Les morceaux de Gateau

samedi 28 mars 1964 à 06 h dans la région troyenne, il fait froid. Tiens ! Une citerne à bestiaux se dit Gérald Gateau en voyant à flanc de coteau, en plein milieu d'un pâturage un objet d'apparence métallique, qui brille dans la clarté du matin. Il se dit : Comment se fait-il qu'il y ait une citerne en plein hiver, surtout qu'il n'y a pas de vaches ici. Intrigué, il se gare, sor de sa voiture et marche en direction de l'objet. Tout à coup, il voit au milieu du champ un objet d'environ une dizaine de mètres de long sur à peu près 4 m de haut qui s'élève du sol très rapidement. Nom de Dieu ! dit-il en se retournant vivement. Pris de panique, il s'enfuit à toutes jambes. Cependant, toute la journée, il travaille sans rien dire de ce qu'il aurait vu le matin. De retour chez lui, même mutisme auprès de son épouse : Si je lui dis ça, elle va me prendre pour un fou dira-t-il.

Photo du 6ᵉ morceau
Photo du 6ᵉ morceau

La semaine se passe ainsi, mais le samedi suivant, il prend son courage à deux mains et retourna sur le lieu même où il a vu l'objet. À la hauteur présumée où la "citerne" s'était envolée, l'herbe était rase, plus ou moins grillée par le gel de l'hiver. Il remarque, brillant sur le sol, des morceaux de métal. Il y en a 6 qu'il ramasse et qu'il enveloppe dans du papier journal. Rentré chez lui, il les range dans une boîte en carton, qu'il glissa dans un coin de son atelier. De temps à autre, il regarde sa trouvaille, se posant la question pourquoi il avait ramassé ces morceaux ? Pourquoi s'est-il arrêté ?

Témoignage de Gérald Gateau en 1978

Les années passent jusqu'en 1978 où Gérald apprend qu'un journaliste nommé Guy Capet donnera une conférence sur les Ovnis à Troyes. En effet, la presse s'était souvent faite l'écho d'observations d'engins étranges dans la région troyenne et Gérald, en secret, suivait les diverses annonces concernant ces objets vus dans le ciel de sa région. Aux yeux de Gérald Gateau, ce Guy Capet semble un homme de bonne foi. Très vite, il lui explique son histoire et sa trouvaille : ses 5 morceaux de métal ! Prescience ? Preuve d'équilibre psychologique, intuition ou méfiance ? Gérald confie à Capet les 5 morceaux, mais conserva le 6ᵉ secrètement.

Gateau invité chez Pradel en 1995

Ce n'est qu'en 1993, lorsque Hugo NhartNhart, Hugo prendra l'affaire en mains que réapparaîtra ce 6ᵉ morceau. L'affaire fait grand bruit à l'époque et le mardi 17 Gateau, Capet et Gérard Lebat passent aux actualités régionales de mardi 17 19:40 ainsi qu'à l'échelon national sur TF1, qui programme au Journal Télévisé de 13:00 le témoignage de Gateau. Un exemplaire du métal est envoyé au GEPAN à Toulouse pour analyse. Et tout à coup, c'est le mutisme, comme si rien ne s'était passé, comme si personne n'avait jamais témoigné. Pour les protagonistes, l'affaire semble étouffée. Les jours passent. Il faut encore attendre 14 années pour que l'affaire rebondisse. NhartNhart, Hugo reprend l'affaire. Il essaye de démêler la vérité et de comprendre où sont passés les 5 morceaux de métal. Il fait appel aux médias en faisant éclater l'affaire au grand jour pour l'émission Mystères sur TF1. Mais encore une fois, l'entreprise capote et l'émission n'a pas lieu.

Gateau dans "Faut pas pousser" en 1994

Cependant NhartNhart, Hugo est contacté par Christophe Dechavanne et l'affaire est présentée au cours de l'émission Faut pas pousser du lundi 25. Pour cela, Gateau refait les gestes qu'il avait faits le jour où il découvrit les morceaux de métal. À la suite du reportage, des questions sont posées à Jean-Jacques Velasco, (alors en charge du SEPRA) pour de lui demander s'il a retrouvé le dossier de l'affaire. Embarrassé, il réitère le fait qu'il n'avait retrouvé aucune trace de cette affaire, ni bien sûr les autres morceaux de métal. Peu de temps après l'émission, NhartNhart, Hugo, qui posséde le 6ᵉ morceau est cambriolé. On lui déroba toutes ses archives personnelles, on lui vide complètement le disque dur de son ordinateur, il retrouve même des excréments disséminés dans sa maison. Il fut aussi agressé plusieurs fois, fouillé et mis sur table d'écoute. Il porte plainte plusieurs fois au commissariat, mais force est de constater que jamais les plaintes n'ont abouti à quelque chose de sérieux. Bien d'autres détails de cette histoire sont racontés dans "Le Dissident du Silence" de NhartNhart, Hugo. Pourquoi dire que l'on manque d'éléments relatifs aux circonstances pour continuer plus loin l'enquête alors que tout fut expliqué dans divers dossiers passés à la télévision. Stanton Friedman, indiquera que cette affaire était dangereuse car certains services américains sont dessus ? NhartNhart, Hugo a fait faire diverses analyses de ce morceau de métal, tandis qu'un ami, Christian Perrin de Brichambault fait analyser un éclat par le laboratoire d'EDF dirigé à l'époque par Gilles Ménage. Les analyses pratiquées en aveugle donnèrent des résultats éloquents : L'analyse effectuée par diffraction des rayons X indique la présence d'un corps amorphe et non amorphe. Ceci est très singulier. Trace de Cu, Ni, Cr et Mn. Le tout pour moins de 5%. C'est un matériau à gros grain, obtenu par "fonderie" et refroidissement lent. Ce matériau par son composant est fragile. On ne retrouve pas de traces de radioactivité. Pas de traces d'oxydations superficielles, ni de ferromagnétisme. Les températures de fusion vont de 1202 à 1370 °C. Ce morceau de métal pose un problème original par une explication vraisemblable des "porosités" macroscopiques notées sur l'objet sous formes d'alvéoles cylindriques allongées et orientées. L'objet ne peut correspondre ni à une chute de météore, ni à un débris de satellite. Il est d'origine artificielle et a été déposé sur le sol. Les caractéristiques physiques de ce matériau ne permettent guère de préjuger de son intérêt pour une application quelconque. Il serait souhaitable de faire des analyses des gaz occlus dans le morceau de métal, pour en définir autant que faire se peut l'origine terrestre ou spatiale. Des analyses faites par d'autres laboratoires donnent pratiquement les mêmes résultats. Fort de ces résultats, NhartNhart, Hugo consulte un grand scientifique spécialisé en métallurgie. À leur lecture, il lui aurait confirmé qu'il était impossible de créer sur Terre un objet ayant ces particularités bien que l'on puisse trouver sur notre planète les minerais nécessaires pour le réaliser.

s1"L’autre dimension de l’affaire Gateau", Conspiration.org,