Le cas de Trancas

Le lundi 21 octobre 1963 à 19 h, dans le ranch des Moreno, à 3 km de la petite ville de Trancas (Argentine), le générateur électrique tombe en panne. Comme il n'y a plus de lumière, la petite famille se couche de bonne heure. Aux environs de une heure plus tard, Yolié de Valle Moreno est encore debout cependant, pour nourrir son enfant.

Tout à coup la bonne, Dora Martina Guzman, frappe à la porte de Yolié en pleurant. Elle a peur. Yolié ne prête guère attention à cette remarque mais, quelques instants plus tard, Dora Martina revient : il y a des lumières étranges dehors et elle n'en comprend pas la cause. Elle explique que chaque fois qu'elle sort de la maison, toute la cour de la ferme s'illumine pendant quelques secondes. Ce ne peut pas être un orage : on n'entend pas gronder le tonnerre et il n'y a que quelques nuages dans le ciel...

Yolié et sa sœur, Yolanda, se levent et sortent de la maison pour se rendre compte par elles-mêmes. Au début, elle ne remarque rien de spécial mais, alors qu'elles s'aventurent au-delà de la maison, elles voient, un peu à l'est de la ligne de chemin de fer, 2 objets fort brillants en forme de disques, reliés par un tube phosphorescent.

Yolié décrira l'objet comme quelque chose ressemblant à un petit train fortement illuminé. Un certain nombre de silhouettes - les soeurs les estimèrent à près d'une quarantaine - s'agitaient à l'intérieur du tube. Les silhouettes avaient, sans aucun doute quelque chose d'humain et les jeunes femmes pensèrent qu'il avait dû y avoir un déraillement sur la ligne ou un sabotage quelconque.

Les deux sœurs décidèrent d'aller y voir de plus près. Elles retournèrent vers la maison pour chercher des vêtements chauds et Dora Martina en profita pour se saisir de son Colt 38, qu'elle avait l'habitude de garder à portée de main lorsqu'elle restait seule dans la maison. Yolié réveilla leur autre sœur, Argentina, et lui demanda de s'occuper du bébé. Quand Argentina sut ce que ses soeurs s'apprêtaient à faire, elle les avertit des dangers des saboteurs et des guérillas et, la curiosité l'emportant, elle ne put s'empêcher de sortir aussi.

Elle poussa alors un cri terrible, surprise par la présence d'étranges engins près de la maison, et, en courant pour les éviter, elle trébucha sur une pile de briques qui se trouvait dans la cour. Yolié, Yolanda et Dora Martina poursuivirent leur enquête. Alors qu'elles étaient en train de contourner la partie sud de la maison, elles aperçurent une lueur verdâtre juste devant elles, près de l'entrée principale de la ferme. Elles la prirent pour celle des phares du camion d'un des employés de la ferme. Elles se précipitèrent pour ouvrir la grille.

Elles allaient vivre une des plus étranges rencontres du 3ᵉ type de toute l'histoire des ovnis. Alors qu'elle s'avançait dans cette direction, Yolié dirigea le faisceau de sa lampe de poche vers la lueur verdâtre. À ce moment précis, un objet ayant la forme d'un disque surmonté d'un dôme apparut, comme suspendu entre ciel et terre...

Cet objet, large de 9 m, semblait avoir 6 grandes fenêtres. D'apparence métallique, il paraissait fait d'une série de panneaux fixés entre eux, bord à bord, par des rivets. Le dôme était également métallique, plus sombre, et il n'avait pas de rivets. L'objet se balançait calmement d'avant en arrière.

Tout à coup, une bande multicolore se mit à tourner à l'intérieur des fenêtres et une brume blanchâtre s'amassa autour de l'objet avec un léger bruit. Les témoins se rendirent aussi compte qu'il y avait comme une odeur de soufre.

Cela avait duré une trentaine de secondes lorsque, sans prévenir, une langue de flamme sortit de l'objet, frappa Dora Martina et la projeta violemment, avec les deux sœurs, sur le sol. Au même moment, 3 autres disques s'allumèrent le long de la voie ferrée : cela en faisait 6 au total.

Depuis quelques instants, les parents des jeunes femmes observaient l'objet le plus proche de la maison. Ils étaient installés à une fenêtre donnant à l'est. Alors que la bande à l'intérieur de l'appareil paraissait tourner de plus en plus vite, ils virent le disque s'envelopper d'une fumée blanche, jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus voir qu'une lumière orangée.

Un tube de lumière émergea du sommet de l'objet et sonda les murs de la maison. Les doubles tubes de lumière continuèrent leur exploration : ils provenaient de 3 autres objets disposés sur la voie ferrée. Ces lumières se tournèrent plus particulièrement vers le poulailler, l'abri des tracteurs, et une autre explora la maison des voisins. Les extrémités de ces lumières « solides » s'avançaient lentement, comme si elles avaient à enfoncer des bamères sur leur chemin, au fur et à mesure de leur avance vers les fermes. Quelques minutes suffirent aux « tubes lumineux » pour couvrir la distance (180 m) de la voie de chemin de fer à la maison. Les tubes étaient parfaitement cylindriques et faisaient environ 9 m de diamètre. Ils ne projetaient aucune ombre.

Frappée de stupeur, Yolié tenta de toucher i'un des tubes : elle avait l'impression que cela pouvait être comme un jet d'eau concentré. À son approche, elle ressentit une étrange sensation de chaleur. Mais cette chaleur n'eut aucun effet sur sa peau. Elle se précipita à l'intérieur de la maison. Là, la température s'était élevée de 16 à 40 °C. L'air était empli d'une odeur de soufre et de brûlé et les habitants sentaient des picotements sur la peau. La mère de Yolié priait. Argentina et Yolanda suppliaient leur père de ne pas sortir.

La maison était aussi éclairée qu'en plein jour. Personne ne pouvait s'expliquer d'où provenait la lumière. Aucun des témoins ne remarqua si c'était à cause de la lumière des disques, qui arrivait directement dans la maison.

La lumière avait un effet puissant sur les animaux. Les Moreno possédaient 3 chiens féroces, mais ils remarquèrent que, sous effet de la lumière, ces animaux tombaient en léthargie. Quand, par moments, les rayons s'estompaient quelque peu, les chiens semblaient revenir à la vie.

Les Moreno virent aussi que l'objet le plus proche de la maison balançait ses rayons tubulaires de lumière en direction de Trancas.

Ensuite, et d'une manière surprenante, le tube de lumière se retourna, faisant un tour sur lui-même, et se dirigea à nouveau vers la maison. Enfin, il se retira lentement, et, tout à coup, il disparut complètement et alla rejoindre les autres objets qui se tenaient près de la voie ferrée.

Finalement, les 6 objets s'élevèrent et volèrent à basse altitude, en direction de l'est, vers la rangée de montagnes de la Sierra Medina.

Depuis le début de l'apparition, il s'était écoulé environ . Mais après la complète disparition des objets, le ciel était encore parcouru d'une lueur orange.

Une fois que les Moreno furent sortis de l'état de prostration qui suivit le choc, ils s'aventurèrent dans le jardin. Le nuage produit par l'objet qui avait été le plus proche de la maison flottait encore dans l'air. Il était très épais et répandait encore une forte odeur de soufre. Le nuage ne se dispersa que 4 bonnes heures après. Un journaliste qui rendit visite à la famille le lendemain dit, que la chaleur et l'odeur de soufre pouvaient encore se sentir à l'intérieur de la maison.

Sur les lieux où les objets s'étaient arrêtés, les Moreno découvrirent un cône parfait de 1 m de haut : une pile de petites boules blanches de 1 cm de diamètre. Le lendemain, ils trouvèrent les mêmes petites boules sur la voie ferrée.

Ces petites boules se désintégraient facilement par une simple pression. Elles furent par la suite analysées en laboratoire, à l'Institut de recherche chimique de l'université de Tucuman : on put constater qu'elles contenaient 96,47 % de carbonate de calcium et 3,51 % de carbonate de potassium.

Une enquête fut très vite lancée par la police. On découvrit que José Acosta et toute sa famille avaient constaté cette même illumination sur la voie ferrée, tandis que Francisco Tropiano avait vu les 6 disques s'envoler dans le ciel aux environs de 22:15, heure à laquelle les Moreno avaient vu leurs « visiteurs » se retirer.

Quel était le but exact du siège de cette ferme d'Argentine ? Il semblerait que les pilotes de ces étranges engins menaient une enquête. Qu'espéraient-ils trouver ? Autre possibilité : ils étaient peut-être à la recherche d'une base pour leurs appareils.

Quant aux rayons de lumière, ils semblent avoir été utilisés pour décourager les curieux qui auraient voulu s'aventurer trop près de l'appareil. Quel qu'ait été, en tout cas, le but de la visite de ces pilotes inconnus, on peut constater qu'ils ne voulaient faire aucun mal aux Moreno !

Les publications La Razon et Phénomènes Spatiaux relatèrent cet évenement.