L'histoire des individus, connne celle des groupes sociaux, subit parfois des accélérations brutales. Des évBnements qui semblaient %ivre un cours à peu près régulier, se voient soudain happes dans un tourbillon et. cornone si le temps s'accélérait, fournissent d'un seul coup une masse abondan- te d'informations enchevétr&es, d'autant plus difficiles d recueillir et analyser.
L'étude des phénomhes aOrospatiaux non identifies n'dchappe pas d la régla : un tel soubresaut s'est produit en France, entre l'a~+cmne1979 etl'éte1980.Lecalmequi,g6n&alament, shitlatete,peuttarderd venir, et rien ne permet d'affirmer aujourd'hui que ce nouveau stade soit atteint.
Mais, ces pdriodes d1accé16rationsont parfois un avantage ; elles peuvent servir de rbvdlateurs. Ainsi, des aspects d'un problame, qui d'ordinaire peuvent sembler secondaires ou s'estomper 3ans l'ensemble routiniéres, se trouvent soudain mis en évidence et amplifido par la prdcipitation gdndrale avec laquelle les idees et les informations sont pr6santdes et ddfendues.
Les media et le public répondent alors d cette offre par une demande en proportion. c'est ainsi qu'en ufologie, l'acc6lbration que noua avons signalee a porté au premier plan quelques rdsultats et informations sensationnels présentbs conme scientifiques.
Qu'en est-il exactement de ces th6ories, de ces info~tionret de la maniera dont elles ont dtd obtenues et diffusles 7 Nous allons main- tenant entreprendre de l'examiner.
Nous ne çonsidererons pas en detail àans cette seule note, tou- tes les informations ainsi valoris6es au cours de la #riode allant de l'automne 1979 d l'été 1980 ; elles sont trop nombreuses. De plus, un tel examen ne pourra €tre clair sans commencer par un expose de l'etat anté- rieur (et encore largement actuel) des idees courament admises, d. tort ou à raison, concemant les phennomènes aerospatiaux non identifids.
Nous en profiterons pour réfldchir sur l a portle e t Les insuf- fisances des études ant6rieurement menees a ce sujet, e t sur l a manière dont les chercheurs scientifiques, avec la portle.et les limites des metho- des qui leur sont propres, peuvent entreprendre d'etudier ces questions. Sans que cette rdflexion puisse etre considérle ccnnne achwde (mais l e sera- t- elle jamais ?), nous pourrons ainsi mieux examiner ces theories e t informations. Bien entendu, de telles analyses purront se -pursuivre dans des notes ultérieures.