Chapitre 1

Keyhoe, Donald E.: Correa 1951, Paris, 1950
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C'était une drôle d'affectation.

Je pris le télégramme sur mon bureau et le lus une 3ᵉ fois.

NEW YORK, N.Y., lundi 9

AIT ENQUETE SUR MYSTERE SOUCOUPE VOLANTE.
PREMIERES INCLINAISONS POUR UN CANULAR GIGANTESQUE
POUR DISSIMULER UN SECRET OFFICIEL. PENSE QU'IL PEUT
AVOIR ETE ETABLI POUR CACHER LA VERITABLE EXPLICATION.
SEMBLE UNE HISTOIRE SENSATIONNELLE. PEUX PRENDRE LA
MAIN OU WASHINGTON S'EST ARRETE ?
KEN W. PURDY, REDACTEUR, TRUE MAGAZINE

Je regardais le Potomac, me souvenant de la première histoire de soucoupe. En tant que pilote, j'avais été sceptique au sujet des disques volants. Les rapports avaient alors commencé à pleuvoir à pleuvoir de l'Air Force et des pilotes de ligne. Apparemment alarmée, l'Air Force avait ordonné aux chasseurs de poursuivre les soucoupes volant à haute vitesse. Lors d'une chasse mystérieuse, un pilote avait été tué, et sa mort était inexpliquée. Cela datait de 17 mois. Depuis lors, toute l'énigme des soucoupes volantes avait été masquée du rideau du secret de l'Air Force.

Et maintenant, une affectation de True magazine sur les soucoupes volantes.

Vingt-quatre heures plus tard, j'étais dans le bureau de Ken Purdy.

J'ai eu des hommes là-dessus durant 2 mois, me dit-il. Je devrai aussi vous avertir, c'est une histoire difficile à déméler.

Vous pensez que c'est un missile Russe ? lui demandai-je. Ou un secret de l'Air Force ?

On a eu plusieurs réponses. Aucune d'elles ne sort du lot. Mais il est clair que l'une d'elles a été délibérément introduite lorsqu'ils se sont aperçus que nous enquêtions.

Il me fit tout le récit du travail effectué par l'équipe de True ainsi que des rapports envoyés par des rédacteurs compétents. Plus il rentrait profondément dans le mystère, plus difficile semblait la mission. Plus j'en apprenais sur les soucoupes volantes, et moins j'en savais.

Il y a un angle que je veux qu'on ré-examine, dit Purdy. Avez-vous entendu parler du cas Mantell ? Je hochais la tête.

O.K. Essayez d'obtenir les détails du rapport radio de Mantell à la Tour Godman. Avant d'être tué, il décrivit la chose qu'il pourchaissait - on sait cela très bien. Le project 'Soucoupe' fournit des suggestions, mais ils n'ont jamais publié la transcription. Voilà un autre objectif. Voyez si vous pouvez trouver quelque chose à propos d'une photo secrète, prise à Harmon Field, dans le New foundland - c'était vers juillet 1947. Je vous enverrai d'autres idées à mesure que j'en aurai.

Avant que je parte, Purdy me souhaita bonne chance et me dit qu'il souhaitait travailler en toute harmonie avec moi.

Mais faites attention aux faux indices, dit-il. Vous tomberez probablement sur des personnes du Pentagone qui vous parlerons "hors micro". Cela enchaîne un rédacteur. Regardez bien s'il ne vous mènent pas à une impasse. Même les déclarations de Air Force et le projet "Soucoupe" se contredisent l'un-l'autre.

Durant six mois, je travaillai avec d'autres enquêteurs pour élucider le mystère des disques. Nous vérifiâmes des centaines de rapports d'observation, croisant fréquemment les traces des équipes du projet "Soucoupe" et les agents du FBI. De vieux cas nous fournirent des pistes fantastiques. Ce fut le cas concernant les plans de l'Air Force pour l'exploration de l'espace. Des experts en fusées, des astronomes, des responsables et pilotes de l'Air Force nous donnèrent des indices menant à une solution renversante. De nombreuses personnes intelligentes — dont des scientifiques — pensent que les soucoupes contiennent des espions d'une autre planète.

Lorsque cette première phase fut achevée, nous nous trouvâmes face à une décision difficile. Nous avions mis à jour des faits importants. Nous savions que les soucoupes étaient réelles. Si cela était prudemment nous pensions que l'histoire serait en phase avec une politique de secret de l'Air Force.

Il fut finallement décidé de publier certaines conclusions annexes. L'Air Force fut informée des intentions de True, et il ne fut fait aucune tentative d'en bloquer la publication.

Dans le numéro de True daté de janvier 1950, j'indiquai que nous avions abouti aux conclusions suivantes :

  1. La terre a été régulièrement observée par des visiteurs d'une autre planète.
  2. Cette observation s'est accrue de manière significative ces deux dernières années.

La seule explicaiton possible, écrivais-je, est que les soucoupes sont des appareils à très haute vitesse et longue portée, développés sur terre. Une telle avance (que l'Air force a niée) demanderait un saut dans le progrès technique pratiquement incroyable pour les scientifiques et concepteurs Américains.

Les commentaires presse et radio à travers le pays suivirent l'apparence de l'article. Cette publicité fut à l'évidence plus grande que ce qu'en attendait l'Air Force. En vingt-quatre heures le Pentagone fut submergé de télégrammes, lettres et appels longue-distance. Craignant apparemment une panique, l'Air Force déclara en hâte que les rapports de soucoupes volantes — y compris ceux faits par ses propres pilotes et officiers de haut-rang — étaient des erreurs ou causés par l'hystérie [Communiqué de presse de l'Air Force 629-49, 27 Décembre 1949].

Mais trois jours plus tard, alors qu'il était clair que de nombreux américains avait calmement accepté les révélations de True, l'Air Force rendit public les dossiers d'un projet "Soucoupe" secret, contenant la déclaration significative :

Il ne sera jamais possible d'affirmer avec certitude qu'un individu n'a pas vu un vaisseau spatial, un missile ennemi ou un autre objet.

Dans ce même document apparaît une analyse confidentielle de rapports du Renseignement Aérien [Rapport du Projet "Soucoupe" de l'Air Force, vendredi 30 décembre 1949]. Dans ce résumé contenant la suggestion officielle des motifs de visiteurs de l'espace Après avoir déclaré qu'une telle civilisation serait à l'évidence très en avance sur la nôtre, le rapport ajoute :

Les agissement de l'humanité les plus facilement observés à distance étant les explosions de bombe A, nous devrions attendre une certaine relation entre le moment d'explosions de bombes A, le moment où les vaisseaux spatiaux sont observés, et le temps nécessaire à de tels vaisseaux pour arriver et repartir à leur base d'origine.

(Dans un rapport précédent, qui prévient et rassure alternativement le public, l'Air Force déclare que le voyage spatial en dehors du système solaire est pratiquement une certitude s1Rapport de l'Air Force M-26-49, Etudes Préliminaires sur les Soucoupes Volantes, 27 avril 1949).

Depuis vendredi 30 il y a eu un accroissement continu des observations de soucoupes. La plupart d'entre elles constituent des rapports authentiques, que les dénégations de l'Air Force ne peut réfuter. En Janvier, des disques mystérieux furent signalés au-dessus du Kentucky, de l'Indiana, du Texas, de la Pennsylvanie, et de divers autres états. Sur la route de la côte de Seattle, un avion cargo fut dépassé durant cinq minutes par une soucoupe volant de nuit. Lorsque les pilotes essayèrent de s'en rapprocher, l'étrange appareil disparu à une vitesse incroyable. Plus tard, le chef de ligne indiqua que des officiers de renseignement avaient interrogé les pilotes pendant des heures.

D'après leurs questions , dit-il, je peux dire qu'ils avaient une bonne idée de ce qu'étaient les soucoupes. Un officier l'admit, mais ne voulu pas en dire plus.

Un autre incident singulier arriva à Tucson, Arizona, le 1er Février. Juste au crépuscule, un objet étrange et un objet étrange et flamboyant fonça vers l'Ouest au-dessus de la ville, étonnant des centaines de gens dans les rues en-dessous. Le Daily Citizen de Tucson relata l'événement le jour suivant avec un titre en double bande :

SOUCOUPE VOLANTE AU-DESSUS DE TUCSON ?
UN B-29 NE PARVIENT PAS A ATTRAPER L'OBJET

Soucoupe volante ? Avion expérimental secret ? Ou peut-être un appareil éclaireur de Mars ? L'étrange appareil qui laissa une traînée de fumée au-dessus de Tucson au crépuscule la nuit dernière défie certainement toute explication logique. Il fut aussi déconcertant pour les pilotes expérimentés que pour les habitants qui ne purent l'identifier comme un avion conventionnel.

Fonçant à travers le ciel, à plus de 30000 pieds de haut, était un objet flamboyant, allant vers l'ouest si vite qu'il fut impossible d'avoir une idée claire de sa forme ou de sa taille...

A ce qui devait être une vitesse maximale l'objet éjecta une fumée lumineuse colorée, mais presque juste au-dessus de Tucson il sembla stationner durant quelques secondes. La fumée gonfla en devenant plus noire puis devint plus légère lorsque l'étrange missile sembla gagner en vitesse.

L'opérateur radio de la tout de contrôle de la base air force de Davis-Monthan contacta le Premier Lt. Roy L. Jones, décollant pour un vol à travers le pays: dans un B-29, et lui demanda d'investiguer. Jones revved up his swift aerial tanker and still the unknown aircraft steadily pulled away vers la Californie.

Le Dr. Edwin F. Carpenter, directeur du département d'astronomie de l'Université d'Arizona, déclara être certain que l'objet n'était pas un météore ni aucun autre phénomène naturel...

Switchboards Swamped

Switchboards at the Pima county sheriff's office and Tucson police station were jammed with inquiries. Des centaines de personnes virent l'objet. Tom Bailey, 1411 E. 10ème Rue, pensa qu'il s'agissait d'un avion en feu. (Une vérification ultérieure montra qu'aucun avion n'était porté manquant.) Il dit qu'il ondulait de gauche à droite quand il passa au-dessus des montagnes. Bailey remarqua également que l'appareil sembla ralentir au-dessus de Tucson. Il dit que la fumée sortit apparemment en un flux très fin, presque invisible, prenant plus de substance en quelque secondes.

Cet incident eut une étrange conséquence le jour suivant. Sa signification ne fut pas éludée par le Daily Citizen. Il publia une autre histoire en couverture, intitulée :

QUE VOULEZ-VOUS DIRE PAR SEULEMENT UNE TRAÎNEE DE FUMEE ?

As though to prove itself blameless for tilting hundreds of Tucson heads skyward, l'U.S. Air Force a passé des heures hier après-midi à etching vapor trails through the skies over the city.

La démonstration prouva de manière concluante à la satisfaction de la plupart que l'étrange traînée de fumée sombre qui flamboya dans le ciel du soir au crépuscule mercredi n'était pas une traînée de vapeur et n'émanait pas d'un quelconque avion conventionnel.

Le spectacle de mercredi soir était tout à fait différent. Alors, une fumée épaisse boiled and swirled en un large ruban sombre s'éventant sur une largeur d'au moins 1 mile et s'étendant dans le ciel en ligne droite. Comme il n'y avait aucune preuve quant à ce qui causa l'étrange manifestation pré-nocturne, et parce que des témoins experts furent incapables d'en expliquer l'apparence, la question resta un sujet de spéculation intéressante.

Il a de sérieuses preuves que cette histoire a été tenue loin des lignes de presse. Associated Press et d'autres agences de presse de Washington ne reçurent aucun rapport. Des demandes de détails par Frank Edwards, Mutual newscaster, et d'autres commentateurs radio ran into a blank wall. Au Pentagone on me dit que l'Air Force n'avait aucune connaissance de l'observation ou de manœuvres impliquant des traînées de vapeur.

Le 22 février 2 objets luisants semblables furent observés au-dessus de la Station Aérienne Navale de Boca Chica à Key West. Un avion envoyé pour examen fut malheureusement distancé ; il était évident que les choses étaient à grande hauteur. De retour à la station, les hommes du radar détectèrent les objets alors qu'ils stationnaient un moment au-dessus de Key West. Ils étaient alors à au moins cinquante miles au-dessus de la terre. Après quelques secondes, ils accélérèrent à haute vitesse et partirent d'un trait hors de vue.

Le jour suivant le Commandant Augusto Orrego, un officier naval Chilien, rapporta que des soucoupes avaient survolé sa base antarctique.

Au cours de la nuit éclairée antarctique, dit-il, nous vîment des soucoupes volantes, l'une au-dessus de l'autre, tourner à des vitesses effarantes. Nous avons des photographies pour prouver ce que nous avons vu.

Début mars, Ken Purdy téléphona pour retransmettre les derniers développement de l'enquête. Il venait juste de recevoir a tip prédisant a flurry de publicité sur les soucoupes en Mars. Cela venait d'une source importante de Washington.

Vous devez savoir ce que cela veut dire, dit-il. La même chose dont nous avons parlé le mois dernier. But why were we tipped off in advance ?

C'est une pièce de plus au puzzle, répondis-je. If the tip's on the level, then they're stepping up the program.

En 3 jours, des signalements commencèrent à affluer - du Pérou, Cuba, Mexique, Turquie et d'autres parties du monde. Puis le 9 mars un disque métallique brillant fut observé au-dessus de Dayton (Ohio). Des observateurs à l'aéroport de Vandalia téléphonèrent au terrain de Wnght Patterson. Des scores de pilotes de l'Air Force et hommes au sol virent le disque, des chasseurs étant partis en poursuite. L'objet mystérieux fonça verticalement vers le ciel, stationna un moment à des miles au-dessus de la terre, puis disparût. Un rapport secret fut précipitamment délivré à l'Autorité Aérienne Civile à Washington, puis transmis au renseignement de l'Air Force.

Peu après cela le Dr. Craig Hunter, directeur d'une société de fournitures médicales, rapporta avoir vu une énorme soucoupe elliptique volant à basse altitude en Pennsylvanie. Il la décrivit comme métallique, avec un anneau externe pourvu d'une encoche et un anneau en rotation juste à l'intérieur.

En plus de cette observation, des milliers de personnnes à Farmington, au Nouveau Mexique, virent une grande formation de disques au-dessus de la ville.

A travers tous ces rapports, l'Air Force refusa d'admettre l'existence des soucoupes volantes. Le 18 mars elle se borna à nier qu'il s'agissait de missiles secrets ou d'appareils d'exploration spatiale.

3 jours plus tard, l'équipage d'un avion de ligne de Chicago et du Sud vit un disque en vol rapide près de Stuttgart, dans l'Arkansas. L'appareil circulaire, clignotant une étrange lumière bleue-blanche, pulled up en un arc à une vitesse incroyable. Les 2 pilotes dirent avoir aperçu des ouvertures éclairées sur la face inférieure lorsque la soucoupe s'approcha au-dessus d'eux. Les lumières avaient une fluorescence douce, différente de tous ce qu'ils avaient vu jusqu'ici.

Il y eut un angle particulier dans l'incident de l'Arkansas. Il n'y eut aucune tentative apparente de museler les 2 pilotes, comme dans les cas précédents d'avions de ligne. Au lieu de cela, une interview de United Press fut rapidement arrangée, pour une publication au niveau national. Dans cette dépêche le capitaine Jack Adams et le 1er officier C. W. Anderson fit 2 déclarations :

Nous sommes convaincus que la soucoupe volante que nous avons vue au-dessus de l'Arkansas était un appareil secret de type experimental - pas un visiteur de l'espace...

Nous savons que l'Air Force a nié qu'il y ait un quelconque rapport avec ces affaires de soucoupes volantes, mais nous sommes tous les 2 des pilotes expérimentés et on ne nous trompe pas facilement.

Le jour après que cette histoire soit sortie, je discutais avec le responsable d'une ligne aérienne à Washington.

C'est quelque chose d'étrange, dit-il. L'Air Force aurait pu persuader ces pilotes -- ou le président de la compagnie -- de taire la chose. On dirait qu'ils voulaient que cette histoire soit publiée.

Vous voulez dire que toute la chose a été montée de toutes pièces ?

Je ne dirais pas çà, bien que ça ait pu être le cas. Ils ont probablement vu quelque chose. Mais on aurait pu leur dire ce qu'ils devaient déclarer à ce sujet.

Une idée de quoi ?

Il me regarda sharply. Vous et Purdy connaissez probablement la réponse. At a guess, I'd say it might have planned to offset ce rapport d'un commandant de la Marine -- celui sur les observations de White Sands.

Le cas de White Sands a troublé de nombreux sceptiques, parce que le Pentagone a validé le rapport publié. L'auteur, le commandant Robert B. McLaughlin, était un officier de Marine régulier. En tant qu'expert en fusées de la Marine, il était basé au Site d'Essais de Fusées de White Sands au Nouveau Mexique. Dans son article publié il décrit 3 observations de disques à White Sands.

1 des disques, un énorme appareil elliptique, fut suivi par des scientifiques avec des instruments de précision à 5 miles/s. Cela fait 18000 miles/h. On trouva qu'il volait à 56 miles au-dessus de la terre. 2 autres disques, de types plus petits, furent vus depuis 5 postes d'observation sur des collines au site d'essais. Faisant des tours à une vitesse incroyable, des 2 disques passèrent à côté d'une fusée de haute altitude de l'Armée qui venait juste d'être lancée, puis accéléra et dépassa rapidement le projectile dans sa course.

Le rapport du commandant McLaughlin, donnant des dates et des détails factuels, fut validé par le Département de la Défense. So was a later nation-wide broadcast:

Puis l'Air Force fit ses dénégations habituelles.

Pourquoi McLaughlin, un officier régulier de la Marine sujet à un filtrage de sécurité, fut-il autorisé à raconter cette histoire ? Etait-ce an incredible slip-up ? Ou cela faisait-il partie d'un prudent plan de divulgation ? Je pense que cela faisait partie d'un programme élaboré de préparation du peuple américain à une divulgation dramatique.

Pendant presque 1 an j'ai observé les manœuvres en coulisses de ceux qui guident ce programme. Dans les chapitres suivants j'ai essayé de montrer les développements étranges dans notre recherche de la réponse ; the carefully misleading tips, the blind alleys we entered, the unexpected assistance, the confidential leads, and the stunning contradictions.

It has been a complicated jigsaw puzzle. Ce n'est qu'en voyant toutes les parties de cette intricate picture que vous pourrez commencer à apercevoir les raisons de ce secret obstinément caché.

L'explication officielle pourrait être imminente. Lorsqu'elle sera révélée au final, je pense que la préparation élaborée -- even the wide deceit involved -- will be fully justified in the minds of the American people.

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