Cette enquête fut originellement initiatée par le capitaine Robert Carroll de la Police d'Etat du Nouveau-Mexique (Division d'Enquête Criminelle) après avoir reçu les informations suivantes. Le avril 1981 août vers avril 1981 à 14:30, plusieurs jeunes hommes conduisaient des motos près du cimetière de Pueblito, au nord-est de Questa, lorsqu'ils découvrirent la carcasse d'un bœuf dont ils pensèrent qu'il avait été mutilé. L'animal fut par la suite décrit comme un Hereford à tête blanche d'à peu près 6 mois et pensait de 350 à 400 livres.
L'enquête initiale sur les lieux fut menée par le capitaine Carroll, qui était accompagné de Arthur Craig du Laboratoire de Police Criminelle de l'Etat du Nouveau-Mexique. Don Gibbs, un inspecteur du Comoté du Bétail du Nouveau- Mexique, était aussi sur les lieux. Le cuir et le pelage sous le cou et la machoire inférieure furent signalés manquants comme le fut un morceau de peau, d'à peu près 14 pouces de long, entre les pattes arrière. La zone des mammelles avait aussi été endommagée. Il y avait une défécation d'oiseau sur la carcasse et des traces de canins furent vues dans le voisinage immédiat. Une inspection plus poussée révéla des marques de dents dans le tissu musculaire comme sur la peau. La police prit des photographies, dont 2 sont reproduites ici.
Des traces de pneus furent aussi observées sur les lieux. Sur la base d'une reconstruction des événements, le capitaine Carroll et l'Inspector Gibbs conclurent qu'un véhicule avait roulé jusqu'à cet endroit isolé et déposité l'animal là. En gardant cette possibilité à l'esprit, la carcass fut examinée à nouveau en profondeur et ce qui semblait être de la peinture verte fut trouvée sur la peau. Agissant sur la base de cette information, l'inspecteur Gibbs institua une recherche du propriétaire de l'animal, qui fut localisé le mardi 28 août.
L'inspecteur Gibbs interrogea le propriétaire, qui déclara que vers le février 1981 août, il était sur son lopin de forêt. Alors qu'il était là, il trouva son veau, qui paraissait très malade. L'animal avait une forte fièvre et sa langue salement enflée. Le propriétaire dit qu'il avait alors rapporté le veau jusqu'à son ranch à Questa, où il mourut le jour suivant. Pensant que le veau avait pu contracter une maladie contagieuse qui aurait pu infecter le reste du troupeau, le propriétaire avait remorqué la carcasse jusqu'à une zone isolée et l'avait déposé là.
Après l'enquête initiale de la police et de l'inspecteur du bétail, je menais ma propre enquête. Le jour suivant j'arrivais sur la scène mais fut empêché par la pluie. 2 semaines plus tard je revenais et pris des photographies, dont 2 sont reproduites ici.
La figure n° 22 montre les bords très irréguliers de la zone endommagée des mammelles.
La figure n° 23 révèle les dommages dans la zone de la mâchoire.
Les figures n° 24 et n° 25 furent prises à peu près 2 semaines plus tard, révélant tous les restes de la carcasse — la tête et un morceau de peau.
En conclusion, sur la base d'une interview avec le propriétaire, il est assez évident que le veau était mort de causes naturelles. Les éléments sur la scène indiquent clairement que la mutilation fut causée par des canins, des chiens ou des coyotes, qui furent aidés d'oiseaux. On devrait noter que les dommages faits à cette carcasse, en particulier dans la zone des mammelles et de la mâchoire, est très semblable à ce qui est si souvent rapporté dans ce qu'on appelle la "mutilation classique". Egalement, comme dans de nombreuses "mutilations classiques", des morceaux de peaux manquaient sur animal.
Au cours de l'enquête, un sheriff adjoint arriva sur les lieux et déclara immediatement à toutes les personnes présentes que c'était une "mutilation classique". Il dit alors avoir vu d'autres "mutilations classiques" au Colorado et savoir ainsi que c'en était vraiment une. Naturellement cela soulève des doutes quant à la solidité des observations précédentes qu'il a faites dans cet état. En fait, combien d'autres verdicts semblables et questionables ont-ils été faites dans tous les états éleveurs de bétail par ceux convaincus d'assister à, ou d'être experts en "mutilations classiques" ?