Les études de "soucoupes volantes" de l'AF mettent l'accent sur les observations valides

Air Force Times, p. 31, samedi 9 août 1952

Wright-Patterson AFB, Ohio — L'Air Force a changé son plan d'étudier les "soucoupes volantes" d'un volume à une observation valide, selon le capitaine E. J. RuppeltRuppelt, Edward J., directeur de la Section des Phénomènes Aériens à Wright-Patterson.

Lorsque l'étude a été démarrée, il a été pensé qu'un progrès pourrait être fait en récoltant de grands nombre de signalements, extrayant ceux qui étaient des canulars et les autres qui pouvaient être tracés comme ayant été des ballons, des installations, et diverses autres activités militaires des U. S. ; et essayer de faire que la portion inexplicable forme un schéma dépendant de la région, de l'heure de l'observation, etc.

Ces études n'ont dégagé aucun schéma. Le projet se concentre maintenant sur l'obtention de photographies à partir d'appareils équipés d'une grille de diffraction au-dessus de l'objectif, et d'appareils télescopiques Schmidt. La grille décompose la photographie et permet aux scientifiques de découvrir de quelles substances la lumière photographiée est faite.

Le télescope Schmidt fournit un enregistrement continu du ciel la nuit. Des appareils semblables sont déjà utilisés dans de nombreux observatoires. Les télescopes Schmidt coûtent de 3000 $ à 5000 $ chacun et ne sont pas encore en production.

Une autre approche est celle de la préparation de personnes formées dans l'espoir qu'elles puissent faires des observations simultanées qui pourraient fournir des informations pour le calcul de l'altitude des objets.

Chronométrer l'apparition et la disparition et un calcul simple de l'angle de l'objet peuvent être faits par de tels observateurs entraînés.

Les observations ordinaires, qu'elles viennent de civils sans expérience de l'aviation ou d'officiers de l'Air Force ou de pilotes de ligne, sont de peu ou sans intérêt. Elles ne fournissent aucun moyen de mesurer l'altitude, l'angle ou la taille.

L'Air Force a déjà fait appel à des experts civils pour l'aider à étudier les signalements de soucoupes, et envisage d'affecter le travail à des contractants civils.

Le projet des Phénomènes Aériens de l'AF continuerait en coopération avec toute enquête privée de ce type.