferme, le professeur Moore pense que le matériel était très probablement les restes déchiquetés d'un train de
ballons multiples de néoprène avec de multiples réflecteurs radar. Le matériel et une boîte noire
, décris par
Cavitt, provenaient, d'après l'opinion scientifique de Moore,
très probablement du Vol 4, un "vol de service" qui comprenait une bouée accoustique (sonobuoy) de métal
cylindrique et des parties d'une instrumentation météorologique placé dans une boîte, qui était différent des
radiosondes météo traditionnelles faites de carton. De plus, une copie d'un journal professionel maintenu à l'époque
par A. P. Crary, fournit à l'Air Force par sa veuve, démontra que le Vol 4 fut lancé le 4 Juin en , mais
ne fut par récupéré par le groupe de la NYU. Il est très propable que ce train de ballon d'un projet TRES SECRET (Vol
4), constituté de composants non classés ; vint se poser quelques miles au Nord-Ouest de Roswell (Nouveau-Mexique),
fut déchiqueté par les vents de surface et finalement trouvé par le fermier, Brazel, dix jours plus tard. Cette possibilité fut confirmée
par les observations du lieutenant-colonel Cavitt (Pièces jointes 17-18), le seul témoin visuel vivant
du véritable champ de débris et des matériels trouvés. Le lieutenant-colonel Cavitt décrivit une petite zone de débris qui semblait, ressembler
à des bâtons carrés de bambou de 1/4 à 1/2 pouce carré, qui étaient très légers, ainsi qu'une sorte de matériau
métallique réfléchissant qui était également très léger... Je me souviens avoir reconnu ce matériel comme cohérent
avec un ballon météo.
Concernant l'annonce initiale La RAAF Capture Un
Disque Volant
, les recherches ne purent localiser une quelconque preuve documentée de la raison de cette
déclaration. Cependant, le , après la conférence de presse de Ramey, le Alamogordo News publia un article avec des
photographies montrant divers ballons et cibles au même endroit où le groupe de la NYU opérait depuis Alamogordo AAF.
Le professeur Moore exprima sa surprise en voyant cela puisqu'il était le seule groupe de
test de ballons dans la région. Il déclara : Il semble qu'il y avait une sorte d'histoire de couverture pour
protéger notre travail avec Mogul.
Bien que l'Air Force ne trouva pas de
preuve documentée que le général Ramey avait pour ordre de parler d'un ballon météo à sa
conférence de presse, il pourrait l'avoir fait parce qu'il était soit au courant du projet Mogul et essayait de détourner l'intérêt qui se portait dessus, ou qu'il pensa
réellement que le matériel était un ballon-sonde d'après l'identification de son officier météo, Irving Newton. Dans tous les cas, le matériel récupéré par l'AAF en
Juillet en n'était pas réellement reconnaissable comme quelque chose de spécial (seul l'objectif était
spécial) et les débris récupérés eux-mêmes n'étaient pas classifiés. De plus, la presse perdit son intérêt pour le
sujet aussi vite qu'elle avait sauté dessus. Par conséquent, il n'y avait pas de raison particulière de documenter
plus avant ce qui devint rapidement un "non-événement".
L'interview avec le colonel Trakowski (Pièces jointes 23-24) apporta également de précieuses informations. Trakowski
fournit des détails spécifiques sur le project Mogul et décrivit comme la
sécurité pour le programme fut mise en place, ayant été l'Officier de Contrôle TOP SECRET pour le programme. Il
raconta par la suite que nombre des cibles radar d'origine qui furent produites vers la fin de la seconde guerre
mondiale furent fabriquées par des compagnies de jouets ou de nouveautés en utilisant une bande d'un rose violacé
portant des symboles de fleur et de cœur. Trakowski rapporta également une conversation qu'il eut avec son ami et
officier militaire supérieur dans sa chaîne de commandement, le colonel Marcellus Duffy, en Juillet en .
Duffy avait auparavant occupé la position de Trakowski dans Mogul, mais avait
par la suite été transféré à Wright Field. Il déclara ...le colonel
Duffy m'appela au téléphone depuis Wright Field et me livra une
histoire à propos d'un collègue qui rentrait du Nouveau-Mexique, l'avait réveillé au milieu de la nuit ou quelque
chose comme ça avec une main pleine de débris, et qui voulait que lui, le colonel Duffy, les identifie. ...Il
indiqua juste "cela ressemble certainement à ce que vous avez lancé à Alamogordo" et il le décrivit, et je dis "oui,
je pense que c'est ça." Il est certain que le colonel Duffy en savait assez sur les réflecteurs radar, les
radiosondes, et les dispositifs utilisant des ballons. Il était très familier de tous ces appareils.
Des tentatives ont été faites pour localiser le colonel Duffy mais il fut assuré qu'il était mort. Sa veuve expliqua que, bien qu'il avait amassé une grande quantité de papiers personnels liés à ses activités dans l'Air Force, elle s'était récemment débarassée de ces objets. De la même manière, on apprit que A. P. Crary était également décédé ; cependant l'épouse qui lui survit avait un certain nombre de ses papiers issus de ses journées d'essais de ballons, dont son journal professionnel de la période en question. Elle fournit ces éléments aux chercheurs de l'Air Force. Cela est discuté en plus grands détails en pièce jointe 32. Globalement, cela aide à combler les vides dans l'histoire Mogul.
Durant la période où l'Air Force mena cette recherche, il fut découvert que divers autres avaient aussi découvert la possibilité que l'"Incident de Roswell" puisse avoir été généré par la récupération d'un dispositif de ballon du Projet Mogul. Ces personnes incluaient le Professeur Charles B. Moore, Robert Todd, et incidemment, Karl Pflock, un enquêteur marrié à une rédactrice travaillant pour le membre du Congrès Schiff. Certaines de ces personnes fournirent des suggestions telles que là où la documentation pourrait se trouver dans diverses archives, historiques et bibliothèques. Un examen des requêtes Freedom of Information Act (FOIA) révèla que Robert Todd, en particulier, avait eu connaissance du Projet Mogul quelques années avant et avait avec acharnement obtenu de l'Air Force, via le FOIA, une grande quantité de documents qui y étaient liés; bien avant que les enquêteurs de AAZD se saississent indépendemment de la même possibilité.
Plus intéressant, alors que ce rapport était en cours de rédaction, Pflock publia son propre rapport sur le sujet sous les auspices du FUFOR, intitulé Roswell en Perspective (1994). Au terme de son enquête Pflock conclut que les débris du Ranch Brazel rapportés à l'origine comme un "disque volant" étaient probablement les débris d'un ballon de Mogul; que cependant, il y eut un incident simultané qui eut lieu non loin de là, qui causa le crash d'un appareil extraterrestre et que l'AAF en récupéra par la suite trois corps extraterrestres. L'enquête de l'Air Force ne retrouva aucune information pour corroborer le fait d'une si incroyable coïncidence, cependant.
Afin de fournir une discussion plus détaillée des spécificités du projet Mogul et de comment il apparut comme directement responsable de l'"Incident de Roswell", un enquêteur du SAF/AAZD prépara une discussion plus détaillée du projet de ballon qui est jointe à ce rapport en pièce jointe 32.
Dans une tentative de développer des informations supplémentaires qui pourraient aider à expliquer cette affaire, un certain nombre d'autres actions ont été entreprises. Tout d'abord, une assistance a fut demandée à divers musées et autres archives (pièce jointe 28) afin d'obtenir des informations et/ou des exemples des véritables ballons et cibles radar utilisés en relation avec le projet Mogul et de les corréler avec les diverses descriptions d'épave et de matériaux récupérés. Les plans de l'"Assemblage de Cible de Ballon Pilote ML307C/AP" (de manière générique, l'assemblage de la cible radar) furent localisés au Musée des Army Signal Corps à Fort Monmouth et obtenus. Une copie est ajoutée en pièce jointe 29. Ce plan fournit la spécification des matériaux de feuille métallique, bande, bois, oeillets, et ficelle utilisés ainsi que les instructions pour les assembler. Un authentique dispositif fut également obtenu pour étude avec l'assistance du professeur Moore (l'exemple en fait obtenu fut un modèle "C" fabriqué en 1953 à comparer avec le modèle B qui était utilisé en . Le professeur Moore indiqua que les différences étaient mineures). Un examen de ce dispositif révéla qu'il était simplement fait d'un matériau semblable à une feuille métallique de couleur aluminum sur un matériau plus solide semblable à du papier, attaché à des baguettes de bois de balsa, apposé avec de la bande, de la colle et de la ficelle. Une fois ouvert, le dispositif avait l'apparence dépeinte en pièce jointe 31 (photo contemporaine) et pièce jointe 25 (photo de en , dans un "train de ballons"). Replié, le dispositif est dans une série de triangles, le plus grand étant de 4 pieds par 2 pieds et 10 pouces. La plus petite section triangulaire mesure 2 pieds 10 pouces (à comparer avec les descriptions fournies par le lieutenant-colonel Cavitt et d'autres, ainsi que les photos de l'épave).
De plus, les chercheurs obtinrent des Archives de l'Université du Texas Arlington (UTA), un ensemble d'épreuves originales (i.e. 1ʳᵉ génération) des photographies prises à l'époque par le Fort Worth Star-Telegram, montrant "/Ramey et Marcel avec l'épave. Un examen rapproché de ces photos (et un enemble de négatifs de 1ʳᵉ génération également obtenu par la suite de l'UTA) révéla plusieurs observations [infesting]. D'abord, bien que dans une partie de la littérature citée ci-dessus, Marcel aurait déclaré qu'il eut sa photo prise avec la "véritable" épave d'ovni puis qu'elle fut enlevée et remplacée par l'épave d'un ballon météo, une comparaison montre que la même épave apparaît sur les photos de Marcel et de Ramey. Les photos montraient également que ce matériel était étendu sur ce qui semblait être une sorte de papier enveloppant (cohérent avec l'extrait d'affidavit du chef d'équipe Porter, ci-dessus). Il fut également noté que dans les 2 photos de "/Ramey celui-ci tenait un papier dans la main. Dans l'une, il était replié de sorte que rien ne pouvait être vu. Dans la 2nde, cependant, il semble y avoir du texte imprimé sur le papier. Dans une tentative pour lire ce texte pour déterminer si cela pouvait jeter une lumière supplémentaire sur la localisation des documents liés à cette affaire, la photo fut envoyée à une organisation de niveau national pour digitalization et interprétation et analyse photo par la suite. On demanda également à cette organisation de rechercher sur les photos digitalisées toute indication de la bande de fleurs (ou de "hiéroglyphes", suivant le point de vue) qui furent reputées être visibles à certaines personnes qui observèrent l'épave avant qu'elle aille à Fort Worth. Cette organisation fit son rapport le , que même après digitalisation, les photos étaient de qualité insuffisante pour visualiser quelque détail perçu pour une analyse. Cette organisation parvint à obtenir des mesures des "baguettes" visibles dans les débris après que l'on se soit assuré par une interview du photographe d'origine du type d'appareil photo qu'il avait utilisé. Les résultats de ce processus sont livrés en pièce jointe 33, avec un diagramme de référence et la photo à partir desquelles les mesures ont été faites. L'ensemble de ces mesures sont compatibles avec les matériaux de bois utilisés dans la cible radar décrite précédemment.
La recherche de l'Air Force n'a pas localisé ou développé une quelconque information selon laquelle l'"Incident de Roswell" était un événement ovni. L'ensemble des éléments officiels, bien qu'ils ne traitent pas directement de Roswell en soi, indiquent que la source la plus probable de l'épave récupérée sur la ferme de Brazel était un des trains de ballons du projet Mogul. Bien que ce projet ait été TOP SECRET à l'époque, il n'y a pas eut non plus d'indication spécifique trouvée pour indiquer une histoire de couverture préparée était prête pour expliquer un événement tel que celui qui s'est finalement produit. Il semble que l'identification de l'épave comme faisant partie d'un appareillage de ballon-sonde, tel que rapporté par les journaux de l'époque, ait été basée sur le fait qu'il n'y avait pas de différence physique dans les cibles radar et les ballons de néoprène (autre que les nombres et la configuration) entre les ballons Mogul et les ballons météo normaux. De plus, il semble qu'il y ait eut une sur-réaction du colonel Blanchard et du major Marcel, dans le rapport d'origine selon lequel un "disque volant" avait été récupéré lorsque, à l'époque, personne ne savait même avec certitude ce que ce terme signifiait puisqu'il n'avait été utilisé que depuis 1 ou 2 semaines.
De la même manière, il n'y a aucune indication dans les archives officielle de la période qu'il y eut une activité militaire opérationnelle ou de securité augmentée qui aurait dû être générée s'il s'agissait, en fait, de la 1ʳᵉ récupération de matériel et/ou personnes d'un autre monde. Les militaires US d'après-guerre (ou d'aujourd'hui pour ce sujet) n'avaient pas la capacité d'identifier rapidement, récupérer, coordonner, dissimuler et rapidement minimiser l'attention publique pour un tel événement. Prétendre qu'il y soient parvenus sans même laisser un petit morceau de papier suspicieux pendant 47 ans n'est pas crédible.
Il devrait également être noté ici que ce rapport n'a pas beaucoup parlé de la récupération des "corps extraterrestres", comme on les appele. Ceci pour plusieurs raisons :
Au cours de cet effort, l'Air Force a maintenu un contact rapproché avec le GAO et répondu à leurs diverses requêtes et demandes d'assistance. Ce rapport a été produit en tant que réponse officielle au GAO, et pour documenter l'effort considerable dépensé par l'Air Force en leur nom il est anticipé qu'il demanderont une copie de ce rapport pour aider à formuler le rapport formel de leurs efforts. Il est recommandé que ce document serve de rapport final de l'Air Force relatif à l'affaire de Roswell, pour le GAO, ou pour toute autre demande.
Richard L. Weaver, colonel, USAF
Directeur de la Supervision de la Sécurité et des Programmes
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