Autres rapports anciens

Home > L'�nigme ovni > R�cits ant�rieurs � 1947

En dehors de la Bible, de nombreux autres r�cits anciens ont �t� cit�s. A titre d'exemple, voici un �pisode se situant en l'an 213 avant J�sus-Christ et il est racont� par Jacques Vall�e :

... A Hadria on vit un "autel" dans le ciel accompagn� par la forme d'un homme en v�tements blancs. Entre l'An 222 et l'An 90 avant J�sus-christ, on peut r�pertorier une douzaine d'observations de ce type, mais nous avons �limin� beaucoup plus d'observations trouv�es dans la litt�rature car nous pensons qu'elles pourraient �tre mieux expliqu�es en tant qu'incompr�hension de ph�nom�nes atmosph�riques ou de m�t�ores. (48)

Le th�me exprim� dans la derni�re phrase est repris par Samuel Rosenberg, dans le rapport Condon. Il fait finement remarquer ceci :

Le grand nombre d'ovnis anciens est d� � la mani�re qu'a l'homme de percevoir son univers contemporain.
Un examen approfondi des temps pass�s r�v�le rapidement que partout dans l'histoire �crite ( et probablement avant cela ), l'homme a toujours vu des OVNI et a fait le compte-rendu d'observations qui rest�rent inexpliqu�es, m�me apr�s examen par des personnes suppos�es �tre comp�tentes. Nos anc�tres les plus �loign�e contemplaient d�j� s�rieusement l'espace terrestre et l'espace lointain, et �taient t�moins d'une vari�t� infinie de ph�nom�nes et, ils n'en comprenaient virtuellement aucun d'eux... En bref, pour eux tout �tait ovni
(49).

Il d�crit �galement quelques uns des probl�mes auxquels doivent faire face les lecteurs d'anthologies d'observations anciennes. Aucune des techniques d�crites dans le chapitre 2 de ce rapport ne sont disponibles pour d�terminer la cr�dibilit� de ces comptes-rendus d'observations, il n'y a aucun moyen de savoir si l'auteur est parti d'un document original ou d'une traduction de quelqu'un d'autre, et peut �tre le plus important est que l'on ne peut pas d�terminer la cr�dibilit� de l'auteur.

Un excellent exemple de ce dernier point est fourni par Rosenberg. Tout d'abord, le r�cit d'une observation indienne ancienne est racont� par Frank Edwards dans le document Soucoupes volantes - Affaires S�rieuses.

Une chronique de l'Inde Ancienne connue sous le nom de Livre de Dzyan est un genre en elle-m�me, non de par son �ge mais par les r�cits surprenants qu'elle contient. Le livre est une compilation de l�gendes pass�es � travers les �ges avant que les hommes ne sachent �crire, et finalement recueillies par d'anciens �rudits qui nous les pr�serv�rent.

Ils parlent d'un petit groupe d'�tres qui vinrent sur la Terre il y a des milliers d'ann�es dans un vaisseau de m�tal qui fit d'abord plusieurs fois le tour de la Terre avant d'atterrir. Ces �tres, raconte le livre, "vivaient entre eux et �taient rep�r�s par les humains parmi lesquels ils s'�taient �tablis. Mais par la suite des diff�rences surgirent entre eux et ils se divis�rent ; plusieurs hommes et femmes et quelques enfants s'�tablirent dans une autre ville, o� ils furent promptement consacr�s comme souverains par la population effray�e".

La l�gende continue ainsi :

"La s�paration n'apporta la paix � ces peuples et finallement leur col�re atteignit un point tel que le souverain de la cit� originale prit avec lui un petit nombre de guerriers et qu'ils s'envol�rent dans les airs dans un grand vaisseau de m�tal brillant. Lorsqu'ils furent a de nombreuses lieues de la ville de leurs ennemis, ils lanc�rent une grande lance brillante accompagn�e d'un rayon lumineux. Elle jaillit dans la cit� de leurs ennemis avec une grande boule de flamme qui s'�leva dans les cieux au moins jusqu'aux �toiles. Tous les habitants de la ville furent horriblement br�l�s et m�me ceux qui n'�taient pas dans la ville - mais dans les environs - furent �galement br�l�s. Ceux qui regard�rent la lance et la boule de feux rest�rent aveugles pour tr�s longtemps. Ceux qui rentr�rent dans la ville � pied devinrent malades et moururent. M�me la poussi�re de la ville �tait empoisonn�e ainsi que la rivi�re qui la traversait. Les hommes n'os�rent pas s'approcher de la ville, et petit � petit, celle-ci tomba en poussi�res et fut oubli�e par les hommes.

Quand le chef vit ce qu'il avait fait � son propre peuple, il se retira dans son palais et refusa de voir qui que ce soit. Il recueillit ensuite autour de lui ceux de ses guerriers qui restaient ainsi que leurs femmes et leurs enfants et ils entr�rent tous dans les vaisseaux qui s'�lev�rent un par un dans le ciel et s'envol�rent. Ils ne revinrent plus jamais.

Ceci semble �tre le r�cit d'une tentative d'un groupe d'extra-terrestres d'�tablir une colonie sur la terre dans un lointain pass�. Comme de nombreuses tentatives de colonisation par les hommes celle-ci s'est termin�e dans la dissension et les conflits. La partie la plus int�ressante de l'histoire est la description de la grande "lance qui voyagea sur un rayon de lumi�re". Cette description offre une ressemblance surprenante avec une fus�e moderne accompagn�e de son jet de flammes. "L'effet provoqu� par la lance" rappelle assez �galement une description d�taill�e d'une explosion nucl�aire et de ses s�quelles catastrophiques.

Si cela est une invention de l'esprit de quelques �crivains primitifs, c'est pour le moins remarquable. Si cela est un �l�ment relativement pr�cis de la relation de quelques faits concrets, c'est encore plus remarquable. Comme c'est inv�rifiable, nous devons � cette heure classifier l'histoire comme int�ressante mais non prouv�e. (50).

Si cette histoire �tait vraie, ce serait certainement un excellent exemple d'un atterrissage d'ovni de la part d'une autre civilisation essayant de coloniser la Terre. Rosenberg a examin� attentivement le Livre de Dzyan et a trouv� que ce n'�tait pas du tout une compilation de l�gendes pass�es � travers les �ges, mais que c'�tait plut�t un �crit de madame Helene Petrovna Blavatsky * en 1886, intitul� La Doctrine Secr�te. Un biographe non officiel d�clara que le myst�rieux manuscrit de Dzyan comme la langue 'Senzar' dans lequel il �tait �crit, semble avoir �t� cr�� de toute pi�ce par l'imagination de Madame Blavatsky" et Rosenberg d�clare que ces strophes sont une partie de "son absurde Th�orie de l'Evolution Cosmique. (51).

La conclusion que l'on peut tirer des r�cits ci-dessus est que les comptes-rendus de 2? main peuvent perdre quelque chose dans la traduction, et que, m�me des auteurs parfaitement au courant, (comme nous pensons que l'est monsieur Edwards) peuvent �tre tromp�s. En cons�quence, on doit apporter encore plus de prudence vis-�-vis des r�cits concernant d'anciens visiteurs extra-terrestres.

Home > L'�nigme ovni > R�cits ant�rieurs � 1947