L'incident de crash/récupération d'ovni de Spitsbergen

Ole Jonny Brænne: UFO Norge, novembre 1992

Depuis presque 40 ans la rumeur a couru d'une soucoupe volante écrasée sur l'île éloignée de Spitsbergen. Selon l'histoire, l'épave fut découverte par des pilotes de jet et par la suite transportée à Narvik où une investigation révéla une composition d'alliages métalliques inconnue — et une origine extraterrestre...

Mais que s'est-il vraiment passé, s'il s'est passé quelque chose, sur cette île éloignée en, ou autour de, juin 1952 ? Dans cet article nous suivront le développement de l'histoire au fil des années, avec toutes les rumeurs, changements et mauvaises compréhensions environnantes. L'article est une synthèse d'un numéro spécial de 38 pages de UFO (le périodique de UFO-Norvège) entièrement consacré au sujet de Spitsbergen.

Les faits de Spitsbergen

Svalbard est un groupe de plusieurs îles, dont 6 sont plutôt grandes. Le groupe se trouve entre les 76° et 81° parallèles Nord, à environ 930 km du nord de Troms�. Les îles appartiennent à la Norvège depuis 1920. Elles couvre une région de près de 62000 km², et sont principalement recouvertes de neige et de glace. On n'y trouve pas d'arbres, mais en fait 125 espèces d'autres robustes plantes arctiques. La plus haute montagne est le Mont Newton, culminant à 1700 m.

Le Détroit d'Hinlopen, lieu du prétendu crash, sépare les îles de Spitsbergen et Nordaustlandet. Le détroit est orienté Nord-Nord-Ouest, entre le 79° et le 80° parallèle Nord. Le détroit fait 120 km de long et 10 km de large, en son point le plus étroit.

Le nombre de personnes vivant sur Svalbard aujourd'hui est de 3500. Dans les années 1950s, la population totalisait quelques 1500. La Norvège et l'Union Soviétique ont un accord sur l'extraction de charbon sur ces îles. La plupart des gens y vivant travaillent dans les mines. Dans les dernières années, le traffic touristique s'est accru de manière notable, eu égard à la nature ravissante de ces régions.

Certains d'entre vous sont certainement familiers des faits de base de l'histoire, mais pour que nous en ayons tous une bonne connaissance, nous commencerons avec la source d'origine. Nous pensons que la 1ʳᵉ mention d'un crash de soucoupe sur Spitsbergen est probablement l'article d'un journal allemand, Saarbr�cker Zeitung s1Saarbr�cker Zeitung, 28 juin 1952; "Auf Spitzbergen landete Fliegende Untertasse", 28 juin 1952, intitulé "Auf Spitzbergen landete Fliegende Untertasse". Nous vous en donnons une traduction ici :

Une soucoupe volante atterrie sur Spitzbergen

Les mystère finalement résolu ? - "Un disque argenté avec dôme de plexiglass et 46 échappements sur l'anneau" - Origine soviétique ?

Narvik, mi-juin.

Les avions à réaction norvégiens venaient juste d'entamer les manœuvres d'été de cette année au-dessus de Spitsbergen. Un escadron de 6 avions approchaient, à vitesse maximum, le Nordaustlandet, où des unités de l'opposant supposé avaient été signalées. Les jets venaient juste de passer au-dessus du Détroit de Hinlopen lorsque des bruits de crépitement et de bruissement furent entendu sur tous les écouteurs et récepteurs radio. Le contact radio entre les jets n'était plus possible ; tous les moyens de communication entre les jets semblaient ne plus fonctionner. Le lecture radar, qui s'était montrée "blanche" depuis Narvik, était maintenant sur "rouge". Ceci indiquait une alerte, l'approche d'un objet métallique étranger équipé d'un détecteur de direction radio qui avait une fréquence différente de celle des chasseurs.

Néanmoins, les pilotes hautement expérimentés parvinrent à communiquer l'un avec l'autre au moyen de cercles et plongées, de sorte que chacun d'entre eux était au courant de leur situation commune, chacun scrutant l'horizon avec la plus grande attention. Les 6 chasseurs firent des cercles pendant un moment, sans rien trouver qui sorte de l'ordinaire.

Par chance, le capitaine de l'air Olaf Larsen regarda en bas. Immédiatement il commença à plonger, suivi de son escadron. Sur la paysage blanc de neige, dont la surface croûteuse avait un scintillement glacé, se trouvait un disque circulaire métallique scintillant de 40 à 50 m de diamètre, plus brillant encore que la neige glacée. Entre des fils et un embrouillamini de supporting struts au milieu, les restes d'un cockpit apparemment partiellement détruit dépassaient. Alors qu'ils tournèrent pendant 60 mn, les pilotes des jet ne purent détecter aucun signe de vie ni déterminer l'origine ou type du véhicule. Finalement, ils prirent la direction de Narvik afin de rapporter leur étrange découverte.

Quelques heures à peine plus tard, 5 gros hydravions, équipés de skis d'atterrissages, décolèrent pour les lieux de la découverte. Il atterrirent sans dommage à côté du disque de métal bleuâtre, logé dans un lit de neige et de glace de plus de 1 m de profondeur.

Sans doute une des infâmes soucoupes volantes, déclara le Dr. Norsel, un spécialiste norvégien des fusées, qui avait insisté pour faire partie du vol. Il établit également la raison pour laquelle tous les moyens de communication des avions de chasse s'étaient coupés en pénétrant dans la zone du point d'atterrissage, et pourquoi l'équipement radar avait signalé l'alarme : un détecteur de direction radio équipé d'un cœur de plutonium n'était pas endommagé et transmettait sur toutes les longueurs d'onde à une fréquence de 934 Hertz, ce qui n'est connu d'aucun pays.

Une inspection précise du disque volant contrôlé à distance qui avait atterri sur le Nordaustlandet de Spitsbergen à cause de problèmes d'interférences, déboucha sur les informations incontestables suivantes. L'objet volant, qui avait un diamètre de 48,88 m et des bords inclinés, est rond et était sans pilote. L'objet métallique circulaire, est fait d'un composé métallique inconnu, ressemble à un disque argenté. Après démarrage, 46 échappements automatiques, situés à des distances égales sur l'anneau extérieur, font tourner le disque autour d'un boule centrale recouverte de plexiglas, contenant des appareillages de mesure et de contrôle pour le contrôle à distance. Les instruments de mesure (gauges) ont des symboles russes. Le rayon d'action du disque semble être de plus de 30000 km, et l'altitude de plus de 160 km. L'objet volant, qui ressemble à une des "soucoupes volantes" légendaires, a suffisamment de place pour des bombes hautement explosives, peut-être des bombes nucléaires.

Les spécialistes norvégiens supposèrent que le disque était parti de l'Union Soviétique et était tombé au-dessus de Spitsbergen à cause d'une erreur de transmission ou de réception, et rendu inutilisable en raison de l'atterrissage difficile. L'étrange avion à réaction, sans pilote et contrôlé à distance, sera emporté à Narvik à bord d'un navire pour une investigation plus poussée. Après avoir entendu la description du disque, Riedel, le concepteur de l'arme V allemande, déclara : C'est un V-7 typique dont j'ai moi-même travaillé sur la production en série. J. M. M.

L'auteur de l'article du Zeitung - J. M. M. - n'a pu être retrouvé. Les archives du journal n'ont aucune information qui pourrait nous aider. Le même article fut également publié par encore un autre journal, le Berliner Volksblatt s2 Berliner Volksblatt, 1952-07-09; Fliegende Scheibe auf Spitsbergen", le mercredi 9 juillet 1952. Début le mois suivant, l'histoire reçut une autre mention dans le périodique allemand Der Flieger s3Der Flieger, 1952-08, p. 148; "Luftpolitische Monatsschau", dans l'article d'un certain docteur Waldemar Beck. Cette mention a probablement propagé l'histoire vers un public bien plus grand, jusqu'à être relayée par le service d'actualités de l'AFP dans les archives de la CIA s4FOIA CIA document, 1952-08-08. Des auteurs feront par la suite référence à la version du Der Flieger.

Il y a plusieurs points assez intéressants dans l'article du Zeitung. Ils incluent la spéculation sur une origine soviétique possible, et le fait que nous ayons les noms des 2 personnes supposément impliquées dans la découverte et l'investigation du disque lui-même le capitaine de l'Air Olaf Larsen et le Dr. Norsel. Nous devons garder ceci à l'esprit lors de notre investigation.

Quelques livres qui paraissent en 1953/1954, mentionnent brièvement l'histoire de Spitsbergen s5Donald E. Keyhoe: Flying Saucers From Outer Space, 1953 s6Jimmy GuieuGuieu, Jimmy: Les Soucoupes Volantes Viennent d'Un Autre Monde, 1954 s7Harold T. WilkinsWilkins, Harold T.: Flying Saucers On The Moon, 1954.

Une information supplémentaire vient alors à notre attention à travers encore un autre journal allemand, le Hessische Nachrichten s8Hessische Nachrichten, 26 juillet 1954; "'Fliegende Untertassen' sind keine Fabel", qui publie ce récit le 26 juillet 1954 :

Les "soucoupes volantes" ne sont pas une fable

Un rapport militaire norvégien d'"objet volant inconnu" sur Spitsbergen

Ce n'est que maintenant qu'un comité d'enquête du Personnel Général Norvégien prépare la publication d'un rapport sur les examens des restes d'une soucoupe volante écrasé sur Spitsbergen, il y a vraisemblablement quelques temps. Le président du comité, le colonel Gernod Darnhyl, a déclaré, lors d'une session d'instruction aux officiers de la Force Aérienne : Le crash de Spitsbergen a beaucoup apporté. Sans nul doute, notre science fait toujours face à de nombreuses énigmes. Je suis sûr, cependant, qu'elles peuvent bientôt être résolues par ces restes de Spitsbergen. Un incompréhension s'est développée, il y a quelques temps, lorsqu'il fut déclaré que le disque volant était probablement d'origine soviétique. Il n'a — et nous devons insister là-dessus — été construit par aucun quelconque pays sur Terre. Les matériaux sont complètement inconnus de tous les experts, soit non trouvés sur Terre, soit traités par des processus physiques ou chimiques qui nous sont inconnus.

Selon le colonel Darnhyl, le comité d'enquête ne publiera pas de rapport détaillé avant que des faits sensationnels aient été discutés avec des experts des USA et de Grande Bretagne. "Nous devons dire au public ce que nous savons sur les objets volants inconnus. Un secret mal placé pourrait un jour déboucher sur une panique !"

Le Pôle Nord, base des inconnus ?

Les pilotes de chasseur norvégien, les lieutenants Brobs et Tyllensen, qui, depuis l'événement de Spitsbergen ont été affectés comme observateur de la région polaire, déclarent que, contrairement aux sources américaines et autres, les disques volants ont déjà atterri de manière répétée dans la zone du pôle nord.

Je pense que la région polaire est une base aérienne pour les inconnus. En particulier lors de tempêtes de neige et de glace, lorsque nous, avec nos machines, devons battre en retraite dans notre base, je suis convaincu que les objets volants tirent avantage de cela pour faire des atterrissages. Je les ai vus, peu après de telles mauvaises conditions météo, atterrir et décoller 3 fois, a dit le lieutenant Tyllensen. J'ai remarqué alors, qu'ayant atterri, ils exécutent une rotation très rapide autour de leur axe. Pendant le vol, et le décollage, ou l'atterrissage, la lumière brillante empêche toute visualisation des événements derrière de mur de brillance et sur, ou à l'intérieur de l'objet volant lui-même.

Suffisamment de preuves physiques

Le colonel Darnhyl pense que, dans les 12 prochains mois, une solution à ces problèmes techniques sera trouvée, ou, du moins, la science sera en bonne voie de résoudre le problème des ovnis. Nous avons maintenant du matériel en main, avec lequel nous pouvons commencer. Cela signifie que des laboratoires peuvent commencer le travail dès maintenant et qu'ils pourraient nous fournir de premiers résultats résultats d'ici peu. Les scientifiques norvégiens pensent que le matériel de Spitsbergen ne peut révéler ses secrets que par collision nucléaire ; ceci parce qu'il ne change ni au zéro absolu, lorsque l'air est liquéfié, ni aux températures les plus élevées techniquement possibles avec notre technologie. Également, tout traitement chimique a été essayé. Les résultats scientifiques ne seront publiés qu'après une conférence sur les ovnis à Londres ou Washington.

La communication de propriétaires de télévisions suédoises, selon laquelle leur réception subissait des interférence chaque fois que des soucoupes volantes étaient signalées au-dessus de la Suède, a fait sensation au sein des cercles du comité d'enquête norvégien. En conséquence de cela le colonel Darnhyl espère, tôt ou tard, traquer le système de communication des objets volants inconnus. Sven Thygesen.

Beaucoup de gens penseront qu'il s'agit vraiment d'un changement pour le mieux ! L'épave n'est plus d'origine soviétique possible, mais extraterrestre. Et nous avons aussi obtenu des noms supplémentaires de personnes impliquées : le président du comité, le colonel Gernod Darnhyl (mal orthographié Darnbyl par plusieurs sources ultérieures), et les lieutenants norvégiens Brobs et Tyllensen. Sven Thygesen, l'auteur de l'article du Nachrichten, est une autre personne dont nous n'avons pu retrouver la trace. Cependant, dans ce cas nous avons un nom, pas juste des initiales.

Plus tard cette même année une nouvelle déformation de l'histoire de Spitsbergen apparaît dans le journal norvégien Verdens Gang s9Verdens Gang, 19 décembre 1954; "S�r-Amerika melder om flygende tallerken i Norge!", publié le 19 décembre 1954. Il donne ceci :

Rapport sud-américain de soucoupe volante en Norvège

Contredit l'information qu'il ait des inscriptions russes

Le journal uruguayen El Nacional de Montevideo a récemment, with big fuzz, apporté un message "à propos de la découvert par le scientifique norvégien Hans Larsen Løberg d'une soucoupe volante sur Heligoland". Cela concerne, dit le journal, la même soucoupe volante qui fut signalée être tombée dans les montagnes de Spitsbergen en août 1952.

M. Larsen Løberg dit que cette soucoupe s'est en réalité écrasée (est tombée) sur Heligoland (Hålogaland - Helgeland?) qui est une petite île de la Mer du Nord (Nordsj�en), utilisée comme base de sous-marins par les allemands pendant la guerre. De Hans Larsen Løberg il est dit qu'il a obtenu un prix en physique en Hongrie. Le journal propose aussi sa photo n1Editeur/AFU: En raison de sa mauvaise qualité la photo ne peut être reproduite ici, mais elle présente un homme d'âge m�r en costume-cravate.

Larsen Løberg revient aussi sur la rumeur que la soucoupe était supposée avoir des inscriptions russes. Elle a, dit-il, un diamètre de 91 pieds et une épaisseur au milieu de 70 pieds environ. Dans la salle de contrôle du vaisseau spatial ils ont trouvé un certain nombre de boutons-poussoirs. Il fut déduit qu'il pouvait voyager à l'aide des forces magnétiques qui maintiennent les planètes à leurs positions dans l'espace, et ces forces sont contrôlées par les susdits boutons. Ils n'ont trouvé aucun moteur dans le vaisseau spatial, pas plus qu'il n'ont découvert de rivets, fusibles ou boulons. La surface externe était brillante et transparente.

Pilules et eau lourde

Le matériau utilisé était aussi léger que l'aluminium, mais beaucoup plus dur, et probablement bien plus résistant à la chaleur. Parmi les choses trouvées à l'intérieur, ils remarquèrent de l'eau qui était 3 fois plus lourde que l'eau normale, et quelques pilules qui furent prises pour de la nourriture. Il y avait aussi un appareillage qui était probablement une radio. Il était plutôt petit et n'avait pas d'antenne. Ils trouvèrent aussi des livres, probablement des instructions de navigation, dans une écriture complètement inconnue. Les portes du vaisseau spatial étaient ouvertes. Just à l'intérieur des portes se trouvaient 7 corps, brûlés au-delà de toute reconnaissance. Les scientifiques sont d'avis, selon Larsen Løberg, que les corps étaient ceux d'hommes âgés de 25 à 30 ans, d'environ 1,65 m de haut. Tous avaient des dents parfaites.

Pistolet à rayon

Le Dr. Hans Larsen Løberg put aussi parler de la découverte d'une arme complétement inconnue, un pistolet à rayon utilisant des rayons magnétiques. Ce pistolet, pense-t-il, explique un certain nombre d'incidents étranges aux USA. Dans le Wyoming, Oklahoma City, Pittsburg et New York des fenêtres furent brisées, pour des raisons inexpliquées, sur des milliers et des milliers de voitures. Et il doit être évident, dit-il, que le jeune pilote Mantell, qui lors d'un vol signala sur radio qu'il avait rencontré une soucoupe volante et peu après s'écrasa à sa poursuite, doit avoir été descendu par de pistolet à rayon.

Un équipage mort brûlé

La raison du crash de cette soucoupe, pense-t-il, a dû être qu'elle a été affectée par les explosions de bombe à hydrogène américaines. Le matériau du vaisseau spatial, et ses appareillages, ont résisté à la chaleur énorme, mais l'équipage est mort carbonisé. Le journal qui a récupéré l'histoire au Brésil admet que cela sonne fantastique, mais attire l'attention sur le fait que cela n'ait pas été nié officiellement !

VG a enquêté, à Oslo, pour savoir s'il existe un scientifique du nom de Hans Larsen Løberg, mais toutes les personnes interrogées, et qui devraient le connaître, disent que le nom est totalement inconnu.

A l'évidence, quelqu'un a ici mélangé 2 versions différentes de l'histoire. On nous dit que la soucoupe n'est pas tombée sur Spitsbergen, mais sur l'île allemande de Helgoland, en Mer du Nord. On nous donne également des informations sur un pistolet à rayon, de l'eau lourde, des pilules comme nourriture, des livres avec une écriture inconnue... et des corps décédés. Rien de ceci ne figurait auparavant dans nos histoires.

En plus nous venons à connaître une autre personne par son nom : le scientifique norvégien Hans Larsen Løberg. Il devient la personne numéro 7 dans ce jigsaw. L'article du Verdens Gang fait référence à un journal uruguayen, El Nacional s10El Nacional, publié un moment avant le 19 décembre 1954. Pas encore vu par l'auteur, qui à nouveau, a une source brésilienne. Nos contact en Amérique du Sud ne sont pas parvenus à obtenir cet article, mais nous avons réussi à retrouver la 1ʳᵉ mention de l'histoire de Helgoland, telle que publiée dans Sir s11Sir, septembre 1954; "First report on the captured flying saucer", en septembre 1954 :

1er signalement de la soucoupe volante capturée !

Par E. W. Greenfell

Sur une île minuscule de la Mer du Nord au large de la côte allemande, une investigation secrète est en cours pour déterminer si des explosions de bombe à hydrogène dans l'Océan Pacifique ont assommé une soucoupe volante sur terre. Des conclusions préliminaires ont été récemment révélées à Oslo, Norvège, par le Dr. Hans Larsen Løberg, un scientifique norvégien à la retraite, ayant indiqué que les enquêteurs avaient déjà fait des découvertes startling.

Dans son rapport, le Dr. Løberg a déclaré que les mystérieuses fêlures et bris de pare-brises d'automobiles dans plusieurs villes des U.S. il y a quelques mois pourraient être expliqués lorsque les résultats de l'enquêtes seront là. Ceci parceque, a-t-il ajouté, la soucoupe au sol est décrite comme transportant des instruments de tir capables de faire éclater le verre avec des rayons magnétiques.

La soucoupe est tombée sur Heligoland, une petite île que les allemands utilisaient comme base de U-boat pendant la 1ʳᵉ guerre mondiale. L'île n'étant qu'un point de terre dans un grand corps d'eau, le Dr. Løberg pense que le disque a été forcé à terre lorsque les explosions de bombe H ont créé les conditions d'une pression atmosphérique rendant le vol impossible.

Ce n'était pas un crash total, et les enquêteurs trouvèrent la plupart des instruments de la soucoupe en bonne condition. Au sol près du vaisseau furent trouvé les corps de 7 hommes, tous brûlés au-delà de toute reconnaissance. Ils pourraient, ou ne pourraient pas, avoir été les passagers à bord de l'étrange appareil volant.

Le Dr. Løberg, qui obtient une fois le Prix de Physique Hongrois, a indiqué que les détails descriptifs de a soucoupe lui avaient été décrits par un collègue scientifique se trouvant avec l'équipe enquêtant sur Heligoland.

Si les rayons magnétiques venant de la soucoupe volante brisaient les pares-brises d'autos, alors la police de plusieurs villes américaines fermera les livrets sur un cas qui les avaient amené au point d'ébulition il y a quelques mois de cela. Tout commença dans la ville de Bellingham, Washington, où des citoyens horrifiés apprirent que, en une semaine, 1500 automobiles s'étaient retrouvées avec des pare-brises fêlés — et personne ne pouvais en expliquer la raison. Les 34 000 personnes de Bellingham commençèrent à se demander si des fantômes n'avaient pas envahi leur milieu. Même les vitres de maisons et de magasins manquaient de tomber en morceaux. Les pares-brises se brisaient parfois pendant que les voitures roulaient, mais personne ne put en épingler une quelconque cause concrète.

Alors que l'étonnante histoire faisait les titres à travers tous les US, les responsables de la ville de Bellingham évitaient des citoyens frénétiques, la police devenait folle, et les vitriers du coin faisaient fortune. Puis les pare-brises commençèrent à tomber a morceaux dans le Wyoming, à Oklahoma City, à Pittsburgh puis finalement à New York City. Personne, pas même des experts en vitres, ne pouvait arriver avec une explication raisonnable.

Le pistolet à rayon magnétique de la soucoupe, que le Dr. Løberg croit responsable de l'ensemble des vitres qui se désintègrent, pourrait aussi fournir une solution à encore un autre mystère - le crash d'un avion près de Fort Knox, Kentucky, le mercredi 7 janvier 1948. Ce jour-là un objet non-identifié fut observé au-dessus de la Base de l'Air Force de Goodman à Fort Knox par des observateur militaires et civils. Le capitaine de l'Air Force Thomas K. Bandell n2à l'évidence une faute de frappe pour Mantell - OJB, pilotant son avion au-dessus de la base, appela la tour de Goodman par radio et signala que l'objet voyageait à la moitié de sa vitesse.

Je me rapproche maintenant pour avoir une bonne vue,, rapporta-t-il. C'est juste devant moi et se déplace toujours à la moitié de ma vitesse environ. Cette chose a l'air métallique et de taille énorme... Cela montre maintenant et avance aussi vite que moi. C'est 360 miles/h... Je monte jusqu'à 20000 pieds et si je ne suis pas plus proche j'abandonnerai la chasse.

Il était 13 h 15 et ce fut le dernier contact radio que Bandell eut avec la tour de Goodman. Plusieurs heures plus tard, son corps fut trouvé dans l'épave de son avion près de la base.

Si le pistolet à rayon magnétique de la soucoupe de Heligoland fonctionne bien, elle pourrait révéler la capaciter de mettre en morceaux les avions aussi bien que les vitres.

Le Dr. Løberg conteste que l'appareil ait apparemment atterri sous le guidage de ses propres instruments et que les enquêteurs l'ont étudié à distance pendant 2 jours avant de se risquer à une observation plus rapprochée. La zone où la soucoupe était tombée était bombardée de rayons cosmiques, compteurs Geiger et autres dispositifs de protection avant que ne commence l'enquête.

Les 7 corps carbonisés trouvés autour de la soucoupes sont toujours non-identifiés. Leurs vêtements avaient complètement brûlé et il n'y avait pas d'indices indiquant s'il y avait des passagers à bord de l'appareil, ou s'il s'agissait de résidents de Heligoland qui s'étaient aventurés trop près de la soucoupe trop tôt. Curieusement, l'ensemble des 7 hommes semblaient âges de 25 à 30 ans et de la même taille — environ 5 pieds 8 pouces. Tous avaient des dents excellentes.

Les enquêteurs ont une théorie : que les 7 hommes étaient des passagers qui furent consumés par le feu à l'intérieur du vaisseau en descente. La flamme avait été causée par des changements soudains dans les conditions de pression atmosphérique à l'intérieur de la cabine de la soucoupe hermétiquement fermée. Au sommet de l'appareil se trouvait une trappe à travers laquelle les 7 corps purent avoir été éjectés par l'impact de l'atterrissage.

Plus curieuses encore étaient les mesures du vaisseau. Il faisait 91 pieds de diamètre et la cabine 70 pieds de haut. En fait, toutes les dimensions étaient divisibles par 7. Sur la panneau de contrôle se trouvaient une série de boutons poussoirs, mais les enquêteurs étudient toujours le mécanisme intérieur pour apprendre ce qui propulsait la soucoupe en vol.

La théorie du Dr. Løberg's est que le disque pourrait avoir voyagé en s'accrochant aux lignes de force magnétiques dont les scientifiques savent qu'elles encerclent les 9 planètes du système solaire. Il met en avant qu'il n'y avait ni moteur ni propulseur, mais que si une force magnétique est impliquée, la soucoupe se déplacerait simplement comme un clou se déplace lorsqu'il est approché par un aimant.

Le train d'atterrissage ressemblait à un tripode de 3 cylindres métalliques capable de tourner dans n'importe quelle direction. Il n'y avait pas de boulons, rivets ou écrous sur la soucoupe et dans la construction furent trouvés 2 métaux totalement inconnus des scientifiques. Le métal externe du vaisseau était léger et ressemblait à de l'aluminum, mais était si dur que même 15 000 °F ne purent le faire fondre. 2 hommes purent facilement soulever un côté de la soucoupe.

Bien qu'il ne fut pas immédiatement établi que les 7 hommes brûlés étaient d'anciens passagers du vaisseau, les enquêteurs trouvèrent de l'équipement à l'intérieur qui ressemblait vraiment à des quartiers de vie ! Des couchettes bien incluses étaient ingénieusement placées sur un des côtés de l'intérieur de la cabine.

Un liquide ressemblant à de l'eau mais presque 3 fois plus lourd que l'eau normale que l'on boit, fut trouvé dans 2 petits containers. Sur un wall-bracket se trouvait un tube rempli d'un grand nombre de pilules, peut-être de la nourriture tabulée.

La radio de la soucoupe, qui n'avait pas aucun tubes, fils ou ouvertures d'aération, était à peu près aussi petite qu'un paquet de cigarettes grand format. Des brochures et des livrets, semblait traiter de problèmes de navigation, furent également trouvés mais les enquêteurs tentent toujours de déchiffrer l'écriture utilisée dans le texte.

Le Dr. Løberg a souligné que lorsque l'enquête de Heligoland sera terminée, le rapport ajoutera un nouveau chapitre dans l'histoire des soucoupes volantes.

Savoir où, ou par qui, ces 2 histoires ont été mélangées, sera peut-être beaucoup plus facile à déterminer lorsque nous aurons les articles sud-américains, mais il est assez clair que nous avons affaire à 2 histoires différentes.

Maintenant, si nous avançons dans le temps jusqu'en novembre 1956, nous trouvons que le magazine hollandais UFO-Gids s12UFO-Gids, v 2/n 8 - novembre 1956; "De Schotel op Spitsbergen" publie, avec des changements mineurs, presque le même texte que le Hessische Nachrichten. Mais le magazine hollandais ne crédite pas le Hessische Nacrichten pour l'histoire. A la place, il mentionne le Stuttgarts Dagblad pour le lundi 5 septembre 1955, comme source.

Dans des récits ultérieurs, le Stuttgarter Tageblatt s13Stuttgarter Tageblatt, (ou Stuttgarts Dagblad), 5 septembre 1955. Non-existant ! est supposé avoir été à l'origine de la version Darnhyl, une histoire qui avait déjà fait surface en l'année d'avant. A l'évidence, quelqu'un a essayé de "germaniser" Stuttgarts Dagblad, et n'accordait pas trop d'attention à la vérification de sa source.

Un journal inexistant

Plusieurs sources ont utilisé le Stuttgarter Tageblatt comme source de l'histoire de Spitsbergen, qui est, en fait, un journal qui n'existe pas ! Ni le CENAP ni d'autres chercheurs n'ont jamais trouvé de trace quelconque d'un tel journal ou même d'un tel article qui fut publié le, ou autour de la date donnée par UFO-Gids. En fait, Stuttgarts Dagblad pourrait simplement signifier un journal de Stuttgart en hollandais.

L'histoire se poursuit, et en i le livre Flying Saucers - Serious Business s14Frank Edwards : Flying Saucers - Serious Business, 1966 de Frank EdwardsEdwards, Frank est publié. EdwardsEdwards, Frank déclare avoir été en contact avec un membre du comité d'enquête norvégien. Nous apportons la section pertinente ici : En 1954 lorsque j'écrivis à un membre du Comité d'Enquête Norvégien qui avait enquêté sur le cas de Spitsbergen. Je reçu, au bout de 4 mois, une réponse cryptique : Je regrette qu'il soit impossible pour moi de répondre à vos questions à ce jour. Pourrait-il, alors, répondre à mes questions à un autre moment ? A cette question je ne reçu aucune réponse. Je récupère du choc.

Ce contact supposé ne peut être considéré comme rien d'autre qu'une tentative de rendre l'histoire "meilleure". Il ne nomme pas son prétendu contact, et les copies des lettres, qu'il aurait été naturel d'inclure dans son livre, n'ont jamais fait surface.

Nouvelles déformations de l'histoire

En 1968, le livre Warnings From Flying Friends de Arthur Shuttlewood s15Arthur Shuttlewood : Warning from Flying Friends, 1968 fut publié. Là il relate un article de Bruce Sandham, "Invasion from Space" s16Western Daily Press, 1967-68. Sandham dit qu'un hydravion de Catalina, et non 6 jets, découvrit l'objet, et indique mai 1952 et non juin 1952 comme date. D'où il obtint son information, nous ne le savons pas. A l'évidence, il s'agit d'une autre "déformation" de l'histoire.

Au fil des années l'histoire de Spitsbergen a été reprise dans un certain nombre de livres et articles de magazine - tant que dans cet article nous ne pouvons que traiter des plus importants - ceux qui ont ajouté de nouvelles infos, ou de la confusion...

Oh oui, de la confusion. La plupart de cela est ajouté en 1986 par William S. Steinman dans son livre UFO Crash At Aztec s17Steinman : UFO Crash At Aztec, 1986. Tout d'abord il mélange les histoires de Spitsbergen et Helgoland. Il indique que 7 êtres morts furent trouvés près de la soucoupe de Spitsbergen. Il nous livre aussi de nouvelles "données" en ce que le pilote qui découvrit la soucoupe le 1er, et signala sa découverte, ne revint jamais.

Le dernier article dont je discuterai ici est "New Information on The Spitsbergen Saucer Crash" de William L. Moore, dans Focus 5 s18Focus, 5/31 décembre 1990; "New Information on the Spitsbergen saucer crash", daté du lundi 31. Dans cet article, Moore inclut une tranduction de l'article d'un journal français paru dans l'édition du 15 octobre 1954 du Lorrain s19Le Lorrain, 15 octobre 1954; "Le mystère des soucoupes volantes".

Il parle d'un rapport suisse publié par la D.A.T. (Défense Aérienne du Territoire) sur les soucoupes volantes, décrivant les expériences de soucoupe nazie Schriver/Habermohl/Miethe de la de la 2nde guerre mondiale. Déclarant que l'épave de Spitsbergen était une de ces soucoupes, qu'elle fut récupérée par les commandos canadiens. William L. Moore n'a clairement pas bien appris ses leçons, indiquant que ce récit reste la meilleure et la plus authoritative explication que j'ai entendue jusqu'ici aux rumeurs de crash de soucoupe de Spitzbergen.

Il s'agit, basiquement, de l'histoire de crash/récupération d'ovni à Spitsbergen tel qu'elle est aujourd'hui. Maintenant nous pouvons soit la laisser errer de magazine en magazine as endless rehashes, ou nous pouvons faire un peu de recherche de base pour vérifier l'histoire. Ce que je vais faire maintenant, est vous dire quelles investigations d'autres ont fait, quelle enquête j'ai fait, et enfin nous concentrerons notre attention sur les jets de la force aérienne norvégienne autour de la période hiver 1951/printemps 1952.

Si nous regardons la page 118 de An Early U.F.O. Scrap Book de Robert G. Girard s20Robert G. Girard : An Early U.F.O. Scrap Book, 1989, nous trouvons une coupure de presse sans date très intéressante. Elle dit ce que l'article du Der Flieger dit de l'incident, et inclut que les quartiers-généraux de la force aérienne norvégienne nièrent toute connaissance du rapport et dirent n'avoir jamais entendu parler du "Dr. Norsel. Cette coupure de presse est probablement datée autour de août 1952 à septembre 1952.

En 1954, le journal norvégien Verdens Gang fit des recherches, à Oslo, sur le nom de Hans Larsen Løberg (comme nous nous en souvenons, impliqué dans l'histoire de Helgoland), mais toutes les personnes interrogées, qui auraient dû connaître un tel homme, déclarèrent que le nom était totalement inconnu.

Demandes américaines

Selon le livre The UFO Evidence s21Richard H. HallHall, Richard H. (ed): The UFO Evidence, 1964, le NICAP écrivit à l'Embassade norvégienne en 1958, recevant cette réponse : Nos éléments de l'Air Force sur les ovnis sont principalement de nature évaluée par sécurité et ne peut être mis à la disposition du NICAP. Je n'ai pas vu la lettre moi-même. Cette lettre a été utilisée comme preuve d'une classification secrète du rapport et des analyses de l'incident de Spitsbergen, mais en fait la lettre ne mentionne pas spécifiquement ce cas, mais les documents touchant aux ovnis en général. And UFO-related material being classified at that time, ties in with my own research.

Selon le rapport Condon, Scientific study of Unidentified Flying Objects s22Daniel S. Gillmor (ed): Scientific Study of Unidentified Flying Objects, 1968, il semble bien établi que cette histoire n'a en fait aucun fondement.

Autres demandes en Norvège

Un chercheur norvégien, Arne Børcke, visita le Ministère de la Défense fin 1973. Là, il parvint à passer en revue tout le matériel qu'ils avaient sur ce cas. Depuis que l'histoire avait fait surface en 1952, ils avaient reçu de nombreuses lettres de la part de personnes intéressées de toutes catégories. mais le Ministre n'avait aucune connaissance qu'un tel incident ait eut lieu s23UFO Forum, 1/1974; "Historien om den nedstyrtede UFO'en på Spitsbergen var oppspinn".

Un autre norvégien, Jon-Ingar Haltuff, détermina en 1978 que l'histoire d'origine était une impossibilité, physiquement comme politiquement s24Lettre de Jon-Ingar Haltuff to Ole Henningsen, 18 juillet 1978. Kevin D. Randle, un chercheur très éminent, était d'avis que l'histoire est un canular s25 Ronald D. Story (ed): The Encyclopedia of UFOs, 1980. Margaret Sachs, dans son livre UFO Encyclopedia s26Margaret Sachs: The UFO Encyclopedia, 1980, écrit que bien que des rumeurs continuent à courir sur le prétendu crash de Spitsbergen, aucun élément concluant n'a été prèsenté pour soutenir l'histoire.

Ma propre recherche consiste à filter toute l'édition de 1952 de Svalbardposten, le journal local de Svalbard/Spitsbergen. Il n'y eut aucune mention d'aucune sorte d'un quelconque crash de soucoupe ! Pas plus qu'il n'y eut d'histoire semblable dans aucun des principaux journaux de la Norvège : Aftenposten, Morgenbladet, Morgenposten, ou Verdens Gang, en 1952. J'ai également vérifié toutes les éditions de Hvem Er Hvem s27Gram/Stenstrup (eds): Hvem Er Hvem, 1912+1984 pour la période 1912/1984, l'équivalent norvégien du Who's Who. Aucun des noms mentionnés en relation avec notre histoire ne figuraient dans une quelconque de ces éditions.

En correspondance avec le Musée de la Défense d'Oslo s28Lettres du Musée de la Défense à l'auteur, 10 janvier & 3 ao�t 1990, & 14 mars 1991 s29idem s30idem en 1990 à 1991, j'ai déterminé qu'ils n'avaient aucune connaissance d'aucun des noms impliqués. Ils ne considèrent pas comme probable que des jets norvégiens aient pu opérer autour de Svalbard en 1952.

La Division Presse et Information du Haut Commandement Norvégien n'ont aucun article sur les pilotes norvégiens et le personnel militaire supposé avoir été impliqué dans l'affaire. Ils disposent, cependant, de données sur tous les officiers qui ont existé.

Les chasseurs à réaction norvégiens

Nous en venons alors aux appareils. D'après toutes les versions, à l'exception de celle de Bruce Sandham, l'épave fut découverte par des pilotes de jets. Les seuls chasseurs à réaction dans la Force Aérienne norvégienne en l'année d'avant à 1952 étaient le De Havilland DH 100 Vampire (dans 3 versions : FMK3, FBMK52 et TMK55) et le Republic F-84 Thunderjet (dans 2 versions : F-84E et F84G).

Selon ma correspondance avec le Musée de la Défense s31 Arheim/Hafsten/Olsen/Thuve: Fra Spitfire Til F-16 - Luftforsvaret 40 År 1944-1984, 1984 comme la littérature disponible n3par exemple, 31, les jets Vampire étaient basés à la base aérienne de Gardermoen (à environ 50 km au nord d'Oslo). Avec un rayon d'action de seulement 980 km, nous pouvons catégoriquement exclure ceux-ci.

Notre dernière, et seule (!), alternative est alors le F-84. 6 F-84E furent livrés le lundi 10, et furent inclus dans l'Escadron 334 à Sola (à l'extérieur de Stavanger). Ceux-ci furent les seuls F-84E livrés à la Force Aérienne norvégienne. Au cours du printemps et de l'été l'année suivante la Norvège reçut 35 F-84G. 200 furent livrés, en tout, les livraisons étant achevées en 1955. Le F-84G a un rayon d'action de 1610 km, ce qui semble donc prometteur. Mais il ne réussit toujours pas à combler nos espoirs. Pourquoi ?

Parce que, selon les recherches effectuées en partie par l'auteur et par Anders Liljegren, les terrains d'aviation du nord de la Norvège étaient soit trop courts, soit en réfection étendue pour se conformer au nouveau standard de l'OTAN. Tous les appareils F-84 étaient stationnés dans la partie sud de la Norvège � l'époque, et étant dit que l'appareil fit des cercles autour de l'épave de la soucoupe pendant presque 1 h, chacun peut voir comme ceci n'a pas d'espoir.

Conclusion

La conclusion par conséquent doit être que l'histoire de Spitsbergen (ainsi que l'histoire de Helgoland, for that matter) n'est rien d'autre un classique C-A-N-U-L-A-R ! Les auteurs d'origine, principalement J. M. M. et Sven Thygesen (s'il s'agissait de leurs véritables noms), avaient une connaissance cursive des appareils militaires norvégiens, mais loin d'être suffisamment bonne.

Même si ce cas ne hold any water, je m'aventurerai à une petite prophétie : cette histoire continuera, sans aucun doute, à être le sujet de livres comme de magazines au cours des années 1990s. Il y aura toujours des "chercheurs" qui penseront que cette histoire mérite leur attention enthousiaste, et qui ne peuvent se résoudre à des arguments factuels montrant clairement que l'histoire manque de tout ancrage dans la réalité.

Nous devons suivre le chemin des indices là où il nous mène, même s'il nous emporte, criants et tapant des pieds, loin de nos espoirs et rêves les plus chers s32Jenny RandlesRandles, Jenny, Mind Monsters, 1990