en A Saint-Pierreville (Ardèche), le soir témoin est témoin avec d'autres : Nous venions de franchir le col, et commencions
de descendre vers Saint-Pierreville, quand nous avons soudain aperçu une lueur éclatante jaillir du ravin, le long
de la route, à environ 300 m en avant de nous. Surpris, et un peu effrayés, j'ai freiné. Il m'a fallu à peu près 200
m pour m'arrêter. Nous avons ouvert les portières, prêts à fuir, car pendant ces quelques secondes, une sphère
lumineuse était apparue, s'élevant lentement du ravin. Elle semblait avoir une trentaine de mètres de diamètre. Il
nous sembla qu'elle se dirigeait vers nous. On s'est sauvés, abandonnant la voiture. Mais nous nous sommes vite
rendus compte que la chose ne nous poursuivait pas. A très faible altitude, elle s'était mise à survoler le flanc de
la vallée, très lentement, s'immobilisant parfois. Elle éclairait le sol sur un rayon de 300 m. Une lumière de feu
d'artifice. Un peu irréelle. C'était quelque chose de merveilleux et terrifiant tout à la fois. On était si captivés
par le spectacle qu'on n'a pas vu le temps passer. On a réalisé soudain que nous étions là depuis plus de 1 h. "On
ne peut pas rester comme ça", dit Jean-Claude. "Demain, quand nous raconterons ça, on passera pour des "illuminés".
Il nous faut un témoin." Nous remontons en voiture, mais en prenant la route qui emprunte le versant opposé à celui
qui est survolé par la "chose". En arrivant au hameau de Feouzet, nous découvrons à nouveau la vallée. L'énorme
sphère lumineuse est encore là. Fascinés, nous la regardons là encore pendant de longues minutes. Puis nous fonçons
réveiller l'adjoint au maire, Eugène Payot. Celui-ci raconte : Quand Bernard et Jean-Claude sont venus me
réveiller, ils étaient si excités que j'ai eu bien du mal à comprendre ce qu'ils racontaient. Je me suis pourtant
levé, et je suis sorti pour regarder. C'était plus beau que je ne pouvais l'imaginer, cette sorte de disque qui
planait, immobile, au-dessus de la vallée. Je n'ai pas de mots pour le décrire. Nous ne pouvions en détacher nos
yeux et nous luttions contre le sommeil pour l'observer le plus longtemps possible.
en témoinL'engin s'est éloigné vers l'Est. Sa luminosité
s'est affaiblie petit à petit, puis il a disparu. Nous nous sommes quittés sans oser nous parler. Ainsi, pendant 5
h, l'ovni a exploré la vallée, tantôt immobile, tantôt évoluant très lentement et fouillant le sol de ses
projecteurs. Et pendant ces 5 h, Saint-Pierreville a connu une panne d'électricité inexplicable. Les gendarmes et le
maire me l'ont confirmé. Une panne curieuse, puisque, si les ampoules refusaient de s'allumer, les radiateurs
électriques et l'horloge du clocher ont continué de fonctionner. Un technicien dira : Il s'agissait d'un
phénomène électromagnétique, c'est pour cela que seuls les appareils en circuit fermé ont continué de
fonctionners1Garreau, Charles: Soucoupes Volantes : 20 ans d'Enquêtes, Mame
1971, pp. 218-220 > Catalogue
Godeleive Van Overmeire.
en en Sur Europe 1, Patrick Topaloff et Eric Bartonio
reçoivent Edmond Campagnac, Paul Misraki, René Fouéré s2"Emissions françaises récentes sur les soucoupes volantes", Phénomènes Spatiaux n° 31, mars 1972, p. 2.