Incident n° 1 – 21 juin 1979 – Coyote

Figures n° 1 & 2 - Coyote, 21 juin 1979
Figures n° 1 & 2 - Coyote, 21 juin 1979 Figures n° 1 & 2 - Coyote, 21 juin 1979

Suite à des informations fournies par la Police d'Etat du Nouveau-Mexique, j'ai enquêté sur une mutilation signalée dans la Forêt Nationale de Carson près de la Coyote Ranger Station. J'étais accompagné de Bruce Higgins, un forestier du Service National des Forêts.

L'animal — une génisse âgée, à tête blanche — fut retrouvée reposant sur son côté droit. J'observais que toute l'extrêmité arrière comme le dessous du corps manquait. L'oreille gauche et la portion supérieure gauche de la lèvre avait disparu de la même manière. Cependant, l'oreille droite, qui était sur le côté protégé ou inférieur de l'animal, était toujours intacte et portait un tatouage du Service des Forêts n° s605.

Figure n° 3 - Coyote, 21 juin 1979
Figure n° 3 - Coyote, 21 juin 1979

Une odeur distinctive normale de mort prévalait et de nombreuses mouches furent remarquées. Aucun signe de lutte n'était indiqué, et les pattes de l'animal paraissaient être intactes. D'autres traces de vache et chevreuil furent remarquées dans le voisinage immédiat de la carcasse.

Les figures n° 1 et n° 2 montrent l'animal lorsqu'il fut trouvé pour la 1ère fois et signalé comme mutilation. Que les dommages révélés par ces photographies puissent être décrits comme une "précision chirurgicale" est la quintessence de la pensée suggestive. Cependant, l'année dernière j'assistais à une conférence où une diapositive représentant un dommage semblable fut montrée par un officier comme preuve du talent chirurgical incomparable avec lequel ces mutilations sont réalisées.

La figure n° 3 montre que ce sont les parties exposées de l'animal — dans ce cas l'oreille gauche, l'œil gauche et la lèvre supérieure manquent. Le tatouage du Service des Forêts n° 605 peut être facilement vu apposé sur l'oreille droite ou protégée, qui reste intacte.

En conclusion il est assez évident que la carcasse a été endommagée par des charognards, qui ont attaqué les parties les plus accessibles de l'animal. Comme les photographies l'indiquent, les découpes étaient assez irrégulières. Ce verdict est de plus soutenu par la découverte de défécations d'oiseaux sur la carcasse comme un tronc d'arbre voisin. Quand nous sommes arrivés sur les lieux, une buse fut repérée sur la branche d'un arbre immédiatement au-dessus de l'animal mort, et des plumes de buse furent trouvées dans la zone. De plus, de petits morceaux de pelage blanc, qui semblait identique au pelage sur la carcasse, était clairement visible dans les défécations de la buse sur le tronc d'arbre voisin.