le A Cherbourg, France, de la neige tombée commence à
fondre, et de faibles éclairs apparaissent dans le sud-ouest, lorsque M. Fleury voit, dans cette partie du ciel,
des lueurs brillantes qui s'évanouissent après plusieurs secondes. Beintôt apparaît une flamme très vive
au-dessus d'une rangée d'arbres ; elle est animée d'un balancement sur sa base qui semble reposer sur l'horizon.
Le mouvement s'effectue indistinctement dans tous les sens. Outre ce mouvement oscillatoire, la flamme est
pénétrée d'une espèce de scintillation continue et inégale. Plusieurs fois cette flamme fallit s'éteindre, mais
se rallume ; à la fin, elle disparait, et les petits éclairs réaparaissent et continuent leur marche vers le sud
s1Sestier, Foudre, tome 1, p. 205 < Flammarion, Camille : Etudes et Lecture
surL'Astronomie, Tome 5, 1874, pp. 154-155
en
en Dans le voisinage de la constellation d'Orion, par une altitude de 28°30', un globe se
montre à travers une brume, grandit progressivement, sans changer de place pendant 105 s. On voit alors
une pluie de feu et un météore principal qui a persisté pendant 45 s avant de s'éteindre. Le diamètre du météore
est de 1/3 de celui de la Lune s2Observé par M. Welkes, Rapport de l'Association
Britannique pour 1851 < Flammarion, Camille : Etudes et Lecture sur L'Astronomie, Tome 5, 1874, p.
155
en
le en A Agra, Inde, je suis réveillé par
mon ami M. Williams, Maître en Chef de la Faculté, qui m'annonce que quelque chose de remarquable est arrivé
vers le nord, et dirige mon attention vers le ciel, lorsqu'un objet vraiment beau se présente, viz., une
delicate arche de lumière, s'étendant d'environ 4° depuis l'horizon à l'ouest, jusqu'à 7° environ à l'est, sa
couronne s'élevant presque jusqu'à l'étoile polaire. C'était comme si un baton even et rige, enveloppé de
phosphore, avait été fait pour faire une arche dans le ciel de manière décrite. Il est vu aussi dans des
circonstances très favorables, aucune trace de nuage n'étant visible, et le ciel à ce moment de cette profondeur
et transparence particulière qui l'on peut voir ici entre les averses. Le récit qu'on donna de sa 1?? apparition
fut celui-ci. A servant se rua dans la maison en grande frayeur, déclarant que le ciel s'était séparé ("asmán
phat giā
hai"). Il avait d'abord vu, dit-il, une immense boule de feu passer d'est en ouest qui laissa derrière elle le
rent qui l'avait tant terrifié. Pendant le moment où je pus observer l'arche, environ 20 mn, elle agumenta sa
courbure près de la couronne qui, de plus, se déplaçait lentement d'environ 2° vers l'est. L'aube se levait
maintenant et l'arche diminuait en brillance absolue, bien que toujours aussi bien définie comme à la 1??, et
avant qu'elle cesse d'être distinguable, elle s'était rapetissée de plusieurs degrés, s'atténuant depuis les
extrêmités supérieures s3Journal of the Asiatic Society of Bengal, vol. XX, Calcutta, 1852, no. 3, pp. 279-280 < Deliyannis, Y.: "1850, September 4th : Agra (India)", Magonia Exchange, 24 décembre 2007.
le "Cet après-midi, à 6 h 20 mn, une grande masse sphéroïde a été vue flottant
dans l'air à une distance inconnue au nord. Elle ondula pendant un moment au-dessus de l'horizon de glace du
Wellington Channel ; et après un petit moment, une autre, plus petite que la 1??, devint visible à une courte
distance en-dessous. Elles reculaient avec le vent du sud et de l'est, mais disparurent pendant un moment. Le
capitaine De Haven pensa d'abord qu'il s'agissait d'un cerf-volant ; mais, indépendemment de la difficulté
d'imaginer un cerf-volant volant sans maître, et là où aucun maître ne pouvait être, sa silhouette et son
mouvement me convainquirent qu'il s'agissait d'un ballon. Le Resolute avait expédié un ballon de courrier le 2 ; mais cela n'aurait
jamais pu survivre aux orages de la semaines d'avant. Je supposais par conséquent que cela devait avoir été
envoyé par quelque vaisseau anglais à l'ouest de nous. Je fis une note formelle en cette circonstance, aussi
triviale qu'elle pourrait être ; parce que d'abord Franklin me revint à l'esprit, comme signalant peut-être le
Wellington Channel. Cape Hotham était à ce moment assez proche, depuis notre position, avec le 1er
promontoire à son ouest ; et notre capitaine estima que nous étions à environ 30 miles du côté est du détroit.
Le ballon était sous le vent, près au nord
de nous, more so than could be referred to the course of the wind as we oh served it, supposant qu'il ait dû
décoller depuis quelque vaisseau dont nous connaissions la position. Il m'apparut, en ce qui concerne le
principal, faire environ 2 pieds de long par 18 pouces de large ; son annexe plus grande qu'une assiette à dîner
ordinaire. L'incident nous interessa beaucoup à l'époque, et je n'ai rien vu qui l'explique dans les journaux
publiés des chercheurs anglaiss4 L'expédition de l'U.S. Grinnell à la recherche de Sir John Franklin - Elijah Kent Kane (New York, Harper, 1854) < UHR #5 Juillet 1999.
en
le en Sur le versant est du mont Talcot (près de Hartford, Ct.), par un
temps clair et la Lune près du méridien, Graylord Wells voit un peu au sud de l'ouest et à 60° au-dessus de
l'horizon, un météore brillant, apparemment de 1 pied de diamètre, brillant d'une teinte orange. En-dessous se
trouve un train semblant faire 15 à 16 pieds de long, en forme d'hélice, et possédant une largeur apparente de à
son extrêmité éloignée de 2 bons pieds. Le météore s'élève d'ouest en est dans un mouvement lent et régulier,
passant dans sa progression au-dessus ou au nord de la Lune. Puis, arrivé sur une côté est, il tourne
directement vers le sud-est et redescend jusqu'à la Lune, une partie de son train balaie sous le disque lunaire,
puis il descend progressivement jusqu'à l'horizon au sud-est. Le phénomène n'a pu occuper moins de 3 mn dans le
déplacement de son train, et a été observé au moins 1 h, peut-être 1 h 30 s5Brocklesby (Prof.), article lu devant l'American Association (of Meteorology?), 1851 < The Ohio Journal of Education, Columbus, Printed by Scott and Bascom,
décembre 1853,
Vol. 2, p. 411, "Meteorology -
Part 6 ? Luminous Phenomena" < Aubeck, C.: "1850: Meteor of very long duration?", 25 août 2007.
Un soiren Près du bord de la rivière Egray, un groupe de femmes qui
avaient bavardé au-dehors s'en retournent au village. Elle viennent juste de traverser un pont, quand elles
entendent un bruit terrible et aperçoivent quelque chose qui les glace de terreur. Un objet, qu'elle désigneront, ne
trouvant pas meilleure expression, comme un chariot aux roues grincantes, grimpe sur la colline avec une
étonnante rapidité. Les femmes terrifiées se serrent les unes contre les autres en voyant l'apparition. L'une
d'entre elles, bien que morte de peur, fait le signe de croix. L'étrange chariot bondit par-dessus le
vignoble et se perd dans la nuit. Les femmes se dépèchent de rentrer chez elles et racontent l'histoire à
leurs maris, qui décident de faire des recherches. Ils se rendent sur les lieux... aussitôt le soleil lévé. Il n'y a
plus rien à voir.
Sur la côte de Durham (Angleterre), on aperçoit des lueurs assez bas, au-dessus du sol. Des navires, confondant
ces lueurs avec des phares ou des balises, s'échouent les uns après les autres, tant et si bien que l'on en vient à
accuser les pêcheurs qui se défendent mordicus. L'un des témoins en vient finalement à décrire ces lueurs comme considérablement
élevées au-dessus du sol, mais sans que personne y trouve son compte.
Des fermiers et des pêcheurs vivant dans une bourgade d'Easron Beach, près de Newport (Rhode Island), aperçoivent un navire, le Seabird, qui se dirige droit vers la côte.
Les voiles sont déployées et les oriflammes battent au vent. Le navire se dirige vers un banc de sable. Il Le navire
aborde en douceur et sans dommages devant la foule qui s'est assemblée. Plusieurs personnes montent à bord, mais il
n'y a plus âme qui vive. Pourtant, le café bout dans les fourneaux et le déjeûner pour l'équipage est prêt. Les
livres de bord sont à jour et les instruments de navigation demeurent en parfait état. Seul, un roquet est
tranquillement assis sur le pont. Non seulement tout est en ordre, mais une odeur de tabac flotte encore dans le
poste d'équipage. Aucun corps ne fut rejeté à la côte dans les semaines qui suivirent s6Gaston, P. : "De formidables enigmes sur la mer", chap. 1 de Disparitions Mystérieuses, 1973, p. 22.