Le apparaît - apparemment par maladresse - dans une demande de budget du Département de la
Défense une ligne désignée AURORA
, groupée avec les financement demandés pour les avec B-2 et SR-71, et associée à un budget de 80,1 millions $ pour
1986, avec une augmentation de la dépense à 2,272 milliards $ prévue pour l'année suivante . Par la
suite (pour détourner l'attention du nom révélé ?) le financement n'est pas accordé pour cette désignation, mais une
augmentation équivalente est attribuée pour les Special Update Program et Selected Activities Zinngrabe 1997.
Quelques temps après les médias en parlent de plus en plus, en et surtout en : en de cette année-là le New York Times affirme en que l'USAF a en chantier un successeur au SR-71, précisant qu'il s'agit d'un avion furtif à long rayon d'action capable d'atteindre la vitesse de 6100 km/h (Mach 5) à une altitude de croisière supérieure à 100000 pieds . le magazine Popular Science fait diverses hypothèses sur sa conception dans son numéro de .

En fait la masse des données sur ce projet supposé va commencer à s'épaissir au fil des premières observations. En en Mer du Nord, Chris Gibson, ingénieur en exploration pétrolière à l'époque et membre du British ROC observe un appareil de la forme d'un triangle isocèle en plein ravitaillement depuis un Stratotanker, accompagné de 2 F-111 Aardvark. S'agissait-il de l'Aurora ? D'un chasseur furtif Northrop A-17 ?
Suite a cette observations et à diverses autres, on attribue à l'Aurora beaucoup des observations de triangles à partir de . Ces observations ont lieu dans le monde entier : Angleterre, Belgique, France mais aussi bien sûr États-Unis, avec au moins 11 observations près de la base d'Edwards. Autant de témoignages qui semblent en fait se dégager comme des types d'appareils différents, tous triangulaires et plus grands que des F117 :
- un appareil capable de vol silencieux volant depuis 1986 environ, et dont on peut supposer que le développement à commencé vers 1981 (une plaquette de Lockheed de 1982 décrit un vol expérimental réussi à Mach 6) ;
- un appareil particulièrement bruyant (on peut l'entendre à 18 miles de distance), émettant un son pulsant à une fréquence de 1 Hz environ, comme des explosions continues, et laissant une traînée de fumée derrière lui. Ce modèle surnommé "pulser" a commencé à être signalé fin vers 1990. On désigne son mode de propulsion Pulde Denotation Wave Engine (PDWE) ;
- un appareil brillant comme une lumière seule, parfois pulsante (blanche ou verte), et se déplaçant à très grande vitesse sans bruit apparent, à des altitudes de 50000 pieds ou plus, et capable de changer rapidement de direction. On soupçonne qu'il s'agit en fait du modèle "pulser" qui ne se révèle réellement efficace qu'à partir de certaines vitesses et/ou altitudes.

En fait on a plutôt tendance à désigner sous le nom de Aurora un ligne d'appareils (TR3A, TR3B, SR75 ?) plutôt qu'un
seul appareil. Certains rejètent même carrément l'idée d'un appareil de ce type, arguant ? comme le revendique
officiellement l'armée ? qu'ils sont devenus inutiles avec l'avènement des satellites espions. Quelle explication pour
ces observations alors ? Je crois plus aux ovnis (qu'à l'Aurora)
, déclare Glenn Campbell, spécialiste de la Zone 51. Campbell pense que, au mieux, le projet a existé dans le but de
remplacer les déclinants SR-71 Blackbirds (mis à la retraite en ),
mais qu'il a été abandonné au début des années 1990s.
On en sait donc encore peu sur ce que l'on désigne encore aujourd'hui sous le nom générique de "Aurora", malgré les representations et plans hypothétiques que l'on trouve ici ou là. Le nom-même "Aurora" (déesse des étoiles) possède une connotation mythologique traditionnellement associée aux programmes d'appareil de reconnaissance de Lockheed / Skunk works, auteurs des programmes Isis (A-12), ou Oxcart (SR-71). Le nom à un seul mot fait également penser à un autre usage, qui associe un niveau de classification supérieur aux programmes à un seul mots que ceux à plusieurs mots tels que celui du F-117 (programme de technologie furtive "Senior Trend").
Il est probable que si un appareil de type Aurora existe, il soit capable d'évoluer à Mach 8 (5280 miles/h), ce qui lui permettrait d'atteindre n'importe quel point du globe en Jane's Defense Weekly Aviation Week & Space Technology. Entre 10 et 20 appareils aurait pu être construits, utilisant l'hydrogène liquide ou plus probablement le méthane liquide comme carburant, et avoisinant les 1 milliard $ pièce.
Les observations laissent indiquer que l'Aurora est plus silencieux que le F-117 et bien plus grand ( 80 pieds à 90 pieds de long), et doit peser 170000 livres lorsqu'il est pleinement chargé (2 tiers pour le carburant). Son carburant peut être l'hydrogène liquide ou plus probablement le méthane liquide, plus adapté aux appareils volant entre Mach 5 et Mach 7.
FAS