Incident n° 3, 3 juillet 1979, Lindrith

La Police d'Etat du Nouveau Mexique m'informa qu'ils avaient reçu le rapport d'une mutilation de bétail le juillet dans la région de Lindrith. J'appris que vers juin 1980 à 10:45 ce jour-là, une génisse de 7 ans pesant dans les 850 livres, avait été trouvée morte par son propriétaire.

Le propriétaire contacta par la suite l'inspecteur du bétail local et signala l'incident comme une mutilation. Le propriétaire déclara ne pas être certain de quand la génisse était morte. Cependant, il fit remarquer que 2 jours environ avant que la carcasse soit découverte, il avait été dans cette zone et n'avait pas vu l'animal.

J'ai mené une enquête sur site de cet incident. La carcasse reposait sur son dos avec sa tête face au nord — la même position que celle dans laquelle l'animal avait été découvert. Des dommages avaient été faits aux zones des mammelles comme de l'anus, qui contenait un trou d'à peu près 4 pouces de diamètre. Les yeux, lèvres et langue, cependant, étaient intacts.

Il y avait des indices d'activité de charognards en abondance. Non seulement une défécation d'oiseau était évidente sur la carcasse, mais le propriétaire me dit aussi que lorsqu'il avait trouvé l'animal la 1ère fois, il avait remarqué des corbeaux dans les environs. Il quitta immédiatement la zone pour informer sa femme de la mort de l'animal. Lorsqu'il revint à la carcasse, il vit un coyote, sur lequel il tira et qu'il tua.

Un inspecteur du bétail arriva aussi sur les lieux et conclut que les dommages sur la carcasse étaient tout à fait cohérents avec une activité de charognard. Cependant, il commenta sur le fait qu'il n'avait jamais vu une vache mourir en reposant couchée sur le dos. Bien que cette position puisse ne pas être courante, on devrait remarquer qu'il n'existe pas de règles ou conclusions définies quant à la position dans laquelle un animal doit mourir. De plus, des vétérinaires m'ont informé que lorsqu'un animal commence à gonfler après sa mort, la carcasse a une tendance à se tourner sur le dos. Le bétail mourant d'anthrax a aussi une tendance à mourir les pattes droites en l'air, selon le Dr. Robert Pyles, vétérinaire pour le Comité du Bétail du Nouveau Mexique. Le Dr. Pyles rappela, cependant, que l'anthrax n'avait pas été récemment observé au Nouveau-Mexique. Quelques semaines plus tard, cependant — le vendredi 27 juillet pour être exact — une épidémie d'anthrax fut rapportée dans les comtés de Union et Colfax.

Figure n° 8 - Lindrith, 3 juillet 1979
Figure n° 8 - Lindrith, 3 juillet 1979

La figure n° 8 montre la position dans laquelle l'animal fut trouvé. La défécation d'oiseau est apparente sur la carcasse.

De plus, on peut voir par la manière dont les entrailles pendent de la cavité ouverte du corps que des charognards sont de bien plus probables coupables que des chirurgiens hautement compétents. La tache sur le sol près de l'arrière de la carcasse a été faite par des fluides coulant hors du corps.

Figure n° 9 - T-Lindrith, 3 juillet 1979
Figure n° 9 - T-Lindrith, 3 juillet 1979

La figure n° 9, qui fut prise après que la carcasse ait été retournée, montre clairement les entrailles pendant de la cavité du corps ainsi que les dommages sévères et déchirés subis dans la région de l'anus. A nouveau, les fluides corporels issus de la carcasse sont particulièrement notables. Si cette carcasse avait été découvertes plusieurs jours plus tard, la zone souillée se serait évaporée ou aurait été léchée par les charognards jusqu'à devenir propre, comme ce fut le cas dans l'incident de Coyote. Il est facile de comprendre pourquoi des carcasses trouvées dans une telle condition sont souvent signalées être dénuées de sang.

En conclusion, les faits présentés dans la discussion précédente mènent tous à un verdict — que la carcasse fut mutilée par des charognards. Non seulement des oiseaux et des coyotes se trouvaient sur les lieux, mais les dommages faits à la carcasse était à l'évidence grossiers. Gardant les mêmes objectifs que fixés plus tôt, je n'ai pas tenté de déterminer la cause de la mort des animaux. Cependant, je pense que la possibilité d'une mort par la foudre, qui est assez prévalente dans le bétail, devrait être envisagée dans cet incident.