Publius Helvius Pertinax (126-193), après une belle carrière militaire et un poste de consul, est choisi par les
conjurés qui viennent de débarasser Rome du tyrannique Commode pour prendre sa suite. Il sera assassiné quelques
mois seulement après son accession au trône par la garde prétorienne. Dans les 3 derniers mois de son règne bref, il
fait frapper des monnaies. Une de ces pièces a été retrouvée en Syrie et on peut la voir dans le musée archéologique
Federico Eusebio de Alba, la cité de Piémont dans laquelle était né Publius Helvius Pertinax. Cette pièce présente
la remarquable particularité de montrer ce qui pourrait bien être un mystérieux objet volant. Dans la revue
italienne d'ufologie Clypeus, le numismate Renato Gatto en a fait la description suivante : L'empereur
Pertinax (...) fit frapper des pièces de monnaie non pas avec une étoile quelconque (mot décoratif souvent repris
lorsqu'il s'agissait d'immortaliser de grands événements mais avec un globe surmonté d'antennes semblables à
celles de nos premiers satellites artificiels. Beaucoup d'expert, après avoir examiné ces pièces de monnaie, sont
tombés d'accord pour affirmer que l'objet représenté n'était ni le Soleil, ni la Lune, ni un autre corps céleste.
Cette certitude repose sur le fait que les 4 "rayons" du globe en question sont disposés d'une manière
complètement différente de celle qui caractérise les représentations d'astres. Les mots Providentia
deorum gravés sur une des faces de la pièce exaltent la bonté des dieux. Sur l'autre face, on voit une
femme personifiant Providentia, une divinité mineure qui dut se manifester au moment de l'apparition du
globe à 4 rayons que Rome avait voulu commémorer. Est-il hasardeux d'avancer que ce globe à antennes pourrait être
un de ces mystérieux objets volants qu'on appelle OVNI ? En observant les photographies de la pièce, on voit
une femme qui tend les mains vers un objet énigmatique au-dessus d'elle, un globe d'où émergent 4 rayons aux
positions dissymétriques, alors que les représentations habituelles d'un astre connu sont symétriques. Mais alors,
quel est l'événement mystérieux que commémore la pièce ? L'historien romain du 5ème siècle Lampride parle dans sa
Vie de Commode d'un objet brillant et assez gros qui avait traversé le ciel sous le règne du tyran.
L'excellent historien grec Hérodien (170-240), considéré comme un des plus fiables de son temps et qui occupa des
fonctions publiques à Rome, confirme dans ses Notes sur l'Histoire de l'Empire après Marc Aurèle (livre 1)
qu'on voyait à cette époque-là des étoiles suspendues en l'air en plein jour et situe l'apparition de l'événément en
189 ou 190. Il est donc bien possible que la pièce de l'empereur Pertinax ait voulu rendre compte de son apparition.