En des temps plus modernes (1613), des maçons creusant près des ruines d'un château dans le Dauphiné, sur un terrain appelé depuis longtemps par tradition "le champ
du géant", découvrent à une profondeur de 5 m une tombe de briques de 9 m de long, 4 m de large et pieds de haut, sur laquelle était posée une pierre grise avec l'inscription "Theutobochus Rex"
gravée là. La tombe ouvert, ils trouvèrent un squelette humain entier, de 8 m de long, 3 m de large d'une épaule à l'autre, et 2 m de profond de la poitrine au dos. Ses dents étaient la taille d'un sabot de bœuf, et son tibia mesurait
1 m de longs2Seaver, W.A.: "Giants and Dwarfs", Harper's New Monthly Magazine, 39:202-210, 1869
Après la découverte des os, la légende du roi Teutobochus, qui aurait été le roi Teuton défié par Caius Marius, se
répandit malgré l'analyse de l'anatomiste Jean Riolan le plus Jeune, qui attribua les os à l'un des éléphants
d'Hannibal. 3 siècles plus tard, le zoologue Henri Marie Ducrotay de Blainville analysa les os et conclut qu'ils
venaient d'un mastodonte. Finalement en , le paleontologue Léonard Ginsburg analysa un moulage fait
par le Muséum national d'histoire naturelle de Paris, qui venait des os du géant, et les identifia comme ceux d'un
deinothérium. Le lieu où sont actuellement conservés les os reste inconnu s3Barthélémy, Pierre: "Teutobochus,
le géant qui n’en était pas un", Passeur de science, Le Monde, 2013-01-13. Les os de dinosaures et autres
animaux préhistoriques étant inconnus en , il semblerait que les os d'un tel animal, trouvés à des
époques anciennes, étaient incorrectement interprétés comme les restes du géant légendaire.