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Carl Sagan, astronome et biologiste, actuellement � l'Universit� Cornell est un des premiers � croire que nombre d'autres civilisations intelligentes existent dans notre galaxie. Apr�s une s�rie de longs calculs (dont la nature ne rel�ve pas directement de ce rapport), il estime � 1 million le nombre de civilisations techniques, intelligentes au moins aussi avanc�es que la n�tre. Mais Sagan est par ailleurs un des opposants principaux � la th�se extra-terrestre pour les ovnis. Est-ce une contradiction ?
Pour d�montrer ce point, Sagan se
sert de "l'hypoth�se P�re No�l", l�gende par laquelle, chaque ann�e, dans un cr�neau d'environ 8 h, un "lutin venu
d'ailleurs", se rend dans plus de 100 millions d'habitations aux Etats-Unis pour y d�poser des pr�sents. Sagan a calcul� que si le P�re No�l
passe seulement 1 s par habitation, il aurait besoin de 3 ans simplement pour remplir les souliers, sans compter le
temps n�cessaire pour se rendre de maison en maison. C'est un exemple de test de l'hypoth�se, ind�pendant des
m�canismes de propulsion du renne ou de la controverse sur l'origine des lutins. On consid�re l'hypoth�se elle-m�me,
en faisant des pr�somptions honn�tes et on en tire une conclusion non conforme � l'hypoth�se et ce d'un facteur
important. On conclura alors que l'hypoth�se est insoutenable
.
En appliquant ce principe aux ovnis et en consid�rant le nombre "d'endroits int�ressants" de notre galaxie, il calcule alors le nombre de lancements que devraient effectuer ce million de civilisations galactiques pour se rendre sur la Terre seulement une fois par an. Chaque civilisation devrait effectuer environ 10 000 lancements par an. Au-del� de l'�norme exploit technique, cela imposerait d'autre part de tr�s grandes ressources mat�rielles.
Pour ceux qui argueraient que la Terre pourrait pr�senter un int�r�t particulier pour une autre civilisation, Sagan r�pond qu'au mieux certains sp�cialistes, comme par exemple les sp�cialistes d'armes nucl�aires, nous rendraient visite. Apr�s tout, si nous d�couvrions en Afrique une tribu primitive r�alisant des filets de p�che, seuls les anthropologues int�ress�s par le d�veloppement des filets de p�che rendraient visite � cette tribu. Il consid�re que l'id�e que nous soyons "sp�ciaux" vis � vis de la galaxie est incoh�rente avec la th�orie qu'il existe un million d'autres civilisations dans la seule Voie Lact�e, sans mentionner le reste de l'Univers (il y a approximativement 100 milliards d'�toiles dans la Voie Lact�e et 100 milliards de galaxies dans l'univers connu). Par rapport � ce nombre de civilisations que pourrions-nous avoir de si int�ressant ?
Sagan ne d�ment pas compl�tement la
possibilit� que nous avons pu �tre visit�s dans un lointain pass� ou que nous serons visit�s dans un lointain futur.
En se servant toujours de son hypoth�se de 1 million d'autres civilisations dans notre galaxie, il �tablit que si
chacune d'entre elles lan�ait un vaisseau spatial par an et que m�me si tous atteignaient notre syst�me solaire
avec la m�me facilit�, notre syst�me serait en moyenne visit� seulement une fois tous les 100 000 ans
(33).
Il raconte l'histoire des Sum�riens, qui sont peut �tre la premi�re civilisation au sens de ce mot. Certains
sugg�rent qu'ils ne peuvent avoir appris des techniques �volu�es telles que langage �crit, math�matiques, astronomie
sans le secours d'un professeur et que ceux-ci venaient d'un autre monde. En se r�f�rant � la th�orie de Drake et Clarke, Sagan ajoute que ces instructeurs
extra-terrestres pourraient avoir laiss� une balise de contr�le technologique
qui les avertiraient lorsque nous
aurions atteint un certain niveau technologique. Ce "contr�leur" pourrait par exemple mesurer la radioactivit� de
l'atmosph�re et les instructeurs sauraient alors s'il est temps pour eux de revenir. A ce niveau, Sagan renvoie � ses observations sur
les grandes distances mises en jeu dans l'espace ; m�me si les voyages � la vitesse de la lumi�re �taient possibles,
il leur faudrait des centaines d'ann�es avant d'arriver. Nous devrions attendre l'an 2300 ou 2400 de notre �re pour
avoir la r�ponse
(34).
Cependant, Sagan n'accepte pas la th�orie de Von Daniken sur d'anciens
astronautes avec des vestiges laiss�s pr�tendument derri�re eux. Il estime que chaque objet a une grande vari�t�
d'explications diff�rentes plausibles. Les repr�sentations d'�tres humains avec de grandes t�tes allong�es,
suppos�es ressembler � des casques spatiaux, pourraient aussi bien �tre appliqu�es � des repr�sentations artistiques
in�l�gantes ou des repr�sentations de masques de c�r�monie ou � l'expression d'hydroc�phales rampants
(35).
Pour r�pondre � ce que peuvent voir les gens, Sagan cite une de ses propres exp�riences.
Lorsque j'�tais � Harvard, je faisais un cours public sur un sujet quelconque et durant la fin du cours r�serv� aux questions, il y en eu quelques unes au sujet des ovnis. Je r�pondis que je pensais qu'au minimum une grande partie d'entre eux �taient dus � une mauvaise interpr�tation d'un ph�nom�ne physique naturel. Pour quelque raison que j'ignorais, des policiers �taient pr�sents � cette audition publique et comme je sortais apr�s la derni�re question, 2 d'entre eux � l'ext�rieur de la salle de cours �taient en train de regarder le ciel. Je levais les yeux et aper�us une �trange lumi�re �clatante se d�pla�ant lentement au-dessus de nos t�tes. Bien entendu je sortis pr�cipitamment avant que la foule ne me demanda ce que cela �tait. Je rejoignis quelques amis au restaurant et leur dis : "il y a quelque chose de formidable dehors". Tout le monde sortit. Ils appr�ciaient r�ellement cela. C'�tait une grande distraction. L'objet allait, venait, �tait clairement visible, se d�pla�ant lentement, s'estompant et brillant de nouveau, sans aucun son. J'allais alors chez moi, pris mes, jumelles et revins. A l'aide de ces jumelles, je pus r�soudre le probl�me des lumi�res, la lumi�re blanche brillante �tait en r�alit� 2 lumi�res peu espac�es et il y avait de l'autre c�t� 2 autres lumi�res qui clignotaient. Quant l'objet devint plus brillant nous p�mes entendre un l�ger bourdonnement, l'objet devint plus sombre nous n'entend�mes plus rien. En fait cet objet s'av�ra �tre un avion m�t�o de la NASA.
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