Mutilations d'animaux sur les Terres Indiennes au Nouveau-Mexique – Crime sur Reserve Indienne

Page 1 du document d'origine
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Département de la Justice des Etats-Unis

Bureau d'Enquête Fédéral
Albuquerque, Nouveau-Mexique
mardi 15 janvier 1980

Par communication du QG du FBI datée du lundi 5 mars 1979, le Bureau du FBI d'Albuquerque a reçu l'ordre de mener une enquête sur la mutilation d'animaux intervenant sur les Terres Indiennes au Nouveau-Mexique. Cette instruction fut basée sur un memorandum daté du vendredi 2, du Département de la Justice au QG du FBI, qui autorisa une telle enquête.

Le samedi 20 avril, une conférence sur les mutilation d'animaux d'élevage fut convenue à Albuquerque par le sénateur Harisson Schmitt du Nouveau-Mexique, et le Procureur des U.S. pour le Nouveau-Mexique, R. E. Thompson. Cette conférence fut suivie par des enquêteurs des forces de l'ordre de plusieurs états, des représentants du FBI, d'autres parties intéressées, et la presse. A peu près 180 personnes y assistaient. Près de la conclusion de la conférence, il fut rapporté par le Procureur du District à Santa Fe, Nouveau-Mexique, qu'une subvention de l'Administration d'Assistance au Maintien de l'Ordre (LEAA) avait été appliquée pour financer l'enquête d'une unité enquêtrice spéciale sur les mutilations de bétail. Par la suite, il fut annoncé que la subvention de la LEAA avait été faite, et qu'une unité d'enquête spéciale à cette fin avait été mise en place sous les auspices du Procureur du District de l'Etat du Nouveau-Mexique de Santa Fe. L'ancien agent du FBI Kenneth M. Rommel fut nommé pour diriger l'unité.

Page 2 du document d'origine
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L'enquête du Bureau du FBI d'Albuquerque détermina que des signalements d'animaux morts avait été faits depuis la Reserve de Santa Clara comme de la Réserve Apache Jicarilla au Nouveau-Mexique. Des discussions avec Gerald Hill, Enquêteur Criminel du Bureau des Affaires Indiennes à Pojoaque (Nouveau-Mexique), concernant le bétail mort qui avait été signalé sur la Réserve de Santa Clara par des membres de la Tribu de Santa Clara révélèrent que ces rapports dataient de l'année d'avant. Il n'y avait aucun élément faisant qu'il soit déterminé que les animaux aient été mutilés, et l'enquêteur Hill ne fit pas une enquête complète sur le sujet, ni ne recueillit de quelconques éléments à examiner. Des discussions ultérieures avec Raleigh Tafoya, Chef de la Police, Tribu Apache Jicarilla, révélèrent des informations semblables, i.e. que les signalements d'animaux morts inexpliqués étaient de 1978, et que bien qu'ils aient été entourés de circonstances suspectes, qu'il n'y avait aucun élément déterminant catégoriquement que les animaux avaient été mutilés. Dans aucun des cas des éléments n'avaient été préservés pour être examinés, pas plus qu'il n'y avait de rapports d'enquête complets réalisés concernant les morts.

Le Bureau du FBI d'Albuquerque a discuté de la possibilité des mutilations animales avec des officiers des forces de l'ordre du Nouveau-Mexique, dont Mel Sedillo, Jr., enquêteur du Comité des Elevages du Nouveau-Mexique à Albuquerque (Nouveau-Mexique), qui a examiné de nombreux animaux dit avoir été signalés comme mutilés. L'enquêteur Sedillo dit que dans chaque cas son examen a montré que les animaux avaient été attaqués par des prédateurs.

Depuis la conférence du 20 avril 1979, le Bureau du FBI d'Albuquerque a reçu une grande quantité de correspondances de parties intéressées ayant exposé leurs théories sur ce sujet. Des copies de ces informations ont été fournies à Kenneth M. Rommel pour l'aider.

Le mardi 15, Kenneth M. Rommel informa que son bureau avait suivi de nombreuses pistes d'enquête concernant la mutilation possible d'animaux au Nouveau-Mexique. Il dit qu'à ce jour, son unité d'enquête a déterminé qu'aucun des cas rapportés n'a impliqué ce qui paraît être des mutilations par autre chose que des prédateurs courants. Rommel dit qu'il a voyagé dans d'autres états et conféré avec des enquêteurs sur ces aspects de mutilations, et à ce jour n'a reçu aucune information qui justifierait la croyance que de quelconques animaux aient été intentionnellement mutilés par des êtres humains. Rommel ajouta que concernant tous les animaux morts qu'il a examiné, les dommages sur les carcasses ont toujours été cohérents avec une action de prédateur.

Page 3 du document d'origine
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Le Bureau du FBI d'Albuquerque a alerté des responsables des forces de l'ordre ayant une juridiction sur les terres indiennes au Nouveau-Mexique concernant l'autorisation du mardi 6 mars 1979 pour que le Bureau du FBI d'Albuquerque enquête sur la mutilation d'animaux sur les terres indiennes au Nouveau-Mexique. Là des responsables des forces de l'ordre ont indiqué qu'ils préviendraient immédiatement le Bureau du FBI d'Albuquerque au cas où il y aurait de quelconques nouveaux cas de mutilations animales suspectées sur les terres indiennes.

Le mardi 15 janvier 1980, ce sujet fut discuté avec le Procureur Adjoint U.S. Richard J. Smith, du Bureau du Procureur U.S. d'Albuquerque. Le procureur adjoint U.S. Smith dit qu'à son avis il n'y a pas d'intérêt fédéral à poursuivre l'enquête sur ce sujet en l'absence d'autres signalements d'actes de mutilation d'animaux suspectés sur les terres indiennes au Nouveau-Mexique.