La rencontre de Loctudy

mardi 5 octobre 1954 à 04:30, à Loctudy (Finistère), témoin (ouvrier boulanger), voit un "martien", dont il ne voit qu'un seul œil, avec la figure couverte de poils, sauf le menton.

Au moment ou le patron accourait, alerté par les cris de son ouvrier, l'être disparaître avec sa soucoupe.

Le témoin retire de son aventure - ou de sa mésaventure - les honneurs de la presse.

Il était haut comme ça le bonhomme que j'ai vu l'autre nuit. J'étais sorti un instant pour aller chercher de l'eau à la fontaine. Soudain, je vois une boule de feu qui descend du ciel. Pas le moindre bruit. En un clin d'œil, elle atterrit dans un pré de l'autre côté de la route. J'ai vu distinctement les 3 pieds qui la retenaient au sol. Une lumière jaune éclairait la partie supérieure. Et voilà qu'un individu me tape sur l'épaule. Je l'ai vu comme je vous vois. Il avait un visage barbu et un seul œil, mais peut-être qu'il avait un masque. Sur sa tête, un casque qui ressemblait à celui des motards. Il en sortait des fils comme ceux des antennes de TSF. Franchement, j'ai eu peur. J'ai lâché mon seau. Je suis rentré. Mon patron est sorti. Il n'y avait plus rien.

C'était un objet rond d'environ 3 m de diamètre d'où émergea un nain au visage ovale, couvert de poils, avec des yeux aussi gros que des œufs de corbeau, qui lui toucha l'épaule et s'adressa à lui en une langue inconnue. Le nain s'en va et l'objet s'envole s1Franc Tireur, La Croix, France-Soir, Le Figaro, 7 octobre.

Michel Figuet considèrera le cas comme une plaisanterie d'un alcoolique notoire s2Barthel & Brucker. p. 73.